Ndèye Coumba et Claire Ndong sont deux femmes que le destin avait réuni, mais qui ont été séparées à jamais par une histoire de vol. Elles ont fait face, hier, aux juges, pour solder leurs comptes dans une affaire que le Législateur a qualifiée de vol au préjudice de l’employeur. Ayant employé Claire Ndao comme domestique, la dame C. Ndong l’accuse, en effet, de lui avoir soustrait frauduleusement, et ce depuis longtemps, divers objets appartenant à plusieurs membres de sa famille. A la suite des accusations portées à son encontre, la prévenue qui a fermement contesté les faits aussi bien à la police qu’au tribunal, a indiqué que son ex-patronne s’est lourdement trompée sur son compte. Quoi qu’il en soit, il faut dire que la plaignante a soutenu à la barre, qu’elle est tombée dans le piège qui lui était destiné. Revenant sur le déroulement des faits, la mise en cause a expliqué que c’est au cours de ses activités dans la chambre de la dame qu’elle a ramassé 10.500 francs. Un montant qu’elle n’a pas eu le temps de rendre, selon ses dires, pour la simple raison qu’après avoir rangé cet argent dans sa pochette, pour leur restituer après à qui de droit, elle a été accusée de voleuse par sa patronne. Mais cette dernière plus déterminée que jamais a soutenu le contraire pour dire qu’à la suite de sa plainte à la gendarmerie, une perquisition avait permis aux enquêteurs de découvrir beaucoup d’objets appartenant à sa famille, chez la prévenue. Le parquet qui est revenu sur cette relation de suspicion entre l’employée de maison et sa patronne, a relevé des circonstances atténuantes, avant de requérir une peine assortie de sursis. Après s’être réjouie de ce réquisitoire, la défense a tiré la couverture sur sa cliente. Selon les avocats de la défense, les accusations de la dame Camara ne sont pas bien fondées, pour la simple raison
qu’aucun des objets listés par la dame comme objets volés n’a été trouvé chez leur cliente. En ce lieu, disent-ils, il n’a été trouvé qu’un tee-shirt noir usagé, un manuel d’utilisation de téléphone portable et deux paires de chaussures qui ont perdu leur jeunesse, dans la chambre de la prévenue. S’appuyant sur la déclaration de leur cliente qui a indiqué avoir ramassé certains de ces objets dans le dépotoir, la défense a demandé la relaxe au bénéfice du doute à défaut de la relaxe pure simple. Le tribunal, qui a jugé la dame coupable des faits qui lui étaient reprochés, l’a condamné à 2 ans dont 10 jours ferme.
SOURCE: Le populaire
qu’aucun des objets listés par la dame comme objets volés n’a été trouvé chez leur cliente. En ce lieu, disent-ils, il n’a été trouvé qu’un tee-shirt noir usagé, un manuel d’utilisation de téléphone portable et deux paires de chaussures qui ont perdu leur jeunesse, dans la chambre de la prévenue. S’appuyant sur la déclaration de leur cliente qui a indiqué avoir ramassé certains de ces objets dans le dépotoir, la défense a demandé la relaxe au bénéfice du doute à défaut de la relaxe pure simple. Le tribunal, qui a jugé la dame coupable des faits qui lui étaient reprochés, l’a condamné à 2 ans dont 10 jours ferme.
SOURCE: Le populaire