Nous voulons nous inscrire bien au contraire dans un autre registre ; nous voulons un séminaire de vérité, pour faire la critique du Benno actuel et dénoncer tous les manquements, nous voulons un séminaire pour débarrasser Benno de ses scories, de ses vieilleries, de sa mal gouvernance.
Macky SALL n’était pas mon choix lors des élections présidentielles de 2012. Mon choix était toujours Moustapha NIASS dans le cadre de Benno siggil Sénégal. Oui, je fais parti des battus des joutes présidentielles de 2012 puisque mon candidat a été battu. Cette position n’est pas celle de beaucoup de responsables de Benno SIGGIL Sénégal. Ils refusent d’admettre qu’ils ont été les grand battus de la présidentielle de 2012, ils continuent de clamer partout, qu’avec Macky, ils sont les gagnants de cette compétition et exigent de participer à la gestion du pouvoir ; ils réclament des postes comme on réclame des trophées ; tout ceci parce qu’ils se trouvent dans la majorité présidentielle par la grâce des alliances post électorales. Ceci a été voulu par Macky. Nous lui rendons grâce de cela et lui sommes reconnaissants d’avoir permis cette ouverture en direction de Benno pour lui permettre de participer à la gestion des affaires du pays. Nous lui sommes d’autant plus reconnaissant que nous savons que son parti dans l’euphorie de cette grande victoire, ne voulait pas de cette alliance. Macky lui avait perçu, dans le brouhaha, que le peuple réclamait cette alliance, réclamait cette ouverture qui seule pouvait permettre de procéder aux ruptures qu’il appelait de tous ses vœux. Les résultats de cette élection montraient que ce n’était pas un vote ordinaire, mais un véritable plébiscite. Le peuple a porté Macky en triomphe et a dit d’une manière audible qu’il voulait une rupture totale et définitive d’avec la manière de gérer les choses comme on les avait gérées durant les 12 années du magistère de Me WADE. Quant à nous, si nous sommes réellement à l’écoute du peuple comme nous aimons à le répéter souvent, nous devons tout faire pour aider le Président Macky SALL à réussir sa mission. En lui donnant le score qu’il lui a donné, le peuple qui n’a jamais rien ignoré des pratiques sous le magistère de Me WADE, l’a absous de ce qu’il a pu faire par ailleurs.
Benno Siggil Sénégal était d’abord et avant tout le grand projet pour faire partir les WADE du pouvoir. Les WADE qu’un consensus fondé sur des malentendus avait porté au pouvoir en 2000, ce qui leur avait permis de gouverner ce pays pendant 12 longues années d’une manière aberrante, en dépit du bon sens, loin des schémas connus de la bonne gouvernance. Les états majors des partis politiques dans leur grande majorité décidaient que la meilleure manière de se débarrasser de ce pouvoir, le moyen le plus rapide était de mettre Moustapha NIASS et Ousmane Tanor DIENG ensemble, de leur trouver un terrain d’entente pour gérer ce pays pendant une période transitoire. Moustapha NIASS serait le Président de la République, Tanor le premier ministre, le premier ministre dans un régime parlementaire comme défini par les Assises Nationales ; un premier ministre qui avait la réalité du pouvoir. On se méfiait du régime présidentiel pur et dur qui avait fini de mettre le pays à genoux et qui avait paupérisé toutes les couches sociales de la nation. Toutes les stratégies qu’on avait élaborées, tous les projets tissés autour de ces deux hommes allaient tomber à l’eau, car le contentieux entre eux était tellement lourd, leur égo était si démesuré, qu’on ne pouvait rien faire pour les rapprocher. Ousmane Tanor DIENG n’était pas près d’oublier les 17% de suffrage que Moustapha NIASS en 2000 a apporté à Abdoulaye WADE, consacrant la défaite définitive du PS et Moustapha NIASS se souviendra toujours de ce congrès sans débat qui consacrait l’hégémonie de Tanor qui en mettant la main sur le parti, bouclait la boucle, parce qu’il avait la maîtrise de l’Etat qu’il gérait déjà par délégation. En n’écoutant que leur égo, en refusant d’entendre la voix du peuple qui désespérément leur demandait de se tendre la main pour ne voir que l’intérêt du Sénégal, ils se sont disqualifiés eux-mêmes, ils ne peuvent plus parler au nom du peuple souverain. Ils ont organisé le fiasco, ils ont manqué leur rendez-vous avec leur peuple et avec l’histoire, ils doivent tirer les conséquences d’un tel comportement, sortir de la sphère politique et laisser la place à d’autres intervenants.
Ousmane Tanor DIENG et Moustapha NIASS ne peuvent rien construire de positif ensemble. Ils sont tellement différents. Tous le deux négatifs mais complètement différents. Leurs égos sont tellement surdimensionnés qu’ils ne peuvent pas se retrouver dans le même espace sans provoquer de catastrophe. Ils se sont retrouvés au PS et le PS a éclaté. Ils se sont retrouvés dans Benno Siggil Sénégal et Benno Siggil Sénégal a éclaté ; les voilà qui se retrouvent aujourd’hui dans Benno Bokk Yakar autour du Président Macky SALL pour, disent-ils, emmener les changements et promouvoir la démocratie, et moi je m’inquiète. Benno Bokk Yakar est tellement pleine de promesse, elle devrait être l’aboutissement de toutes les luttes entreprises pour nous débarrasser des WADE et de tout ce qui gravitait atour des WADE. Si les choses devaient continuer en l’état, l’antagonisme entre Ousmane Tanor DIENG et Moustapha NIASS détruiraient à coup sûr ces belles promesses. Ils feront très mal le moment venu. Ils feront très mal parce qu’ils vont détruire Benno Bokk Yakar et en face il n’y aura que le vide, le vide de toutes les aventures, car le PDS a été tellement bien battu par Macky SALL que ses dirigeants ne pensent pas revenir aux affaires de sitôt malgré les discours qu’ils nous servent à longueur de journée. La vérité est qu’ils ont d’autres préoccupations qui sont les audits et l’enrichissement illicite.
Voilà l’avenir qu’ils nous préparent les deux frères ennemis si Macky persiste dans son erreur et les laisse s’occuper des affaires de la cité. En polluant l’atmosphère avec leurs calculs biaisés et leurs comportements ils empêchent les nécessaires mutations que les populations attendent pour les ruptures annoncées. Ousmane Tanor DIENG et Moustapha NIASS ont refusé de jouer le rôle qu’on leur a assigné. Il ne fallait pas leur permettre de jouer d’autres rôles après cela, mais cette affaire ne concerne pas que le Président Macky SALL Benno Siggil Sénégal devait les sortir de la coalition. Il y a encore parmi nous, parmi nos dirigeants, des personnes ressources, porteurs de valeurs sûres qui ont traversé l’Histoire du Sénégal depuis les indépendances et qui ont montré que le pays pouvait compter sur eux. Je citerais simplement parmi les anciens, outre mon leader Robert SAGNA, Amath DANSOKHO, Abdoulaye BATHILY, Maguette THIAM. La plupart de ces leaders se trouvent dans Benno Siggil Sénégal. Nous leur demandons de consentir un dernier sursaut afin de sauver l’essentiel. Sauver l’essentiel en nous débarrassant de tous ces opportunistes qui n’ont en vue que leurs propres personnes, qui n’ont comme préoccupations que leurs affaires et les affaires des leurs, qui en réalité n’ont rien à faire des problèmes de nos concitoyens. Les partis respectifs de Ousmane Tanor DIENG et Moustapha NIASS, le PS et l’AFP sont les deux grandes formations de ce pays. Toutes les deux regorgent de cadres et de compétences. Nous disons aux militants de ces deux grands partis que ces deux leaders ont atteint leur seuil d’incompétence et qu’il est urgent de les remplacer. Il est grand temps que les jeunes cadres qui ont émergé prennent la relève. Nous les connaissons tous. Ils sont pleins de sciences et de talents. Ceci rendrait service à tout le monde ; au PS, à l’AFP et à toutes les autres formations du pays, car en restaurant le dialogue sincère que ces deux avaient interrompu depuis très longtemps, ces mutations, permettraient à la classe politique toute entière de franchir d’autres paliers dans l’approfondissement de la démocratie.
Gatta BA
RSD/TDS
gattabasn@yahoo.fr
Macky SALL n’était pas mon choix lors des élections présidentielles de 2012. Mon choix était toujours Moustapha NIASS dans le cadre de Benno siggil Sénégal. Oui, je fais parti des battus des joutes présidentielles de 2012 puisque mon candidat a été battu. Cette position n’est pas celle de beaucoup de responsables de Benno SIGGIL Sénégal. Ils refusent d’admettre qu’ils ont été les grand battus de la présidentielle de 2012, ils continuent de clamer partout, qu’avec Macky, ils sont les gagnants de cette compétition et exigent de participer à la gestion du pouvoir ; ils réclament des postes comme on réclame des trophées ; tout ceci parce qu’ils se trouvent dans la majorité présidentielle par la grâce des alliances post électorales. Ceci a été voulu par Macky. Nous lui rendons grâce de cela et lui sommes reconnaissants d’avoir permis cette ouverture en direction de Benno pour lui permettre de participer à la gestion des affaires du pays. Nous lui sommes d’autant plus reconnaissant que nous savons que son parti dans l’euphorie de cette grande victoire, ne voulait pas de cette alliance. Macky lui avait perçu, dans le brouhaha, que le peuple réclamait cette alliance, réclamait cette ouverture qui seule pouvait permettre de procéder aux ruptures qu’il appelait de tous ses vœux. Les résultats de cette élection montraient que ce n’était pas un vote ordinaire, mais un véritable plébiscite. Le peuple a porté Macky en triomphe et a dit d’une manière audible qu’il voulait une rupture totale et définitive d’avec la manière de gérer les choses comme on les avait gérées durant les 12 années du magistère de Me WADE. Quant à nous, si nous sommes réellement à l’écoute du peuple comme nous aimons à le répéter souvent, nous devons tout faire pour aider le Président Macky SALL à réussir sa mission. En lui donnant le score qu’il lui a donné, le peuple qui n’a jamais rien ignoré des pratiques sous le magistère de Me WADE, l’a absous de ce qu’il a pu faire par ailleurs.
Benno Siggil Sénégal était d’abord et avant tout le grand projet pour faire partir les WADE du pouvoir. Les WADE qu’un consensus fondé sur des malentendus avait porté au pouvoir en 2000, ce qui leur avait permis de gouverner ce pays pendant 12 longues années d’une manière aberrante, en dépit du bon sens, loin des schémas connus de la bonne gouvernance. Les états majors des partis politiques dans leur grande majorité décidaient que la meilleure manière de se débarrasser de ce pouvoir, le moyen le plus rapide était de mettre Moustapha NIASS et Ousmane Tanor DIENG ensemble, de leur trouver un terrain d’entente pour gérer ce pays pendant une période transitoire. Moustapha NIASS serait le Président de la République, Tanor le premier ministre, le premier ministre dans un régime parlementaire comme défini par les Assises Nationales ; un premier ministre qui avait la réalité du pouvoir. On se méfiait du régime présidentiel pur et dur qui avait fini de mettre le pays à genoux et qui avait paupérisé toutes les couches sociales de la nation. Toutes les stratégies qu’on avait élaborées, tous les projets tissés autour de ces deux hommes allaient tomber à l’eau, car le contentieux entre eux était tellement lourd, leur égo était si démesuré, qu’on ne pouvait rien faire pour les rapprocher. Ousmane Tanor DIENG n’était pas près d’oublier les 17% de suffrage que Moustapha NIASS en 2000 a apporté à Abdoulaye WADE, consacrant la défaite définitive du PS et Moustapha NIASS se souviendra toujours de ce congrès sans débat qui consacrait l’hégémonie de Tanor qui en mettant la main sur le parti, bouclait la boucle, parce qu’il avait la maîtrise de l’Etat qu’il gérait déjà par délégation. En n’écoutant que leur égo, en refusant d’entendre la voix du peuple qui désespérément leur demandait de se tendre la main pour ne voir que l’intérêt du Sénégal, ils se sont disqualifiés eux-mêmes, ils ne peuvent plus parler au nom du peuple souverain. Ils ont organisé le fiasco, ils ont manqué leur rendez-vous avec leur peuple et avec l’histoire, ils doivent tirer les conséquences d’un tel comportement, sortir de la sphère politique et laisser la place à d’autres intervenants.
Ousmane Tanor DIENG et Moustapha NIASS ne peuvent rien construire de positif ensemble. Ils sont tellement différents. Tous le deux négatifs mais complètement différents. Leurs égos sont tellement surdimensionnés qu’ils ne peuvent pas se retrouver dans le même espace sans provoquer de catastrophe. Ils se sont retrouvés au PS et le PS a éclaté. Ils se sont retrouvés dans Benno Siggil Sénégal et Benno Siggil Sénégal a éclaté ; les voilà qui se retrouvent aujourd’hui dans Benno Bokk Yakar autour du Président Macky SALL pour, disent-ils, emmener les changements et promouvoir la démocratie, et moi je m’inquiète. Benno Bokk Yakar est tellement pleine de promesse, elle devrait être l’aboutissement de toutes les luttes entreprises pour nous débarrasser des WADE et de tout ce qui gravitait atour des WADE. Si les choses devaient continuer en l’état, l’antagonisme entre Ousmane Tanor DIENG et Moustapha NIASS détruiraient à coup sûr ces belles promesses. Ils feront très mal le moment venu. Ils feront très mal parce qu’ils vont détruire Benno Bokk Yakar et en face il n’y aura que le vide, le vide de toutes les aventures, car le PDS a été tellement bien battu par Macky SALL que ses dirigeants ne pensent pas revenir aux affaires de sitôt malgré les discours qu’ils nous servent à longueur de journée. La vérité est qu’ils ont d’autres préoccupations qui sont les audits et l’enrichissement illicite.
Voilà l’avenir qu’ils nous préparent les deux frères ennemis si Macky persiste dans son erreur et les laisse s’occuper des affaires de la cité. En polluant l’atmosphère avec leurs calculs biaisés et leurs comportements ils empêchent les nécessaires mutations que les populations attendent pour les ruptures annoncées. Ousmane Tanor DIENG et Moustapha NIASS ont refusé de jouer le rôle qu’on leur a assigné. Il ne fallait pas leur permettre de jouer d’autres rôles après cela, mais cette affaire ne concerne pas que le Président Macky SALL Benno Siggil Sénégal devait les sortir de la coalition. Il y a encore parmi nous, parmi nos dirigeants, des personnes ressources, porteurs de valeurs sûres qui ont traversé l’Histoire du Sénégal depuis les indépendances et qui ont montré que le pays pouvait compter sur eux. Je citerais simplement parmi les anciens, outre mon leader Robert SAGNA, Amath DANSOKHO, Abdoulaye BATHILY, Maguette THIAM. La plupart de ces leaders se trouvent dans Benno Siggil Sénégal. Nous leur demandons de consentir un dernier sursaut afin de sauver l’essentiel. Sauver l’essentiel en nous débarrassant de tous ces opportunistes qui n’ont en vue que leurs propres personnes, qui n’ont comme préoccupations que leurs affaires et les affaires des leurs, qui en réalité n’ont rien à faire des problèmes de nos concitoyens. Les partis respectifs de Ousmane Tanor DIENG et Moustapha NIASS, le PS et l’AFP sont les deux grandes formations de ce pays. Toutes les deux regorgent de cadres et de compétences. Nous disons aux militants de ces deux grands partis que ces deux leaders ont atteint leur seuil d’incompétence et qu’il est urgent de les remplacer. Il est grand temps que les jeunes cadres qui ont émergé prennent la relève. Nous les connaissons tous. Ils sont pleins de sciences et de talents. Ceci rendrait service à tout le monde ; au PS, à l’AFP et à toutes les autres formations du pays, car en restaurant le dialogue sincère que ces deux avaient interrompu depuis très longtemps, ces mutations, permettraient à la classe politique toute entière de franchir d’autres paliers dans l’approfondissement de la démocratie.
Gatta BA
RSD/TDS
gattabasn@yahoo.fr