Ce n’est point un poison d’avril encore moins de la fiction. Mais plutôt un triste fait divers, qui porte les empreintes d’un maire de Benno Siggil Sénégal à la tête d’une Commune d’arrondissement de Dakar. En effet, après les pratiques peu orthodoxes dans l’allocation de l’assistance aux sinistrés dont sont accusés les élus de la Patte d’Oie et de Médina, c’est au tour d’un autre maire d’inscrire tristement son nom dans l’histoire. Issu des rangs de Benno Siggil Sénégal, le premier magistrat (dont on ne saurait révéler l’identité, car n’ayant pas pu entrer en contact avec lui, depuis 48 heures), est l’objet d’une plainte pour refus de reconnaître la paternité d’un enfant qu’il a contracté avec une fille. Selon des sources dignes de foi, l’élu en question, inspiré par on ne sait quel diable, a refusé être le père d’un enfant qu’il a eu avec une charmante fille. Ce, après avoir d’abord reconnu devant une délégation de notables avoir effectivement engrossé la fille. Mais aussi avait-il pris en charge les frais de maternité de la pauvre dame. Avant de se rétracter.
Pire, l’élu est allé sur les fichiers de l’Etat civil, déclarer le nouveau-né sous le nom de son propre frère. Et quand la plainte avec constitution de partie civile pour faux lui a été envoyée par l’avocat de la fille, il a vite envoyé une délégation de notables, histoire de proposer une solution de sortie de crise à la famille de la fille. Laquelle famille, très remontée contre l’attitude irresponsable de l’opposant, est décidée à aller jusqu’au bout, dans ce qu’elle considère comme un double affront.
Les mêmes sources d’ajouter : « lasse de courir derrière le maire, qui ne veut plus rien comprendre, la fille est contrainte de s’attacher les services d’un avocat, pour traîner son bourreau dans la boue ». Alors, sauf revirement de situation, le maire devra répondre du délit à lui collé devant les tribunaux. Autant dire que ce fait rarissime, risque à nouveau, de mettre sous les rampes de l’actualité, le côté lugubre de certains élus de Benno. Lesquels élus ne sont pas si différents de certains libéraux, crédités d’un penchant ostentatoire pour les faits divers érotiques. Reste maintenant à savoir si le maire ne va pas faire volte-face, en revenant sur sa décision de renier son sang, histoire de ne pas voir sa vie privée étalée sur la place publique.
Daouda THIAM l'asquotidien
Pire, l’élu est allé sur les fichiers de l’Etat civil, déclarer le nouveau-né sous le nom de son propre frère. Et quand la plainte avec constitution de partie civile pour faux lui a été envoyée par l’avocat de la fille, il a vite envoyé une délégation de notables, histoire de proposer une solution de sortie de crise à la famille de la fille. Laquelle famille, très remontée contre l’attitude irresponsable de l’opposant, est décidée à aller jusqu’au bout, dans ce qu’elle considère comme un double affront.
Les mêmes sources d’ajouter : « lasse de courir derrière le maire, qui ne veut plus rien comprendre, la fille est contrainte de s’attacher les services d’un avocat, pour traîner son bourreau dans la boue ». Alors, sauf revirement de situation, le maire devra répondre du délit à lui collé devant les tribunaux. Autant dire que ce fait rarissime, risque à nouveau, de mettre sous les rampes de l’actualité, le côté lugubre de certains élus de Benno. Lesquels élus ne sont pas si différents de certains libéraux, crédités d’un penchant ostentatoire pour les faits divers érotiques. Reste maintenant à savoir si le maire ne va pas faire volte-face, en revenant sur sa décision de renier son sang, histoire de ne pas voir sa vie privée étalée sur la place publique.
Daouda THIAM l'asquotidien