Alioune Diop était né le 10 janvier 1910 à Saint-Louis du Sénégal. Il est devenu célèbre pour avoir fondé en 1947 la revue « Présence Africaine ». Pour lui rendre hommage et revisiter son œuvre, la Communauté africaine de culture, va organiser du 3 au 5 mai 2010 au Méridien Président à Dakar, un colloque international sur le thème « Alioune Diop : l’homme et l’œuvre face aux défis contemporains ». C’est ce que Makhily Gassama, Président du comité scientifique, a expliqué hier jeudi 7 janvier 2010 en faisant face à la presse à la maison de la Culture Douta Seck.
« Alioune Diop était un intellectuel, un homme dans le sens large du terme. Il était généreux. Tout pour tout le monde et rien pour lui. Il a joué un grand rôle dans l’émancipation des cultures africaines en créant durant l’époque coloniale la revue Présence Africaine. Son œuvre mérite d’être revisitée pour servir à la jeunesse africaine », a souligné Makhily Gassama, ancien ministre de la Culture du régime socialiste.
Dans le même élan, Makhily Gassama a relevé le « pragmatisme », « l’originalité » et « l’universalité » de cet homme « engagé ». Et de signaler que le colloque va se pencher sur ces différentes dimensions qui caractérisent cet homme, cet africain « épris de liberté et refusant toute forme de racisme ».
« Présence Africaine : décolonisation et devenir culturel de l’Afrique et de ses diasporas », « Peux-t-on parler aujourd’hui de Panafricanisme et de Monde Noir ? », « Le rôle des intellectuels africains et des diasporas dans l’actualisation du projet d’Alioune Diop : l’engagement en question », « Actualité du projet Présence Africaine dans la production et la diffusion des savoirs au 21e siècle ? » et « Dialogue avec les jeunes : l’actualité du projet Présence Africaine et la question de la transmission des mémoires » sont les cinq panels qui seront présentés à l’occasion de ce colloque dont les organisateurs estiment que l’historien-éditeur Alioune Diop a suscité « l’éclosion de talents qui, sans son engagement, auraient été sans doute étouffés par l’implacable machine idéologique et répressive mise en place par le système colonial ».
Il rappeler qu’Alioune Diop a été professeur de lycée chargé de cours à l’école coloniale, et chef de cabinet du Gouverneur de l4afrique occidentale française (Aof). Il avait organisé, en 1956 à la Sorbonne à Paris, le congrès des écrivains et artistes noirs qui avait réuni plusieurs intellectuels africains et de la diaspora. En 1959, la même manifestation sera tenue à Rome en Italie. Alioune Diop a été aussi avec le Président Senghor l’un des maîtres d’œuvre du premier festival mondial des arts nègres tenu à Dakar en 1966.
« Alioune Diop était un intellectuel, un homme dans le sens large du terme. Il était généreux. Tout pour tout le monde et rien pour lui. Il a joué un grand rôle dans l’émancipation des cultures africaines en créant durant l’époque coloniale la revue Présence Africaine. Son œuvre mérite d’être revisitée pour servir à la jeunesse africaine », a souligné Makhily Gassama, ancien ministre de la Culture du régime socialiste.
Dans le même élan, Makhily Gassama a relevé le « pragmatisme », « l’originalité » et « l’universalité » de cet homme « engagé ». Et de signaler que le colloque va se pencher sur ces différentes dimensions qui caractérisent cet homme, cet africain « épris de liberté et refusant toute forme de racisme ».
« Présence Africaine : décolonisation et devenir culturel de l’Afrique et de ses diasporas », « Peux-t-on parler aujourd’hui de Panafricanisme et de Monde Noir ? », « Le rôle des intellectuels africains et des diasporas dans l’actualisation du projet d’Alioune Diop : l’engagement en question », « Actualité du projet Présence Africaine dans la production et la diffusion des savoirs au 21e siècle ? » et « Dialogue avec les jeunes : l’actualité du projet Présence Africaine et la question de la transmission des mémoires » sont les cinq panels qui seront présentés à l’occasion de ce colloque dont les organisateurs estiment que l’historien-éditeur Alioune Diop a suscité « l’éclosion de talents qui, sans son engagement, auraient été sans doute étouffés par l’implacable machine idéologique et répressive mise en place par le système colonial ».
Il rappeler qu’Alioune Diop a été professeur de lycée chargé de cours à l’école coloniale, et chef de cabinet du Gouverneur de l4afrique occidentale française (Aof). Il avait organisé, en 1956 à la Sorbonne à Paris, le congrès des écrivains et artistes noirs qui avait réuni plusieurs intellectuels africains et de la diaspora. En 1959, la même manifestation sera tenue à Rome en Italie. Alioune Diop a été aussi avec le Président Senghor l’un des maîtres d’œuvre du premier festival mondial des arts nègres tenu à Dakar en 1966.