Le chauffeur du mini bus Tata immatriculé DK 9294 AE, Mbaye Gningue, et deux passagers, Aïssatou Diédhiou et Ousmane Bâ ont passé la fête de Korité en prison. La raison est que le chauffeur de transport urbain a barré la chaussée au convoi du ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy qui revenait d’une mission à Tivaouane le 19 septembre dernier. Le chauffeur a refusé de quitter la chaussée et les deux passagers auraient traité les gardes rapprochés du ministre, Maurice Diouf, Jean Mendy et Babacar Diouf, de tous les noms d’oiseaux.
Devant la barre du tribunal, le gardien de la paix Maurice Diouf a expliqué que conduisant le ministre à son domicile sis au quartier Sacré-Cœur 2, ils ont constaté qu’il y’a un embouteillage. « C’est ainsi que je suis descendu pour vérifier ce qui se passait. J’ai constaté que le mini bus Tata qui barré la route pouvait circuler puisqu’il n’était là que pour discuter avec un autre chauffeur venant du sens inverse », a servi Maurice au juge pénal. Il poursuit en certifiant que le chauffeur du mini bus n’a même pas prêté attention à ses injonctions et pourtant il a exhibé sa carte professionnelle. Pire, dit-il, il est sorti avec une clef à roue pour se battre.
Quelques passagers ont intervenu et Aïssatou Diédhiou s’est mise à le traiter de crève la faim avant de l’insulter de mère. C’est là qu’a intervenu le chef des gardes rapprochés qui récupérer le permis de conduire de Mbaye Gningue. L’accusation précise que c’est le ministre Cheikh Tidiane Sy qui a intimé à ses agents l’ordre de conduire le chauffeur avec tous les passagers au commissariat du Dieuppeul, ce qui est fait sur le coup. Au poste de police, Ousmane Bâ commet l’erreur de dire que les policiers ont giflé le conducteur ce qui est anormal.
Interpellé, Mbaye Gningue déclare qu’il n’a pu stationner puisqu’il y a des passagers qui ont commencé à descendre. « Je ne savais pas que le monsieur était un policier, il était en civil et ne m’a pas montré sa carte », a révélé M. Gningue qui a regretté son geste. De même qu’Aïssatou qui a tout de même contesté les insultes. Toutefois, les prévenus ont été sermonnés par le président de séance et ses assesseurs qui leur ont rappelé qu’ils doivent respect et considération aux agents de la force publique qui assurent leur sécurité.
Les gades rapprochés de Cheikh Tidiane Sy ont fini par se désister. Le procureur est d’avis que les prévenus ont défié l’autorité publique et que les faits sont établis mais qu’une faute reconnue est à moitié pardonnée. Ainsi il a requis 3 mois assortis de sursis contre les trois prévenus. Les conseils de la défense ont expliqué que leurs clients ne savaient pas qu’ils avaient affaire à des policiers. Ils ont plaidé la relaxe pure et simple. Après délibéré, le tribunal a relaxé Ousmane Bâ, a condamné Mbaye Gningue à une amende de 100 000 FCFA et 50 000 FCFA à Aïssatou Diédhiou.
Source Sen24heures.com
Devant la barre du tribunal, le gardien de la paix Maurice Diouf a expliqué que conduisant le ministre à son domicile sis au quartier Sacré-Cœur 2, ils ont constaté qu’il y’a un embouteillage. « C’est ainsi que je suis descendu pour vérifier ce qui se passait. J’ai constaté que le mini bus Tata qui barré la route pouvait circuler puisqu’il n’était là que pour discuter avec un autre chauffeur venant du sens inverse », a servi Maurice au juge pénal. Il poursuit en certifiant que le chauffeur du mini bus n’a même pas prêté attention à ses injonctions et pourtant il a exhibé sa carte professionnelle. Pire, dit-il, il est sorti avec une clef à roue pour se battre.
Quelques passagers ont intervenu et Aïssatou Diédhiou s’est mise à le traiter de crève la faim avant de l’insulter de mère. C’est là qu’a intervenu le chef des gardes rapprochés qui récupérer le permis de conduire de Mbaye Gningue. L’accusation précise que c’est le ministre Cheikh Tidiane Sy qui a intimé à ses agents l’ordre de conduire le chauffeur avec tous les passagers au commissariat du Dieuppeul, ce qui est fait sur le coup. Au poste de police, Ousmane Bâ commet l’erreur de dire que les policiers ont giflé le conducteur ce qui est anormal.
Interpellé, Mbaye Gningue déclare qu’il n’a pu stationner puisqu’il y a des passagers qui ont commencé à descendre. « Je ne savais pas que le monsieur était un policier, il était en civil et ne m’a pas montré sa carte », a révélé M. Gningue qui a regretté son geste. De même qu’Aïssatou qui a tout de même contesté les insultes. Toutefois, les prévenus ont été sermonnés par le président de séance et ses assesseurs qui leur ont rappelé qu’ils doivent respect et considération aux agents de la force publique qui assurent leur sécurité.
Les gades rapprochés de Cheikh Tidiane Sy ont fini par se désister. Le procureur est d’avis que les prévenus ont défié l’autorité publique et que les faits sont établis mais qu’une faute reconnue est à moitié pardonnée. Ainsi il a requis 3 mois assortis de sursis contre les trois prévenus. Les conseils de la défense ont expliqué que leurs clients ne savaient pas qu’ils avaient affaire à des policiers. Ils ont plaidé la relaxe pure et simple. Après délibéré, le tribunal a relaxé Ousmane Bâ, a condamné Mbaye Gningue à une amende de 100 000 FCFA et 50 000 FCFA à Aïssatou Diédhiou.
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