Le marché de l’emploi est encore très restreint au Sénégal. En effet, 40% de la population active sont sans emploi. Le secteur informel capte près de 70% des travailleurs. Au total, il y aurait quelque 200 000 emplois recensés dans le secteur «formel», dans à peine plus de 1 000 entreprises. Autant dire que les offres ne courent pas les rues au Sénégal. C’est pourquoi, la direction de l’Emploi, en concertation avec le Comité national du dialogue social (Cnds), a initié, hier, un atelier de restitution du projet de la nouvelle politique nationale de l’emploi. Pour définir un nouveau cadre d’orientation et d’actions afin de mieux articuler la stratégie nationale de croissance et de réduction de la pauvreté.
Présidée par le directeur de Cabinet du ministre de l’Emploi et des Organisations professionnelles, cette rencontre va permettre, selon M. Nouhou Demba Diallo, de lancer un véritable chantier national de l’emploi, à travers une démarche structurée, en mettant en œuvre un ensemble de projets et programmes ayant pour finalité, l’atteinte du plein emploi. Même s’il reconnaît les difficultés de l’emploi au Sénégal, M. Diallo estime que le gouvernement doit prendre en charge cette problématique. En d’autres termes, repositionner l’Emploi au cœur du système étatique. Selon lui, la question de l’Emploi reste, encore aujourd’hui, une préoccupation centrale des pouvoirs publics au Sénégal. «En effet, depuis 2000, les autorités ont pris des mesures volontaristes de lutte contre le chômage et le sous-emploi», rappelle-t-il.
Ainsi, des structures de promotion de l’emploi ont été mises en place par l’Etat, dont l’Agence pour la promotion des grands travaux du chef de l’Etat (Apix), le Fonds national pour la promotion de la jeunesse (Fnpj), l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej), etc. Ceci, dans l’optique d’améliorer l’environnement des affaires et d’accroître les opportunités d’accès à l’emploi pour un plus grand nombre.
Cependant, fait savoir le représentant du ministère de l’Emploi, leur impact a été fortement réduit par le rythme encore élevé de la croissance démographique, l’exode rural augmentant, de facto, les tensions sur le marché du travail. D’ailleurs, pour le président du Cnds, M. Youssoupha Wade, cette situation, déjà difficile, risque d’être aggravée par la crise financière et économique mondiale
Présidée par le directeur de Cabinet du ministre de l’Emploi et des Organisations professionnelles, cette rencontre va permettre, selon M. Nouhou Demba Diallo, de lancer un véritable chantier national de l’emploi, à travers une démarche structurée, en mettant en œuvre un ensemble de projets et programmes ayant pour finalité, l’atteinte du plein emploi. Même s’il reconnaît les difficultés de l’emploi au Sénégal, M. Diallo estime que le gouvernement doit prendre en charge cette problématique. En d’autres termes, repositionner l’Emploi au cœur du système étatique. Selon lui, la question de l’Emploi reste, encore aujourd’hui, une préoccupation centrale des pouvoirs publics au Sénégal. «En effet, depuis 2000, les autorités ont pris des mesures volontaristes de lutte contre le chômage et le sous-emploi», rappelle-t-il.
Ainsi, des structures de promotion de l’emploi ont été mises en place par l’Etat, dont l’Agence pour la promotion des grands travaux du chef de l’Etat (Apix), le Fonds national pour la promotion de la jeunesse (Fnpj), l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej), etc. Ceci, dans l’optique d’améliorer l’environnement des affaires et d’accroître les opportunités d’accès à l’emploi pour un plus grand nombre.
Cependant, fait savoir le représentant du ministère de l’Emploi, leur impact a été fortement réduit par le rythme encore élevé de la croissance démographique, l’exode rural augmentant, de facto, les tensions sur le marché du travail. D’ailleurs, pour le président du Cnds, M. Youssoupha Wade, cette situation, déjà difficile, risque d’être aggravée par la crise financière et économique mondiale