Il se dit sympathisant de Wade et fils et c’est d’ailleurs dans ce sens qu’il affirme travailler avec le président de la République. Ainsi, Amadou Diagne, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait créé en 2007 le Forum des opérateurs économiques pour la génération du concret (Fogec). Les choses ne s’étant pas déroulées comme il voulait, il trouve une nouvelle dénomination en 2008. Le sigle reste, mais Fogec devient le Forum des opérateurs pour la garantie de l’émergence économique. Seulement, cet « opérateur économique » peine à rembourser les 14 millions de francs qu’il avait réussi à subtiliser à la dame Fatou Camara. Tout au moins, celle-ci, l’accusant d’avoir usé de subterfuge pour lui soutirer son argent, a saisi la justice, qui lui a envoyé une citation directe, le poursuivant pour les chefs d’escroquerie et d’abus de confiance. L’affaire a été évoquée hier, devant le Tribunal correctionnel.
Le prévenu n’ayant pas comparu, il a été jugé par défaut. Les faits, à en croire la dame Fatou Camara, remontent à 2006. Employée de maison ayant tout de même réussi à réunir certaines économies, celle-ci avait croisé « l’opérateur économique » au domicile de son patron. C’est ainsi qu’elle l’a plus tard sollicité pour l’achat d’une villa du fait qu’Amadou Diagne est le directeur de l’Agence immobilière Somisci Sarl. Ce dernier de lui proposer une villa à Mbao, précisément le lot n°27. Un premier versement est alors effectué de l’ordre de 6 millions de francs, dans un compte bancaire. Par la suite, toujours selon Fatou Camara, Diagne lui propose de verser directement l’argent au niveau de l’Agence, lui faisant ainsi des décharges. Seulement, comme s’il est dans le besoin, Amadou Diagne ne s’est pas gêné pour se rendre jusque chez la dame, d’après celle-ci. Tout ça, pour lui demander de l’argent, sans invoquer un quelconque prétexte. 14.400.000 francs lui ont ainsi été versés.
Mais, après coup, il fait le black-out total, ne répondant plus aux appels téléphoniques, selon les déclarations de la plaignante, qui reste complètement déboussolée. Pas de villa, pas d’argent. Une première plainte a d’abord été déposée le 15 Octobre 2008. Et, comme pour la snober, Amadou Diagne ne respecte même pas les accords résultant des médiations pénales qui s’en sont suivies. « Plusieurs médiations pénales ont été faites, mais en vain », se plaint Me Cheikh Amadou Ndiaye, le conseil de la dame. L’avocat d’ajouter à l’endroit du Tribunal, « cette pauvre femme compte sur vous. Vous êtes son dernier recours et vous pouvez mettre fin à cette culture de l’impunité ». En tout cas, pour être restée tout ce temps sans recevoir ni la clé d’une villa ni son argent, Fatou Camara ne compte pas y aller de main morte. Elle réclame, par la voix de son conseil, 30 millions F Cfa pour les dommages et intérêts. Le Parquet ayant requis l’application de la loi, le juge rendra son verdict le 6 Mai prochain.
Alassane DRAME l'asquotidien
Le prévenu n’ayant pas comparu, il a été jugé par défaut. Les faits, à en croire la dame Fatou Camara, remontent à 2006. Employée de maison ayant tout de même réussi à réunir certaines économies, celle-ci avait croisé « l’opérateur économique » au domicile de son patron. C’est ainsi qu’elle l’a plus tard sollicité pour l’achat d’une villa du fait qu’Amadou Diagne est le directeur de l’Agence immobilière Somisci Sarl. Ce dernier de lui proposer une villa à Mbao, précisément le lot n°27. Un premier versement est alors effectué de l’ordre de 6 millions de francs, dans un compte bancaire. Par la suite, toujours selon Fatou Camara, Diagne lui propose de verser directement l’argent au niveau de l’Agence, lui faisant ainsi des décharges. Seulement, comme s’il est dans le besoin, Amadou Diagne ne s’est pas gêné pour se rendre jusque chez la dame, d’après celle-ci. Tout ça, pour lui demander de l’argent, sans invoquer un quelconque prétexte. 14.400.000 francs lui ont ainsi été versés.
Mais, après coup, il fait le black-out total, ne répondant plus aux appels téléphoniques, selon les déclarations de la plaignante, qui reste complètement déboussolée. Pas de villa, pas d’argent. Une première plainte a d’abord été déposée le 15 Octobre 2008. Et, comme pour la snober, Amadou Diagne ne respecte même pas les accords résultant des médiations pénales qui s’en sont suivies. « Plusieurs médiations pénales ont été faites, mais en vain », se plaint Me Cheikh Amadou Ndiaye, le conseil de la dame. L’avocat d’ajouter à l’endroit du Tribunal, « cette pauvre femme compte sur vous. Vous êtes son dernier recours et vous pouvez mettre fin à cette culture de l’impunité ». En tout cas, pour être restée tout ce temps sans recevoir ni la clé d’une villa ni son argent, Fatou Camara ne compte pas y aller de main morte. Elle réclame, par la voix de son conseil, 30 millions F Cfa pour les dommages et intérêts. Le Parquet ayant requis l’application de la loi, le juge rendra son verdict le 6 Mai prochain.
Alassane DRAME l'asquotidien