En effet, pour le Pit, l’une des réponses au pourquoi du départ immédiat de Me Wade du pouvoir, se trouve dans ce besoin d’abréger les souffrances des populations. Ainsi, le départ immédiat du pouvoir Me Wade « mettra fin aux gaspillages des ressources publiques, réduire substantiellement le train de vie de nos gouvernants, assainir la gestion de la SENELEC pour mettre fin aux délestages, relancer les entreprises en difficultés pour , entre autres, régler leurs dettes sociales envers les travailleurs, dont celles des travailleurs d’Africamer en grève de la faim, créer les conditions d’une rentrée scolaire apaisée, financer un Programme Spécial d’Urgence de lutte contre les inondations, et créer les conditions d’une reprise des négociations de paix en Casamance ».
Pour faire éviter une nouvelle année blanche aux producteurs…
Pour les camarades de Amath Dansokho, ce départ sera « le meilleur moyen d’éviter aux producteurs d’arachide une « nouvelle année blanche », du fait du dilatoire auquel le pouvoir se livre encore à propos de la fixation du prix producteur, et de mettre fin à son projet de liquidation de l’exploitation agricole familiale pour s’accaparer des terres paysannes ».
Pour arrêter son projet d’élection à un tour
Et sur le plan politique et institutionnel, ce départ immédiat est, selon le Pit, « le seul moyen de mettre fin à son projet d’une nouvelle réforme de la Constitution pour instaurer un scrutin à un tour pour l’élection présidentielle, qui est son dernier recours institutionnel de confiscation du pouvoir en 2012 ». Car, « après l’échec de son plan de création d’un Collège de Grands Electeurs, pour élire le Président de la République au suffrage universel indirect, consécutif à sa déroute aux élections régionales et locales du 22 Mars, seul son départ immédiat reste le moyen d’arrêter, une bonne fois pour toute, son projet de succession monarchique, et de créer les conditions d’une Refondation de notre Etat sur des bases républicaines démocratiques et citoyennes », fait-il remarquer
Pour éviter les politiques de bradage du patrimoine
L’autre raison qui doit motiver le départ immédiat de Me Wade du pouvoir, c’est le fait que, selon le Pit, le calvaire actuel que vivent les Sénégalais n’est ni fortuit, ni conjoncturel, encore moins consécutif à la crise énergétique, alimentaire et financière mondiale. « C’est, en fait, le produit des tendances lourdes de la politique économique et sociale du Chef de l’Etat, devenue manifeste depuis 2004, avec le « scandale des Chantiers de Thiés », le bradage des ICS, les difficultés occasionnées aux grandes entreprises privées sénégalaises, les mauvais choix en matière de politique énergétique dramatiquement illustrés par la SENELEC ». Une politique, soulignent les camarades de Amath Dansokho, « faite de bradage du patrimoine national, de gaspillage des ressources publiques, de fabrication artificielle de nouveaux riches et de train de vie dispendieux et insultant des gouvernants, a été dénoncée et combattue, depuis le départ par notre parti,en particulier à travers son mot d’ordre de 2005 « IDEWA » ( Initiatives pour la Démission de Wade), qui avait déclenché, au sein de l’opposition politique et des organisations et personnalités de la Société civile, un processus de prise de conscience de la nature sociale du régime que Wade était en train d’édifier ». C’est pourquoi les Sénégalais, « pour éviter d’hypothéquer leur devenir à tous points de vue et l’implosion de leur pays, sont obligés d’exiger ici et maintenant le départ de Wade ».
Wade pris dans son propre piège
Pour le Pit, nul doute que le Chef de l’Etat est aujourd’hui victime des conséquences, sur les populations, de sa politique économique et sociale, et de ses propres manœuvres politiques, « pour édifier un « Césarisme » dit « démocratique » dans sa stratégie de » monarchisation » de la République, pour pouvoir se faire succéder au pouvoir par son fils ».
Ses différentes manœuvres politiques, pour réaliser cet objectif, ont détruit, dit-il, son propre parti politique, et porté un grave discrédit à l’appel, de sa part, à un « dialogue politique » avec l’opposition. « Il s’est donc lui-même isolé, et s’est pris dans les mailles de son propre filet qu’il a laborieusement tissé, pour étouffer toutes velléités de résistance face à son projet politique », soulignent les camarades de Dansokho.
Seulement, le Pit constate, que « rien, dans ses agissements d’aujourd’hui, ne permet de penser, un seul instant, qu’il a tiré positivement les enseignements de l’échec patent de son projet politique, et des conséquences désastreuses de sa politique économique et sociale sur les populations, les entreprises, l’emploi, les finances publiques, la paix et la stabilité dans le pays, et sur l’image de marque du Sénégal qu’il a déjà si gravement écornée ».
Ils continuent malgré tout à dépenser sans compter
En effet, malgré le tollé général soulevé par les dernières révélations concernant cette politique de bradage de notre patrimoine et de gaspillage de nos ressources, avec l’exemple, des « dépenses hors budget », de la gestion de l’ANOCI, et des dépenses faramineuses (725 millions) pour frais de vacances du Chef de l’Etat, nos gouvernants n’ont pas mis fin à leur penchant à dépenser outrageusement et en toute insolence, renseigne la même source . Le Pit revient sur les révélations d’un hebdomadaire de la place (Nouvel Horizon, no 68 du 4 au 10 Septembre 2009) qui a fait état du 53ème contrat spécial qu’a fait signer le premier Ministre, pour se doter d’une équipe de Conseillers, en raison de plus de« 2 millions de Frs CFA par mois » par conseiller. « Cela équivaut à payer plus de 24 millions par an à chaque Conseiller, soit une bagatelle de plus de 01 milliard 200 millions, rien que pour les 53 Conseillers, au moment où le Gouvernement annonce laborieusement 02 milliards pour lutter contre les inondations dans le cadre du Plan ORSEC ! », soutient le Pit
Le sommet de l’incompétence
Pour le Pit, les Sénégalais sont, aujourd’hui, conscients qu’ils ne peuvent plus attendre 2012 pour exprimer leur volonté de changer leurs conditions de vie. « Ils l’ont manifesté partout au Sénégal, particulièrement à Dakar et à St Louis, en faisant éclater leur colère sur la place publique, avec, comme seule réponse du pouvoir, le recours à la répression policière et à de vulgaires tentatives d’intimidation des populations par l’exhibition de chars de combat, des arrestations de manifestants et des convocations de journalistes à la DIC », soutient-il.
Ainsi, les populations, toujours selon les camarades de Amath Dansokho, ont acquis, d’expérience, la conviction que le Chef de l’Etat a atteint le sommet de l’incompétence, de l’insouciance et du mépris à l’endroit du peuple. « N’a-t-il pas continué tranquillement ses vacances en Europe au moment où les populations de son pays connaissaient les pires inondations et ruptures répétées dans la fourniture d’électricité les ayant plongées dans une détresse inouïe et une insécurité totale ? », se demandent-ils. Avant de déclarer que « ces populations ont pris acte de cette démission de fait du Chef de l’Etat de ses responsabilités constitutionnelles. Cette démission est corroborée par les déclarations du porte parole du Chef de l’Etat réduit à implorer le peuple d’avoir la patience d’attendre le retour de son chef qui devrait miraculeusement faire voir le bout du tunnel. Les Sénégalais ont vu ce qu’il en était au retour de Wade : de la diversion en lieu et place de solutions urgentes attendues ».
Ce n’est pas un appel à l’insurrection…
Mais le Pit précise que l’appel au « départ immédiat de Wade n’est ni un appel à l’insurrection, ni un appel à un coup d’Etat ». C’est plutôt « un appel qui s’inscrit résolument dans les conquêtes démocratiques de notre peuple, consacrées dans la Constitution, et dans les modalités constitutionnelles de dévolution du pouvoir que Wade et son système s’évertuent à vider de toute substance ».Ces conquêtes démocratiques dont le PIT exige le respect scrupuleux par l’Administration sont des droits inscrits dans notre loi fondamentale, renseigne notre source. Ils ont pour nom : ». « Droit de rassemblement pacifique sur la voie publique ; Droit d’organiser des conférences publiques, sans entraves policières ou administratives ; Droit d’organiser des marches pacifiques partout que de besoin ; Droit et liberté d’expression à travers les médias publics et privés
Gouvernement d’union nationale comme antidote à la succession
Quant à la succession de Wade après son départ anticipé, le PIT réitère son engagement à défendre les dispositions constitutionnelles en la matière, dispositions qui désignent le Président du Sénat pour diriger la Transition jusqu’à l’élection d’un nouveau Président. « Cependant, pour que cette transition se fasse dans la paix civile et la stabilité et réponde aux exigences de Refondation de notre Etat, le PIT propose l’avènement d’un Gouvernement d’Union Nationale (GUN), regroupant toutes les forces vives et dirigé par le nouveau Président constitutionnel, pour mettre en œuvre un Programme de Transition de large consensus national », soulignent les camarades de Dansokho.
Pour faire éviter une nouvelle année blanche aux producteurs…
Pour les camarades de Amath Dansokho, ce départ sera « le meilleur moyen d’éviter aux producteurs d’arachide une « nouvelle année blanche », du fait du dilatoire auquel le pouvoir se livre encore à propos de la fixation du prix producteur, et de mettre fin à son projet de liquidation de l’exploitation agricole familiale pour s’accaparer des terres paysannes ».
Pour arrêter son projet d’élection à un tour
Et sur le plan politique et institutionnel, ce départ immédiat est, selon le Pit, « le seul moyen de mettre fin à son projet d’une nouvelle réforme de la Constitution pour instaurer un scrutin à un tour pour l’élection présidentielle, qui est son dernier recours institutionnel de confiscation du pouvoir en 2012 ». Car, « après l’échec de son plan de création d’un Collège de Grands Electeurs, pour élire le Président de la République au suffrage universel indirect, consécutif à sa déroute aux élections régionales et locales du 22 Mars, seul son départ immédiat reste le moyen d’arrêter, une bonne fois pour toute, son projet de succession monarchique, et de créer les conditions d’une Refondation de notre Etat sur des bases républicaines démocratiques et citoyennes », fait-il remarquer
Pour éviter les politiques de bradage du patrimoine
L’autre raison qui doit motiver le départ immédiat de Me Wade du pouvoir, c’est le fait que, selon le Pit, le calvaire actuel que vivent les Sénégalais n’est ni fortuit, ni conjoncturel, encore moins consécutif à la crise énergétique, alimentaire et financière mondiale. « C’est, en fait, le produit des tendances lourdes de la politique économique et sociale du Chef de l’Etat, devenue manifeste depuis 2004, avec le « scandale des Chantiers de Thiés », le bradage des ICS, les difficultés occasionnées aux grandes entreprises privées sénégalaises, les mauvais choix en matière de politique énergétique dramatiquement illustrés par la SENELEC ». Une politique, soulignent les camarades de Amath Dansokho, « faite de bradage du patrimoine national, de gaspillage des ressources publiques, de fabrication artificielle de nouveaux riches et de train de vie dispendieux et insultant des gouvernants, a été dénoncée et combattue, depuis le départ par notre parti,en particulier à travers son mot d’ordre de 2005 « IDEWA » ( Initiatives pour la Démission de Wade), qui avait déclenché, au sein de l’opposition politique et des organisations et personnalités de la Société civile, un processus de prise de conscience de la nature sociale du régime que Wade était en train d’édifier ». C’est pourquoi les Sénégalais, « pour éviter d’hypothéquer leur devenir à tous points de vue et l’implosion de leur pays, sont obligés d’exiger ici et maintenant le départ de Wade ».
Wade pris dans son propre piège
Pour le Pit, nul doute que le Chef de l’Etat est aujourd’hui victime des conséquences, sur les populations, de sa politique économique et sociale, et de ses propres manœuvres politiques, « pour édifier un « Césarisme » dit « démocratique » dans sa stratégie de » monarchisation » de la République, pour pouvoir se faire succéder au pouvoir par son fils ».
Ses différentes manœuvres politiques, pour réaliser cet objectif, ont détruit, dit-il, son propre parti politique, et porté un grave discrédit à l’appel, de sa part, à un « dialogue politique » avec l’opposition. « Il s’est donc lui-même isolé, et s’est pris dans les mailles de son propre filet qu’il a laborieusement tissé, pour étouffer toutes velléités de résistance face à son projet politique », soulignent les camarades de Dansokho.
Seulement, le Pit constate, que « rien, dans ses agissements d’aujourd’hui, ne permet de penser, un seul instant, qu’il a tiré positivement les enseignements de l’échec patent de son projet politique, et des conséquences désastreuses de sa politique économique et sociale sur les populations, les entreprises, l’emploi, les finances publiques, la paix et la stabilité dans le pays, et sur l’image de marque du Sénégal qu’il a déjà si gravement écornée ».
Ils continuent malgré tout à dépenser sans compter
En effet, malgré le tollé général soulevé par les dernières révélations concernant cette politique de bradage de notre patrimoine et de gaspillage de nos ressources, avec l’exemple, des « dépenses hors budget », de la gestion de l’ANOCI, et des dépenses faramineuses (725 millions) pour frais de vacances du Chef de l’Etat, nos gouvernants n’ont pas mis fin à leur penchant à dépenser outrageusement et en toute insolence, renseigne la même source . Le Pit revient sur les révélations d’un hebdomadaire de la place (Nouvel Horizon, no 68 du 4 au 10 Septembre 2009) qui a fait état du 53ème contrat spécial qu’a fait signer le premier Ministre, pour se doter d’une équipe de Conseillers, en raison de plus de« 2 millions de Frs CFA par mois » par conseiller. « Cela équivaut à payer plus de 24 millions par an à chaque Conseiller, soit une bagatelle de plus de 01 milliard 200 millions, rien que pour les 53 Conseillers, au moment où le Gouvernement annonce laborieusement 02 milliards pour lutter contre les inondations dans le cadre du Plan ORSEC ! », soutient le Pit
Le sommet de l’incompétence
Pour le Pit, les Sénégalais sont, aujourd’hui, conscients qu’ils ne peuvent plus attendre 2012 pour exprimer leur volonté de changer leurs conditions de vie. « Ils l’ont manifesté partout au Sénégal, particulièrement à Dakar et à St Louis, en faisant éclater leur colère sur la place publique, avec, comme seule réponse du pouvoir, le recours à la répression policière et à de vulgaires tentatives d’intimidation des populations par l’exhibition de chars de combat, des arrestations de manifestants et des convocations de journalistes à la DIC », soutient-il.
Ainsi, les populations, toujours selon les camarades de Amath Dansokho, ont acquis, d’expérience, la conviction que le Chef de l’Etat a atteint le sommet de l’incompétence, de l’insouciance et du mépris à l’endroit du peuple. « N’a-t-il pas continué tranquillement ses vacances en Europe au moment où les populations de son pays connaissaient les pires inondations et ruptures répétées dans la fourniture d’électricité les ayant plongées dans une détresse inouïe et une insécurité totale ? », se demandent-ils. Avant de déclarer que « ces populations ont pris acte de cette démission de fait du Chef de l’Etat de ses responsabilités constitutionnelles. Cette démission est corroborée par les déclarations du porte parole du Chef de l’Etat réduit à implorer le peuple d’avoir la patience d’attendre le retour de son chef qui devrait miraculeusement faire voir le bout du tunnel. Les Sénégalais ont vu ce qu’il en était au retour de Wade : de la diversion en lieu et place de solutions urgentes attendues ».
Ce n’est pas un appel à l’insurrection…
Mais le Pit précise que l’appel au « départ immédiat de Wade n’est ni un appel à l’insurrection, ni un appel à un coup d’Etat ». C’est plutôt « un appel qui s’inscrit résolument dans les conquêtes démocratiques de notre peuple, consacrées dans la Constitution, et dans les modalités constitutionnelles de dévolution du pouvoir que Wade et son système s’évertuent à vider de toute substance ».Ces conquêtes démocratiques dont le PIT exige le respect scrupuleux par l’Administration sont des droits inscrits dans notre loi fondamentale, renseigne notre source. Ils ont pour nom : ». « Droit de rassemblement pacifique sur la voie publique ; Droit d’organiser des conférences publiques, sans entraves policières ou administratives ; Droit d’organiser des marches pacifiques partout que de besoin ; Droit et liberté d’expression à travers les médias publics et privés
Gouvernement d’union nationale comme antidote à la succession
Quant à la succession de Wade après son départ anticipé, le PIT réitère son engagement à défendre les dispositions constitutionnelles en la matière, dispositions qui désignent le Président du Sénat pour diriger la Transition jusqu’à l’élection d’un nouveau Président. « Cependant, pour que cette transition se fasse dans la paix civile et la stabilité et réponde aux exigences de Refondation de notre Etat, le PIT propose l’avènement d’un Gouvernement d’Union Nationale (GUN), regroupant toutes les forces vives et dirigé par le nouveau Président constitutionnel, pour mettre en œuvre un Programme de Transition de large consensus national », soulignent les camarades de Dansokho.