Le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps) a soutenu avec force, le samedi 07 novembre, lors d’une conférence animée à New York, qu’en ces temps de montée des périls, l’indispensable unité d’action de Benno Siggil Senegaal doit être désormais bâtie sur de nouvelles lignes convergentes. Pour lui, partis politiques, syndicats, mouvements de la société civile, doivent tous se retrouver dans une unité d’action autour de nouvelles offres sociales. « Pour ce faire, nous devons impérativement nous ouvrir aux forces politiques et sociales, aux intellectuels, aux masses rurales et ouvrières, aux travailleurs des secteurs non structurés, aux étudiants et élèves, et à toute la majorité silencieuse des Sénégalais, afin que, tous ensemble, nous mettions un terme à l’expérience libérale qui a fini de gangrener notre pays », dit-il.
Projet politique alternatif
Pour le patron des socialistes, « Si l’unité est un défi, et Bennoo le cadre par lequel nous le relèverons, le deuxième impératif auquel nous devons satisfaire porte sur le projet politique alternatif ».
Un projet alternatif doit, selon Ousmane Tanor Dieng, être élaboré afin de « convaincre définitivement les Sénégalaises et les Sénégalais que Bennoo n’est pas une coalition conjoncturelle, qu’elle n’est pas seulement une coalition électorale mais que Bennoo est bien une coalition de gouvernement et que ses composantes sont prêtes à diriger ensemble le pays en mettant en place des institutions fondées sur l’éthique et en assurant la pérennité du fonctionnement de la République et de la démocratie dans tous les domaines de la vie politique, économique et sociale », note Ousmane Tanor Dieng.
Rêves brisés, espoirs trahis, destins confisqués…
Le Secrétaire général du Ps a procédé à une analyse de la situation nationale pour mesurer « la gravité de la séquence que nous vivons, à un moment crucial où se joue le destin de notre pays et à un moment où les lignes de fracture ont dégénéré pour devenir des voies sans issue, obstruées par une gouvernance toxique qui mène notre pays vers le chaos ». Il soutient que « jamais dans notre histoire commune, « nous n’avons été confrontés à une telle violence avec des rêves brisés, des espoirs trahis, des vies volées, des destins confisqués ; tout se passe comme si le peuple sénégalais était condamné à une fatalité qui lui coupe les ailes et rend illusoire toute aspiration à une vie décente ». Il ajoute qu’en presque dix ans, Abdoulaye Wade et son régime ont détruit « tout ce qu’ensemble, nous avons construit, avec patience et intelligence ».
Institutions, finances, libertés, cherté du coût de la vie….
Il a parlé des institutions de la République qui sont toutes dévoyées depuis qu’elles reposent sur un « système monocentriste fondé sur une hégémonie présidentielle qui écrase tous les autres pouvoirs et depuis qu’elles sont destinées à servir d’instruments politiques à l’agenda personnel d’Abdoulaye Wade ».
Et pour ce qui est des libertés et de la sécurité, dit-il, elles menacées par « une violence d’Etat suscitée, alimentée et encouragée par ceux qui ont justement la charge de les protéger et de garantir leur existence et leur exercice ».
Quant à la Constitution et les normes démocratiques elle font l’objet, selon Ousmane Tanor Dieng, « par un abus systématique de majorité, de tripatouillages indécents et de manipulations politiciennes qui jettent un discrédit définitif sur notre démocratie ».
Concernant les finances publiques, elles sont « fortement éprouvées par une mal gouvernance endémique qui organise les circuits de détournements et de ponctions de deniers publics ainsi que la spoliation du patrimoine public national ».
Le socialiste en chef s’est aussi intéressé aux conditions de vie des populations qui « se dégradent de jour en jour ainsi qu’en témoignent la paupérisation du monde rural par les effets des multiples campagnes agricoles ratées et la perte du pouvoir d’achat fortement érodé par la hausse vertigineuse des prix des denrées et produits de première nécessité »
Inversion des valeurs et perversions du référentiel…
Mais s’il y a une chose qui inquiète le socialiste, « c’est, sans aucun doute, cette inversion des valeurs et cette perversion du référentiel éthique qui consacrent une hégémonie des contrevaleurs et donnent du Sénégal l’image honteuse d’un pays miné par des pratiques immorales ». Le patron du Ps soutient que « nos valeurs ont volé en éclats, emportées par une subversion institutionnalisée et par le culte de l’argent corrupteur, considéré par le régime d’Abdoulaye Wade comme étant la mesure de toute chose. La vérité est que si notre pays en est arrivé à ce niveau de recul, c’est principalement à cause d’un mode de gouvernance qui n’obéit à aucune éthique et ne se donne aucune limite morale ».
Sordide affaire « Alex Segura/ Abdoulaye Wade »
Et pour lui il n’y a pas, à cet égard, meilleur indicateur que cette « sordide affaire « Alex Segura/Abdoulaye Wade » qui met, tristement, au devant de la scène le Président de la République en personne ».
Il dément Me Wade lorsque que ce dernier affirme que la « cola » est une pratique courant au palais de la République. « Bien entendu, ces propos sont faux ; dans la tradition républicaine sénégalaise, ce sont des tapisseries de Thiès, des baobabs en bronze et des tableaux d’art qui sont offerts à nos hôtes ». Et d’ajouter : « Qu’il sache que si la légendaire Téranga sénégalaise est bonne fille, et peut avoir, au besoin, bon dos, il lui manquera toujours pour servir à grimer le crime le plus abject sous le masque de l’innocent présent de bienséance »
Nouvel acte de parjure
Pour Ousmane Tanor Dieng, « Me Wade pose, avec cette affaire, un nouvel acte de parjure et de haute trahison qui pourrait le conduire, aujourd’hui ou demain, devant la Haute Cour de Justice. D’ailleurs, dans un système démocratique qui se respecte, l’Assemblée Nationale et le pouvoir judiciaire devraient être déjà à l’œuvre pour l’y attraire ». Le numéro un du Ps a rappelé d’autres scandales : la cession du domaine foncier de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor à un privé ; le Monument de la Renaissance Africaine, l’Anoci, etc.
source sud quotidien
Projet politique alternatif
Pour le patron des socialistes, « Si l’unité est un défi, et Bennoo le cadre par lequel nous le relèverons, le deuxième impératif auquel nous devons satisfaire porte sur le projet politique alternatif ».
Un projet alternatif doit, selon Ousmane Tanor Dieng, être élaboré afin de « convaincre définitivement les Sénégalaises et les Sénégalais que Bennoo n’est pas une coalition conjoncturelle, qu’elle n’est pas seulement une coalition électorale mais que Bennoo est bien une coalition de gouvernement et que ses composantes sont prêtes à diriger ensemble le pays en mettant en place des institutions fondées sur l’éthique et en assurant la pérennité du fonctionnement de la République et de la démocratie dans tous les domaines de la vie politique, économique et sociale », note Ousmane Tanor Dieng.
Rêves brisés, espoirs trahis, destins confisqués…
Le Secrétaire général du Ps a procédé à une analyse de la situation nationale pour mesurer « la gravité de la séquence que nous vivons, à un moment crucial où se joue le destin de notre pays et à un moment où les lignes de fracture ont dégénéré pour devenir des voies sans issue, obstruées par une gouvernance toxique qui mène notre pays vers le chaos ». Il soutient que « jamais dans notre histoire commune, « nous n’avons été confrontés à une telle violence avec des rêves brisés, des espoirs trahis, des vies volées, des destins confisqués ; tout se passe comme si le peuple sénégalais était condamné à une fatalité qui lui coupe les ailes et rend illusoire toute aspiration à une vie décente ». Il ajoute qu’en presque dix ans, Abdoulaye Wade et son régime ont détruit « tout ce qu’ensemble, nous avons construit, avec patience et intelligence ».
Institutions, finances, libertés, cherté du coût de la vie….
Il a parlé des institutions de la République qui sont toutes dévoyées depuis qu’elles reposent sur un « système monocentriste fondé sur une hégémonie présidentielle qui écrase tous les autres pouvoirs et depuis qu’elles sont destinées à servir d’instruments politiques à l’agenda personnel d’Abdoulaye Wade ».
Et pour ce qui est des libertés et de la sécurité, dit-il, elles menacées par « une violence d’Etat suscitée, alimentée et encouragée par ceux qui ont justement la charge de les protéger et de garantir leur existence et leur exercice ».
Quant à la Constitution et les normes démocratiques elle font l’objet, selon Ousmane Tanor Dieng, « par un abus systématique de majorité, de tripatouillages indécents et de manipulations politiciennes qui jettent un discrédit définitif sur notre démocratie ».
Concernant les finances publiques, elles sont « fortement éprouvées par une mal gouvernance endémique qui organise les circuits de détournements et de ponctions de deniers publics ainsi que la spoliation du patrimoine public national ».
Le socialiste en chef s’est aussi intéressé aux conditions de vie des populations qui « se dégradent de jour en jour ainsi qu’en témoignent la paupérisation du monde rural par les effets des multiples campagnes agricoles ratées et la perte du pouvoir d’achat fortement érodé par la hausse vertigineuse des prix des denrées et produits de première nécessité »
Inversion des valeurs et perversions du référentiel…
Mais s’il y a une chose qui inquiète le socialiste, « c’est, sans aucun doute, cette inversion des valeurs et cette perversion du référentiel éthique qui consacrent une hégémonie des contrevaleurs et donnent du Sénégal l’image honteuse d’un pays miné par des pratiques immorales ». Le patron du Ps soutient que « nos valeurs ont volé en éclats, emportées par une subversion institutionnalisée et par le culte de l’argent corrupteur, considéré par le régime d’Abdoulaye Wade comme étant la mesure de toute chose. La vérité est que si notre pays en est arrivé à ce niveau de recul, c’est principalement à cause d’un mode de gouvernance qui n’obéit à aucune éthique et ne se donne aucune limite morale ».
Sordide affaire « Alex Segura/ Abdoulaye Wade »
Et pour lui il n’y a pas, à cet égard, meilleur indicateur que cette « sordide affaire « Alex Segura/Abdoulaye Wade » qui met, tristement, au devant de la scène le Président de la République en personne ».
Il dément Me Wade lorsque que ce dernier affirme que la « cola » est une pratique courant au palais de la République. « Bien entendu, ces propos sont faux ; dans la tradition républicaine sénégalaise, ce sont des tapisseries de Thiès, des baobabs en bronze et des tableaux d’art qui sont offerts à nos hôtes ». Et d’ajouter : « Qu’il sache que si la légendaire Téranga sénégalaise est bonne fille, et peut avoir, au besoin, bon dos, il lui manquera toujours pour servir à grimer le crime le plus abject sous le masque de l’innocent présent de bienséance »
Nouvel acte de parjure
Pour Ousmane Tanor Dieng, « Me Wade pose, avec cette affaire, un nouvel acte de parjure et de haute trahison qui pourrait le conduire, aujourd’hui ou demain, devant la Haute Cour de Justice. D’ailleurs, dans un système démocratique qui se respecte, l’Assemblée Nationale et le pouvoir judiciaire devraient être déjà à l’œuvre pour l’y attraire ». Le numéro un du Ps a rappelé d’autres scandales : la cession du domaine foncier de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor à un privé ; le Monument de la Renaissance Africaine, l’Anoci, etc.
source sud quotidien