« Il est temps qu’on mette en place une Ceni) ». Ainsi, de l’avis du président de la Commission électorale départementale autonome de Diourbel (Ceda), l’administration doit être exclue de l’organisation des élections pour plus de transparence. Si Me Assane Dioma Ndiaye souhaite la suppression de l’actuelle Cena, c’est à cause de l’affaire de Ndindy et Ndoulo. Deux localités où la coalition Sopi2009 a déposé ses listes après avoir été déclarées forcloses. Et malgré les constations de la Ceda qui a demandé l’invalidation de ces listes, la Cour d’appel a débouté l’opposition qui avait introduit un recours au niveau de cette juridiction.
Toutefois, contrairement aux allégations du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur qui a soutenu que le débat est clos, l’invité de Sud Fm a laissé entendre que cette affaire est loin de l’être, car, la Cour de cassation a été saisie.
Par ailleurs, Me Assane Dioma Ndiaye a fait un diagnostic de la situation des droits de l’homme au Sénégal. Pour le président de l’Organisation nationale des droits de l’homme, notre pays a régressé dans ce sens, avec notamment, l’interdiction récurrente des marches, les cas de tortures au niveau des commissariats de police et brigades de gendarmerie. D’ailleurs renseigne-t-il, lors de la convention sur les droits de l’homme qui s’est déroulée récemment à Genève, notre pays a été au centre des interventions. Mieux, soutient-il, il a failli créer un incident diplomatique, car, la France avait proposé la suppression des articles 80 et 319 du code pénal. Allusion faite à l’arrestation de journalistes et à l’affaire des homosexuels de Mbao.
En effet, l’article 80 communément "article fourre tout" par excellence, est un texte, qui punit de trois à cinq ans de prison les auteurs de manœuvres ou d’actes qui compromettent la sécurité publique, discréditent les institutions ou enfreignent les lois du Sénégal, est peu précis et peut être aisément invoqué contre tout journaliste critique à l’égard du gouvernement. Il prévoit notamment que "sur réquisition écrite du procureur de la république, le juge d’instruction est tenu de délivrer un mandat de dépot".
L’article 319 est relatif à l’homosexualité. Même si le délit d’homosexualité n’existe pas, l’article 319 interdit les actes impudiques et actes contre nature.
Concernant les cas de tortures, l’’idée d’envoyer dans notre pays des inspecteurs spéciaux de l’Onu avait été émise.
- Par ZAHRA -
Toutefois, contrairement aux allégations du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur qui a soutenu que le débat est clos, l’invité de Sud Fm a laissé entendre que cette affaire est loin de l’être, car, la Cour de cassation a été saisie.
Par ailleurs, Me Assane Dioma Ndiaye a fait un diagnostic de la situation des droits de l’homme au Sénégal. Pour le président de l’Organisation nationale des droits de l’homme, notre pays a régressé dans ce sens, avec notamment, l’interdiction récurrente des marches, les cas de tortures au niveau des commissariats de police et brigades de gendarmerie. D’ailleurs renseigne-t-il, lors de la convention sur les droits de l’homme qui s’est déroulée récemment à Genève, notre pays a été au centre des interventions. Mieux, soutient-il, il a failli créer un incident diplomatique, car, la France avait proposé la suppression des articles 80 et 319 du code pénal. Allusion faite à l’arrestation de journalistes et à l’affaire des homosexuels de Mbao.
En effet, l’article 80 communément "article fourre tout" par excellence, est un texte, qui punit de trois à cinq ans de prison les auteurs de manœuvres ou d’actes qui compromettent la sécurité publique, discréditent les institutions ou enfreignent les lois du Sénégal, est peu précis et peut être aisément invoqué contre tout journaliste critique à l’égard du gouvernement. Il prévoit notamment que "sur réquisition écrite du procureur de la république, le juge d’instruction est tenu de délivrer un mandat de dépot".
L’article 319 est relatif à l’homosexualité. Même si le délit d’homosexualité n’existe pas, l’article 319 interdit les actes impudiques et actes contre nature.
Concernant les cas de tortures, l’’idée d’envoyer dans notre pays des inspecteurs spéciaux de l’Onu avait été émise.
- Par ZAHRA -