Autrefois ,une fois l’union scellée , les deux partenaires comprenaient avoir le devoir moral de s’aimer , s’aider, de se faire confiance etc.…ces engagements exigeaient des critères de sélection qui mettaient en avant non la beauté physique qui ne fait qu’attirer et qui est éphémère mais les vertus telles que le NGOR ,LE JOOM et surtout le MOUGNE .ce qui voulait dire que l’homme ne pouvait en aucune façon se livrer à un tâtonnement dans son choix , son choix ne saurait se porter que sur une fille qu’il connait ou dont les origines familiales sont connues et respectées.
Si autrefois le mariage était un contrat à durée indéterminée qui bravait toutes les vicissitudes de la vie, force est de reconnaitre que dans le milieu des modou-modou la plupart des unions naissent et meurent tel un météore. En effet l’échec qui est en passe d’être la règle et non l’exception pour ce qui concerne le ménage des sénégalais de l’extérieur, mérite étude et attention. Dans les différentes diasporas ce qui attire l’attention de l’observateur le moins attentif c’est ce fort taux de divorce. Le plus souvent le pauvre modou-modou qui laisse sa femme au pays se défonce pour la mettre dans des conditions optimales. Alors que lui brave la rigueur des hivers et le sale caractère des blancs rien que pour assurer les envois d’argents régulièrement, le plus souvent se trouve surpris par une femme qui, soit étant lasse d’attendre ou bien ne ressentant rien pour lui, tombe enceinte d’un autre homme. Situation qui ne laisse aucun choix au pauvre modou qui décrète le divorce sans trop réfléchir.
L’autre catégorie de modou-modou est formée par ceux qui ont choisi d’emmener leurs femmes auprès d’eux en occident. Mais ce que l’on note le plus souvent est que ces ménages volent en éclat seulement quelques temps après l’arrivée de la femme.
Ce phénomène est tellement fréquent, tellement regrettable qu’en notre sens mérite d’en étudier les causes.
Ce que l’on note c’est que La plupart des modou-modou bravent toute logique dans leur processus de mariage.
. Ils se marient n’importe comment et avec n’importe qui. Certains immigrés après une dure journée de labeur se regroupent dans un salon étroit regardant des cassettes de mariage, baptêmes ou autre dans le but de repérer leur future femme. Le plus souvent leur choix se portent sur la fille la plus belle et ne cherchant à savoir ni ses origines ni son caractère, cherchent à avoir par tous les moyens son numéro de téléphone afin de la joindre. Certains même m’apprend-t-on va jusqu’à acquérir le numéro de certaines filles moyennant des dizaines d’euros. Ainsi commença la relation qui bien entendu n’est basée que sur l’argent et le mensonge .car ni l’un ni l’autre ne peut avoir les preuves de ce qu’il avance ; chacun d’eux mentant à lui –même et à son prochain dans le but de lui soutirer des sous pour la fille et de l’arracher des bras de l’homme qu’elle aime réellement pour le modou-modou.ainsi un mensonge après l’autre ils scellèrent le mariage et le plus souvent sans même se voir. À vrai dire un mariage scellé ainsi ne saurait faire long .en effet ou il éclate au pays par un scandale d’adultère ou la naissance d’un bébé dont le père se trouve être un autre. Pire certaines femmes après le mariage mettent en branle un plan qui consiste à se libérer de leur époux pour qui en réalité elles ne ressentent rien du tout.
d’autres modou-modou encore plus inspirés ,une fois en vacance au pays fréquentent les boites de nuit et autres lieux de rencontre pour étaler leur savoir faire qui n’est rien d’autre que mettre en avant l’argument financier à la place de celui moral qui est la base de toute relation digne de ce nom
En général ceux qui jouent aux généreux et aux grands messieurs au pays sont ceux dont la vie frise celle du clochard ici en Europe, c’est celui qui refuse d’aider son prochain qui est fauché par la crise, c’est cet égoïste qui préfère se replier au pays consommant ses indemnités de chômage alors que son voisin peine à joindre les deux bouts en Europe. Donc il se référent aux boites de nuit, aux fast food et autres endroits chic de ndakarou pour chercher la femme de leur vie. Pour eux l’argent achètent tout alors que comme le disait feu Nono Lo « mbeguel dafa riche keen mounouko dieund loudoul kileu beug nga diokhko gueudeum » donc avec les quelques billets d’euros qu’ils ont obtenus de haute lutte, croient être en mesure de tout obtenir. Résultat le mariage, comme une bougie allumée sous une tempête s’éteint tout de suite après.
Que de modou-modou ont vu leur femme tomber dans les bras de leur voisin de palier ! Que de modou-modou ont vu leur propre ami leur chiper la femme ! Que d’immigrés ont vu leur ménage échouer à cause de la crise .car leur union ayant été scellée seulement pour le meilleur .la crise a contribué elle aussi a révéler à la face du monde le vrai visage de certaines femmes qui abandonnent leurs époux
Qui sont mis carreau par la crise.
Ce qu’il faut surtout retenir est que les drames de ménage et les divorces intempestifs sont devenus monnaie courante dans les différentes diasporas ; mais il est aussi vrai que jusqu’à présent on retrouve des femmes vertueuses qui comme disait l’autre jouent le rôle de « Diegou Pousso ».
En notre sens le principal mal de certains modou-modou est qu’ils ne savent comment choisir une femme. Ils ne savent pas non plus que toute union scellée sur des bases financières volera tôt ou tard en éclat car « aamm sakhoul ». Et en plus comme on dit en wolof « thiouthie daay khaam lekaam » (un poussin doit connaitre sa nourriture) car à force de tout avaler il risque d’avoir de sérieux ennuis de digestion.
Le mariage n’est pas un jeu de hasard c’est une affaire sérieuse qui répond à des normes et quiconque les outrepasse le paiera très cher.
L’immigré s’il a du mal à retrouver la femme avec qui partager le reste de ses jours doit faire à recours à d’autres systèmes. Pourquoi pas se confier à ses parents comme cela se passait avant .car « kou khamoul foo dieum dangay dellou fanga diouguewoon ».arrêtons de brandir l’argument financier à la place de celui moral et intellectuel seuls gages d’une paix durable au sein des couples.
BOYDAHRA (massakh2002@yahoo.it).
Si autrefois le mariage était un contrat à durée indéterminée qui bravait toutes les vicissitudes de la vie, force est de reconnaitre que dans le milieu des modou-modou la plupart des unions naissent et meurent tel un météore. En effet l’échec qui est en passe d’être la règle et non l’exception pour ce qui concerne le ménage des sénégalais de l’extérieur, mérite étude et attention. Dans les différentes diasporas ce qui attire l’attention de l’observateur le moins attentif c’est ce fort taux de divorce. Le plus souvent le pauvre modou-modou qui laisse sa femme au pays se défonce pour la mettre dans des conditions optimales. Alors que lui brave la rigueur des hivers et le sale caractère des blancs rien que pour assurer les envois d’argents régulièrement, le plus souvent se trouve surpris par une femme qui, soit étant lasse d’attendre ou bien ne ressentant rien pour lui, tombe enceinte d’un autre homme. Situation qui ne laisse aucun choix au pauvre modou qui décrète le divorce sans trop réfléchir.
L’autre catégorie de modou-modou est formée par ceux qui ont choisi d’emmener leurs femmes auprès d’eux en occident. Mais ce que l’on note le plus souvent est que ces ménages volent en éclat seulement quelques temps après l’arrivée de la femme.
Ce phénomène est tellement fréquent, tellement regrettable qu’en notre sens mérite d’en étudier les causes.
Ce que l’on note c’est que La plupart des modou-modou bravent toute logique dans leur processus de mariage.
. Ils se marient n’importe comment et avec n’importe qui. Certains immigrés après une dure journée de labeur se regroupent dans un salon étroit regardant des cassettes de mariage, baptêmes ou autre dans le but de repérer leur future femme. Le plus souvent leur choix se portent sur la fille la plus belle et ne cherchant à savoir ni ses origines ni son caractère, cherchent à avoir par tous les moyens son numéro de téléphone afin de la joindre. Certains même m’apprend-t-on va jusqu’à acquérir le numéro de certaines filles moyennant des dizaines d’euros. Ainsi commença la relation qui bien entendu n’est basée que sur l’argent et le mensonge .car ni l’un ni l’autre ne peut avoir les preuves de ce qu’il avance ; chacun d’eux mentant à lui –même et à son prochain dans le but de lui soutirer des sous pour la fille et de l’arracher des bras de l’homme qu’elle aime réellement pour le modou-modou.ainsi un mensonge après l’autre ils scellèrent le mariage et le plus souvent sans même se voir. À vrai dire un mariage scellé ainsi ne saurait faire long .en effet ou il éclate au pays par un scandale d’adultère ou la naissance d’un bébé dont le père se trouve être un autre. Pire certaines femmes après le mariage mettent en branle un plan qui consiste à se libérer de leur époux pour qui en réalité elles ne ressentent rien du tout.
d’autres modou-modou encore plus inspirés ,une fois en vacance au pays fréquentent les boites de nuit et autres lieux de rencontre pour étaler leur savoir faire qui n’est rien d’autre que mettre en avant l’argument financier à la place de celui moral qui est la base de toute relation digne de ce nom
En général ceux qui jouent aux généreux et aux grands messieurs au pays sont ceux dont la vie frise celle du clochard ici en Europe, c’est celui qui refuse d’aider son prochain qui est fauché par la crise, c’est cet égoïste qui préfère se replier au pays consommant ses indemnités de chômage alors que son voisin peine à joindre les deux bouts en Europe. Donc il se référent aux boites de nuit, aux fast food et autres endroits chic de ndakarou pour chercher la femme de leur vie. Pour eux l’argent achètent tout alors que comme le disait feu Nono Lo « mbeguel dafa riche keen mounouko dieund loudoul kileu beug nga diokhko gueudeum » donc avec les quelques billets d’euros qu’ils ont obtenus de haute lutte, croient être en mesure de tout obtenir. Résultat le mariage, comme une bougie allumée sous une tempête s’éteint tout de suite après.
Que de modou-modou ont vu leur femme tomber dans les bras de leur voisin de palier ! Que de modou-modou ont vu leur propre ami leur chiper la femme ! Que d’immigrés ont vu leur ménage échouer à cause de la crise .car leur union ayant été scellée seulement pour le meilleur .la crise a contribué elle aussi a révéler à la face du monde le vrai visage de certaines femmes qui abandonnent leurs époux
Qui sont mis carreau par la crise.
Ce qu’il faut surtout retenir est que les drames de ménage et les divorces intempestifs sont devenus monnaie courante dans les différentes diasporas ; mais il est aussi vrai que jusqu’à présent on retrouve des femmes vertueuses qui comme disait l’autre jouent le rôle de « Diegou Pousso ».
En notre sens le principal mal de certains modou-modou est qu’ils ne savent comment choisir une femme. Ils ne savent pas non plus que toute union scellée sur des bases financières volera tôt ou tard en éclat car « aamm sakhoul ». Et en plus comme on dit en wolof « thiouthie daay khaam lekaam » (un poussin doit connaitre sa nourriture) car à force de tout avaler il risque d’avoir de sérieux ennuis de digestion.
Le mariage n’est pas un jeu de hasard c’est une affaire sérieuse qui répond à des normes et quiconque les outrepasse le paiera très cher.
L’immigré s’il a du mal à retrouver la femme avec qui partager le reste de ses jours doit faire à recours à d’autres systèmes. Pourquoi pas se confier à ses parents comme cela se passait avant .car « kou khamoul foo dieum dangay dellou fanga diouguewoon ».arrêtons de brandir l’argument financier à la place de celui moral et intellectuel seuls gages d’une paix durable au sein des couples.
BOYDAHRA (massakh2002@yahoo.it).