« Les « talibés bayefall » doivent rester des références. » C’est l’appel qui a marqué la conférence religieuse lançant la première édition du « Magal » de Serigne Abdoulaye Fall NDAR, 3ème Khalif général et non moins fils de Cheikh Ibrahima Fall « Baboul mouridina ». C’est une salle de la Chambre de Commerce de Saint-Louis, ville natale de Serigne Abdoulaye Fall Ndar, remplie comme un œuf de « talibés bayefall » qui a écouté avec un silence religieux le message délivré par Serigne Cheikh Binetou Fall, lui-même petit fils Serigne Abdoulaye Fall Ndar.
Pour la circonstance, il est revenu sur la vie de son aïeul depuis sa naissance à Saint-Louis jusqu’à sa mort en passant par sa participation à la première guerre mondiale, sur Ndiguel de Cheikh Mohamadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme, d’où il est revenu avec le grade de Sergent Chef de l’armée française après une opération individuelle de sauvetage d’autres gradés de l’Armée française blessé qui allaient tomber entre les mains de l’ennemi. Une fois de retour à Saint-Louis, ses parents le renvoyèrent auprès de Serigne Mohamadou Bamba Mbacké qui en fera un héros de l’Islam puisqu’il était parti matérialiser l’engagement du premier Khalife Général des mourides dans les champs de bataille contre l’ennemi du Sénégal et de la France. Un geste que le Président de la République Léopold Sédar Senghor louera en décorant ce soldat émérite bien plus tard en 1975 juste avant sa mort alors 3ème Khalif Général de Cheikh Ibrahima Fall Baboul mouridina.
C’est cet homme multidimensionnel que le conférencier du jour a voulu donner en exemple aux disciples puisqu’il est tout de suite après la guerre parti à Thiès pour y enseigner modestement le Saint Coran et y développer l’agriculture dans ses terres pour élever sa foi et se préparer à son destin de Saint homme après. Il n’a jamais mendier et toujours consacré son temps à apprendre, enseigner, adorer son Seigneur, servir ses Guides et travailler dans les champs. Et c’est la raison pour laquelle Serigne Cheikh Binetou Fall a demandé à la salle d’ètre témoin de son message : « Cheikh Abdoulaye Fall a toujours travaillé pour vivre. Je demande aux « Bayefall » de cesser de traîner dans les rues pour demander des étrennes. Ils doivent soigner leur comportement dans les rues. A les voir dans les rues se comporter comme ils le font à Dakar ou à Saint-Louis, on a finalement honte ». Ajoute t-il.
Un autre moment fort de cette édition, a été l’appel à l’union des confréries musulmanes au Sénégal lancé par le conférencier qui a rappelé les liens sacrés qui doivent souder les musulmans et les familles religieuses. C’est, dira-t-il, en cela que réside la force de tous et de chacun.
Pour ces journées de souvenirs et de recueillements, il est prévu pour le 2ème et dernier jour de la commémoration de ce 10 avril, une visite aux cimetières et la grande cérémonie à la place Pointe-à-Pitre de Guet Ndar, quartier natal du parrain.
Bamba DIAGNE
Source Africanglobalnews.com
Pour la circonstance, il est revenu sur la vie de son aïeul depuis sa naissance à Saint-Louis jusqu’à sa mort en passant par sa participation à la première guerre mondiale, sur Ndiguel de Cheikh Mohamadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme, d’où il est revenu avec le grade de Sergent Chef de l’armée française après une opération individuelle de sauvetage d’autres gradés de l’Armée française blessé qui allaient tomber entre les mains de l’ennemi. Une fois de retour à Saint-Louis, ses parents le renvoyèrent auprès de Serigne Mohamadou Bamba Mbacké qui en fera un héros de l’Islam puisqu’il était parti matérialiser l’engagement du premier Khalife Général des mourides dans les champs de bataille contre l’ennemi du Sénégal et de la France. Un geste que le Président de la République Léopold Sédar Senghor louera en décorant ce soldat émérite bien plus tard en 1975 juste avant sa mort alors 3ème Khalif Général de Cheikh Ibrahima Fall Baboul mouridina.
C’est cet homme multidimensionnel que le conférencier du jour a voulu donner en exemple aux disciples puisqu’il est tout de suite après la guerre parti à Thiès pour y enseigner modestement le Saint Coran et y développer l’agriculture dans ses terres pour élever sa foi et se préparer à son destin de Saint homme après. Il n’a jamais mendier et toujours consacré son temps à apprendre, enseigner, adorer son Seigneur, servir ses Guides et travailler dans les champs. Et c’est la raison pour laquelle Serigne Cheikh Binetou Fall a demandé à la salle d’ètre témoin de son message : « Cheikh Abdoulaye Fall a toujours travaillé pour vivre. Je demande aux « Bayefall » de cesser de traîner dans les rues pour demander des étrennes. Ils doivent soigner leur comportement dans les rues. A les voir dans les rues se comporter comme ils le font à Dakar ou à Saint-Louis, on a finalement honte ». Ajoute t-il.
Un autre moment fort de cette édition, a été l’appel à l’union des confréries musulmanes au Sénégal lancé par le conférencier qui a rappelé les liens sacrés qui doivent souder les musulmans et les familles religieuses. C’est, dira-t-il, en cela que réside la force de tous et de chacun.
Pour ces journées de souvenirs et de recueillements, il est prévu pour le 2ème et dernier jour de la commémoration de ce 10 avril, une visite aux cimetières et la grande cérémonie à la place Pointe-à-Pitre de Guet Ndar, quartier natal du parrain.
Bamba DIAGNE
Source Africanglobalnews.com
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