Pour le retour de la paix dans la Casamance en proie à une rébellion armée depuis 1982, avec les éléments du Mouvement des forces démocratique de la Casamance (Mfdc) qui y affrontent les forces de sécurité nationales, il faut que les deux parties engagent des négociations diretces, sans intermédiaires. C’est la position exprimée par Amnesty international aujourd’hui, à l’occasion de la journée internationale de la paix.
"Amnesty International Sénégal appelle le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratique de la Casamance (Mfdc) à engager des négociations directes pour mettre fin au conflit qui sévit en Casamance depuis 1982", lit-on dans un communiqué rendu public par la section sénégalaise de l’organisation qui ajoute : "Il est donc urgent que le gouvernement mette fin à son approche actuelle, qui a montré ses limites, pour engager des négociations directes et sans intermédiaires avec le Mfdc en vue d’un retour définitif de la paix en Casamance."
Seulement, ces négociations directes doivent être précédées d’un dialogue entre les différentes factions rebelles. C’est pourquoi, Amnesty invite le Gouvernement à "faciliter, au besoin avec l’aide de pays amis, les retrouvailles inter-Mfdc posées comme préalable aux négociations par les deux parties."
La section sénégalaise d’Amnesty international rappelle que la crise casamançaise, vieille de 28 ans, est durement ressentie par "la population casamançaise (qui) a payé et continue de payer un lourd tribut à ce conflit."
En effet, "outre les morts et les mutilés que la région continue d’enregistrer, quelque 6000 casamançais sont toujours réfugiés en Guinée Bissau et 6900 autres sont réfugiés en Gambie selon le Hcr."
En plus, "des milliers de déplacés internes, ayant laissé derrière eux tous leurs moyens de subsistance, vivent dans la plus grande précarité à Ziguinchor et dans d’autres villes de la région."
Ce qui amène Amnesty international à suggérer que "l’incidence de ce conflit, en termes d’effort de guerre et de blocage des activités productives, sur la croissance économique du pays mérite également d’être étudiée et portée à la connaissance des sénégalais."
"Amnesty International Sénégal appelle le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratique de la Casamance (Mfdc) à engager des négociations directes pour mettre fin au conflit qui sévit en Casamance depuis 1982", lit-on dans un communiqué rendu public par la section sénégalaise de l’organisation qui ajoute : "Il est donc urgent que le gouvernement mette fin à son approche actuelle, qui a montré ses limites, pour engager des négociations directes et sans intermédiaires avec le Mfdc en vue d’un retour définitif de la paix en Casamance."
Seulement, ces négociations directes doivent être précédées d’un dialogue entre les différentes factions rebelles. C’est pourquoi, Amnesty invite le Gouvernement à "faciliter, au besoin avec l’aide de pays amis, les retrouvailles inter-Mfdc posées comme préalable aux négociations par les deux parties."
La section sénégalaise d’Amnesty international rappelle que la crise casamançaise, vieille de 28 ans, est durement ressentie par "la population casamançaise (qui) a payé et continue de payer un lourd tribut à ce conflit."
En effet, "outre les morts et les mutilés que la région continue d’enregistrer, quelque 6000 casamançais sont toujours réfugiés en Guinée Bissau et 6900 autres sont réfugiés en Gambie selon le Hcr."
En plus, "des milliers de déplacés internes, ayant laissé derrière eux tous leurs moyens de subsistance, vivent dans la plus grande précarité à Ziguinchor et dans d’autres villes de la région."
Ce qui amène Amnesty international à suggérer que "l’incidence de ce conflit, en termes d’effort de guerre et de blocage des activités productives, sur la croissance économique du pays mérite également d’être étudiée et portée à la connaissance des sénégalais."