Ce sont des « excuses publiques » que réclame la 7ème Vice-Présidente du Sénat, Mme Sokhna Dieng Mbacké à son Excellence Jean Christophe Ruffin, Ambassadeur de la France au Sénégal pour avoir, dit-elle, tenu ces propos : « Il n’y a pas de secret au Sénégal. Le Sénégalais sait tout et il croit tout savoir ; il parle beaucoup et dit n’importe quoi ». C’était au cours de la cérémonie de signature d’un prêt de 125 millions d’euros, soit 82 milliards de F Cfa avec le Ministre de l’économie et des Finances, précise la lettre ouverte adressée à son Excellence l’Ambassadeur de France au Sénégal.
82 MALHEUREUX MILLIARDS…
Le Sénateur est estime que « tout l’argent du monde, encore moins 82 malheureux milliards de F Cfa prêtés, donc remboursables avec intérêt ne suffisent pas pour souiller notre honneur et nous faire ravaler notre dignité ». Son Excellence n’en serait pas à son premier coup d’essai : « Il y a quelques temps, vous vous êtes permis une sortie époustouflante sur la situation politique et économique de notre pays. Vous venez de récidiver. Faites bien attention Excellence », lit-on dans la « lettre ouverte ».
Le 7ème Vice-Président de la Chambre Haute du Parlement assimile les « propos de Ruffin » à un « jugement de valeur totalement négatif venant du plus haut représentant de l’Etat français, au Sénégal, nous a paru déplacé, choquant voire, méprisant et insultant ». Et se pose la question : « Serait-ce trop vous demander, Excellence, que d’avoir un peu plus de respect et de considération pour le Pays dans lequel vous êtes accrédité, pour son Chef qui a bien voulu recevoir vos lettres de créances et pour son Peuple qui vous a accueilli avec son hospitalité légendaire et sa téranga coutumière ? ».
L’ERE DU PATERNALISME EST REVOLUE
Mme Sokhna Dieng Mbacké de soutenir : « l’ère du paternalisme à la Mitterrand est révolue et la coopération à la bonne franquiste de l’ère Chirac est aussi terminée. Avec le Président Nicolas Sarkozy, nous sommes dans une dynamique nouvelle de Partenariat gagnant-gagnant ». Elle reconnaît que M. Ruffin « n’est pas un diplomate de carrière » et qu’il est « entré dans la diplomatie par effraction ». Et d’ajouter : « Vous êtes un écrivain célèbre dit-on, mais un écrivain, fut-il académicien, est un artiste et un artiste reste toujours un non formaliste ». Le sénateur demande alors à son Excellence de dompter « l’artiste » qui sommeille en lui tant qu’il sera dans le rôle d’Ambassadeur : « Donc, en attendant vos mémoires sur le Sénégal, tant que vous serez dans vos habits d’Ambassadeur, faites bien attention à votre langage, à vos prises de positions ».
C’EST LA CITOYENNE CHOQUEE…
Le 7ème Vice-Président de la Chambre Haute du Parlement précise que ce n’est pas le Sénateur, encore moins la Journaliste professionnelle de la Communication qui a pris sa plume pour dénoncer « l’inacceptable », mais « la citoyenne sénégalaise tout court, choquée par vos propos, qui vous interpelle à travers cette lettre ouverte ».
source sud quotidien
82 MALHEUREUX MILLIARDS…
Le Sénateur est estime que « tout l’argent du monde, encore moins 82 malheureux milliards de F Cfa prêtés, donc remboursables avec intérêt ne suffisent pas pour souiller notre honneur et nous faire ravaler notre dignité ». Son Excellence n’en serait pas à son premier coup d’essai : « Il y a quelques temps, vous vous êtes permis une sortie époustouflante sur la situation politique et économique de notre pays. Vous venez de récidiver. Faites bien attention Excellence », lit-on dans la « lettre ouverte ».
Le 7ème Vice-Président de la Chambre Haute du Parlement assimile les « propos de Ruffin » à un « jugement de valeur totalement négatif venant du plus haut représentant de l’Etat français, au Sénégal, nous a paru déplacé, choquant voire, méprisant et insultant ». Et se pose la question : « Serait-ce trop vous demander, Excellence, que d’avoir un peu plus de respect et de considération pour le Pays dans lequel vous êtes accrédité, pour son Chef qui a bien voulu recevoir vos lettres de créances et pour son Peuple qui vous a accueilli avec son hospitalité légendaire et sa téranga coutumière ? ».
L’ERE DU PATERNALISME EST REVOLUE
Mme Sokhna Dieng Mbacké de soutenir : « l’ère du paternalisme à la Mitterrand est révolue et la coopération à la bonne franquiste de l’ère Chirac est aussi terminée. Avec le Président Nicolas Sarkozy, nous sommes dans une dynamique nouvelle de Partenariat gagnant-gagnant ». Elle reconnaît que M. Ruffin « n’est pas un diplomate de carrière » et qu’il est « entré dans la diplomatie par effraction ». Et d’ajouter : « Vous êtes un écrivain célèbre dit-on, mais un écrivain, fut-il académicien, est un artiste et un artiste reste toujours un non formaliste ». Le sénateur demande alors à son Excellence de dompter « l’artiste » qui sommeille en lui tant qu’il sera dans le rôle d’Ambassadeur : « Donc, en attendant vos mémoires sur le Sénégal, tant que vous serez dans vos habits d’Ambassadeur, faites bien attention à votre langage, à vos prises de positions ».
C’EST LA CITOYENNE CHOQUEE…
Le 7ème Vice-Président de la Chambre Haute du Parlement précise que ce n’est pas le Sénateur, encore moins la Journaliste professionnelle de la Communication qui a pris sa plume pour dénoncer « l’inacceptable », mais « la citoyenne sénégalaise tout court, choquée par vos propos, qui vous interpelle à travers cette lettre ouverte ».
source sud quotidien