C’est qu’on a vu les politiciens si souvent se bagarrer autour de cette loi, que j’avais trouvé cela très louche. En Occident, cette question est évoquée en matière sociale ou pénale, mais rarement en politique. Ici, en Afrique, et surtout dans sa sphère francophone, c’est tout à fait le contraire. On semble vouloir tellement adapter la démocratie à de prétendues réalités africaines que je me demande s’il faut rire ou pleurer de la politique telle qu’elle se pratique sous les cieux africains. Loi fondamentale en son aspect limitation des mandats présidentiels et politique ! Quel lien ? Moi, j’en fais un : trop souvent, la politique a servi de dynamites pour faire voler en éclats le verrou de la limitation des mandats.
Bail présidentiel presqu’à terme, alors révision de la Constitution pour rallonger la durée du locataire du Palais. Les opposants crient haro sur le baudet, l’argument massif de la non-rétroactivité est vite brandi ! Et c’est peu dire que cela fait recette sur le continent des dirigeants aux longs règnes. Burkina, Sénégal et que sais-je encore ! Certaines personnes m’objecteront qu’on ne fait qu’appliquer la loi. Que parce qu’elle existe, il y a lieu qu’elle soit appliquée.
Moi, je rétorquerai que ce sont des humains avec leurs faiblesses, leurs limites, leurs craintes, leurs espoirs, leurs ambitions personnelles et autres non-dits parfois, qui l’ont écrite, et non le Bon Dieu. Nul besoin de dire que la loi existe parce qu’elle doit servir des intérêts précis, au moment venu. Bien sûr, quand, en voulant faire passer à tout prix l’inacceptable, le peuple s’est mis debout, on a vu des dirigeants comme devenus fous ! Dans une très mauvaise posture, le président déchu du Niger, Mamadou Tandja, n’avait pas hésité à jeter à la poubelle la Constitution et ses "indéverrouillables" tralalas.
Il y a des dérogations et l’une d’elles dit que la loi peut s’appliquer même aux situations intervenues avant son adoption. Alors, qu’est-ce qui empêche les législateurs de dire qu’un article limitant le nombre de mandats présidentiels s’applique même aux mandats antérieurs ? Moi, je n’y vois aucun inconvénient. Je le sais, les politiciens qui ne l’entendront pas de cette oreille ne partageront pas l’avis du fou que je suis. Ce qui peut orienter la plume des constituants ! Chers messieurs et dames les juges, je vous comprends.
Quand on a la chance d’être nommé par un président de la République ( il n’est pas n’importe qui !), il faut tout de même avoir la reconnaissance du ventre. N’écoutez pas ceux qui vous disent d’être ingrats ! Vous ne mangez pas chez eux ! Mais sachez qu’un juge épouse ce noble sacerdoce pour servir la nation et les justiciables et non son ventre ni les désirs, encore moins les fantasmes d’un individu. Pour tout dire, j’ai la forte impression que la théorie de la non-rétroactivité a été recomposée avec des ingrédients tropicaux pour en faire une sauce africaine. Une sauce qui maintient bien des chefs d’Etat tellement en forme qu’ils se mettent à rêver du pouvoir à vie.
Le Fou
Le Pays
Bail présidentiel presqu’à terme, alors révision de la Constitution pour rallonger la durée du locataire du Palais. Les opposants crient haro sur le baudet, l’argument massif de la non-rétroactivité est vite brandi ! Et c’est peu dire que cela fait recette sur le continent des dirigeants aux longs règnes. Burkina, Sénégal et que sais-je encore ! Certaines personnes m’objecteront qu’on ne fait qu’appliquer la loi. Que parce qu’elle existe, il y a lieu qu’elle soit appliquée.
Moi, je rétorquerai que ce sont des humains avec leurs faiblesses, leurs limites, leurs craintes, leurs espoirs, leurs ambitions personnelles et autres non-dits parfois, qui l’ont écrite, et non le Bon Dieu. Nul besoin de dire que la loi existe parce qu’elle doit servir des intérêts précis, au moment venu. Bien sûr, quand, en voulant faire passer à tout prix l’inacceptable, le peuple s’est mis debout, on a vu des dirigeants comme devenus fous ! Dans une très mauvaise posture, le président déchu du Niger, Mamadou Tandja, n’avait pas hésité à jeter à la poubelle la Constitution et ses "indéverrouillables" tralalas.
Il y a des dérogations et l’une d’elles dit que la loi peut s’appliquer même aux situations intervenues avant son adoption. Alors, qu’est-ce qui empêche les législateurs de dire qu’un article limitant le nombre de mandats présidentiels s’applique même aux mandats antérieurs ? Moi, je n’y vois aucun inconvénient. Je le sais, les politiciens qui ne l’entendront pas de cette oreille ne partageront pas l’avis du fou que je suis. Ce qui peut orienter la plume des constituants ! Chers messieurs et dames les juges, je vous comprends.
Quand on a la chance d’être nommé par un président de la République ( il n’est pas n’importe qui !), il faut tout de même avoir la reconnaissance du ventre. N’écoutez pas ceux qui vous disent d’être ingrats ! Vous ne mangez pas chez eux ! Mais sachez qu’un juge épouse ce noble sacerdoce pour servir la nation et les justiciables et non son ventre ni les désirs, encore moins les fantasmes d’un individu. Pour tout dire, j’ai la forte impression que la théorie de la non-rétroactivité a été recomposée avec des ingrédients tropicaux pour en faire une sauce africaine. Une sauce qui maintient bien des chefs d’Etat tellement en forme qu’ils se mettent à rêver du pouvoir à vie.
Le Fou
Le Pays