Le but, selon nos informations, c’était de d’abaisser le personnel de la Présidence de la République. L’opposition a longtemps axé son discours politique sur le train de vie de l’Etat et sur le budget qu’ils jugent colossal de la Présidence de la République et de certaines Institutions.
Il fallait donc prendre des mesures pour satisfaire ce qui était devenu presque une demande sociale. Abdoulaye Baldé, annonçant la nomination de Souleymane Ndéné Ndiaye à la presse avait également, révélé la décision de renvoi d’agents de la Présidence.
Ils sont au nombre de 34 chefs de famille, farouches militants du Pds pour certains. Le lundi, la liste est sortie dans la presse. Or seuls le Président de la République, le Directeur de Cabinet Zakaria Diaw, Abdoulaye Baldé le Secrétaire Général et ses trois adjoints, en plus de son Assistante détenaient la vraie liste qui s’est retrouvée dans la presse .
Ainsi, dans le premier article de l’arrêté publié, on pouvait lire: Il est mis fin aux fonctions de M. Pierre Moustapha Diouf, ambassadeur itinérant, chargé de mission dans le domaine culturel à titre externe. Article 2, il est mis fin aux fonctions des Conseillers spéciaux- Pr Moustapha Kassé, chargé des affaires économiques à tire externe, M. Ndiack Dieng à tire externe. Article3, Il est mis fin aux fonctions des conseillers techniques :- M. Joseph Gabriel Sambou, chargé des infrastructures routières et du génie civil, Mamadou Lamine Tamba, Mme Fatoumata Mamading Tandiang, chargé des relations avec la presse, Mme Ngoné Abés Niang, M. Pape Djibril Togola, Arona Gaye, chargé du mouvement associatif, des jeunes et des sports, Mouhamed Gaye, chargé de la communication politique, Oumar Gaye, chargé du suivi des questions de droit public à la cellule juridique, Mme Marie Espérance Ndao, chargé du suivi du dossier de la micro finance, M. El Hadji Boubacar Kane, Chiekh Tidiane Sar, traducteur (arabe), Article4, il est mis fin aux fonctions des chargés de mission : M. Valdiodio Diouf, Khalifa Ababacar Diouf, Tidiane Séne, Adama Bâ, à titre externe, Cheikh Niane, à titre externe. A la fin, dans l’Article5, il est écrit que «Le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République et le Secrétaire Général de la Présidence de la République sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au journal officiel». A cette liste s’ajoute celle des Ministres Conseillers et les Conseillers spéciaux remerciés et qui sont dans un autre arrêté.
CE QUE DIT LE CODE DU TRAVAIL
D’abord, aucun des 34 Agents de la Présidence qui ont un contrat de travail dûment signé n’ont reçu un préavis de licenciement. «Nous n’avons pas été avertis avant notre limogeage. Moi je l’ai appris dans la presse » nous a confié un des 34 agents. Ils n’ont pas été indemnisés. Les sommes qu’ils devaient recevoir durant les 3 mois qui suivent leur limogeage n’ont pas été versées. Pire, leur salaire a été supprimé à la fin de ce mois de mai. «Nos salaires ont été coupés » disent-ils. Alors que certains parmi ces agents avaient pris des engagements auprès de certaines banques de la place. Aujourd’hui, ils sont harcelés par ces Institutions bancaires qui les menacent de poursuite devant les tribunaux. Donc, il faut s’attendre à un déclenchement de procédure contre ces agents débiteurs. Ceci est fortement décrié surtout quand on voit que certains ministres limogés du Gouvernement continuent au-delà des 6 mois retenus, de vivre dans leur villa de fonction et bénéficient d’autres largesses de l’Etat. Concernant le groupe des 34, le Code du travail est très précis, nous dit un expert en droit du travail que nous avons interrogé sur la question. D’abord, il faut préciser que certains parmi eux ont un contrat à durée déterminé avec l’Etat du Sénégal par le biais du Ministère de la Fonction publique. Le Code du Travail selon notre interlocuteur, dans son Chapitre III intitulé : «Du contrat de travail à durée déterminée», dit dans l’article L47 : «Lorsque les relations contractuelles de travail ne se poursuivent pas à l’issue d’un contrat de travail à durée, le travailleur a droit à une indemnité de fin de contrat, à tire de complément de salaire, qui est égale à 7% du montant de la rémunération totale brute due au travailleur pendant la durée du contrat ». L’Article L48 avance quant à lui, qu’il «ne peut être mis fin avant terme à un contrat à durée déterminée qu’en cas de faute lourde, d’accord des parties constaté par écrit, ou de force majeure ». En plus, le motif du licenciement doit être mentionné sur la lettre. Toujours selon l’expert en droit du travail qui ajoute que «le Code du Travail est aussi très précis dans le cas d’un licenciement pour motif économique ».
Dans les lettres de remerciement reçues, il n’est nullement mentionné le motif du licenciement des agents de la présidence.
LE COLLECTIF DES EX AGENTS DE LA PRESIDENCE EN GESTATION
Ainsi, ils comptent utiliser toutes leurs forces pour dire la vérité, toute la vérité sur cette affaire. Selon certains d’entre eux que nous avons rencontrés, le Président Wade a été trompé. Car, pensent-ils, «il y a de nombreuses personnes nommées chargées de mission au Secrétariat général de la présidence et qui n’ont pas été touchées ».
Par ailleurs, ils estiment que le Président Wade doit auditer la Présidence de la République et pointer les agents .En attendant, un collectif des ex-agents de la Présidence verra le jour et le président Wade sera saisi par ce qu’on croit volontiers qu’il y a des personnes tapies dans l’ombre, dans cette affaire
Rewmi
Il fallait donc prendre des mesures pour satisfaire ce qui était devenu presque une demande sociale. Abdoulaye Baldé, annonçant la nomination de Souleymane Ndéné Ndiaye à la presse avait également, révélé la décision de renvoi d’agents de la Présidence.
Ils sont au nombre de 34 chefs de famille, farouches militants du Pds pour certains. Le lundi, la liste est sortie dans la presse. Or seuls le Président de la République, le Directeur de Cabinet Zakaria Diaw, Abdoulaye Baldé le Secrétaire Général et ses trois adjoints, en plus de son Assistante détenaient la vraie liste qui s’est retrouvée dans la presse .
Ainsi, dans le premier article de l’arrêté publié, on pouvait lire: Il est mis fin aux fonctions de M. Pierre Moustapha Diouf, ambassadeur itinérant, chargé de mission dans le domaine culturel à titre externe. Article 2, il est mis fin aux fonctions des Conseillers spéciaux- Pr Moustapha Kassé, chargé des affaires économiques à tire externe, M. Ndiack Dieng à tire externe. Article3, Il est mis fin aux fonctions des conseillers techniques :- M. Joseph Gabriel Sambou, chargé des infrastructures routières et du génie civil, Mamadou Lamine Tamba, Mme Fatoumata Mamading Tandiang, chargé des relations avec la presse, Mme Ngoné Abés Niang, M. Pape Djibril Togola, Arona Gaye, chargé du mouvement associatif, des jeunes et des sports, Mouhamed Gaye, chargé de la communication politique, Oumar Gaye, chargé du suivi des questions de droit public à la cellule juridique, Mme Marie Espérance Ndao, chargé du suivi du dossier de la micro finance, M. El Hadji Boubacar Kane, Chiekh Tidiane Sar, traducteur (arabe), Article4, il est mis fin aux fonctions des chargés de mission : M. Valdiodio Diouf, Khalifa Ababacar Diouf, Tidiane Séne, Adama Bâ, à titre externe, Cheikh Niane, à titre externe. A la fin, dans l’Article5, il est écrit que «Le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République et le Secrétaire Général de la Présidence de la République sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au journal officiel». A cette liste s’ajoute celle des Ministres Conseillers et les Conseillers spéciaux remerciés et qui sont dans un autre arrêté.
CE QUE DIT LE CODE DU TRAVAIL
D’abord, aucun des 34 Agents de la Présidence qui ont un contrat de travail dûment signé n’ont reçu un préavis de licenciement. «Nous n’avons pas été avertis avant notre limogeage. Moi je l’ai appris dans la presse » nous a confié un des 34 agents. Ils n’ont pas été indemnisés. Les sommes qu’ils devaient recevoir durant les 3 mois qui suivent leur limogeage n’ont pas été versées. Pire, leur salaire a été supprimé à la fin de ce mois de mai. «Nos salaires ont été coupés » disent-ils. Alors que certains parmi ces agents avaient pris des engagements auprès de certaines banques de la place. Aujourd’hui, ils sont harcelés par ces Institutions bancaires qui les menacent de poursuite devant les tribunaux. Donc, il faut s’attendre à un déclenchement de procédure contre ces agents débiteurs. Ceci est fortement décrié surtout quand on voit que certains ministres limogés du Gouvernement continuent au-delà des 6 mois retenus, de vivre dans leur villa de fonction et bénéficient d’autres largesses de l’Etat. Concernant le groupe des 34, le Code du travail est très précis, nous dit un expert en droit du travail que nous avons interrogé sur la question. D’abord, il faut préciser que certains parmi eux ont un contrat à durée déterminé avec l’Etat du Sénégal par le biais du Ministère de la Fonction publique. Le Code du Travail selon notre interlocuteur, dans son Chapitre III intitulé : «Du contrat de travail à durée déterminée», dit dans l’article L47 : «Lorsque les relations contractuelles de travail ne se poursuivent pas à l’issue d’un contrat de travail à durée, le travailleur a droit à une indemnité de fin de contrat, à tire de complément de salaire, qui est égale à 7% du montant de la rémunération totale brute due au travailleur pendant la durée du contrat ». L’Article L48 avance quant à lui, qu’il «ne peut être mis fin avant terme à un contrat à durée déterminée qu’en cas de faute lourde, d’accord des parties constaté par écrit, ou de force majeure ». En plus, le motif du licenciement doit être mentionné sur la lettre. Toujours selon l’expert en droit du travail qui ajoute que «le Code du Travail est aussi très précis dans le cas d’un licenciement pour motif économique ».
Dans les lettres de remerciement reçues, il n’est nullement mentionné le motif du licenciement des agents de la présidence.
LE COLLECTIF DES EX AGENTS DE LA PRESIDENCE EN GESTATION
Ainsi, ils comptent utiliser toutes leurs forces pour dire la vérité, toute la vérité sur cette affaire. Selon certains d’entre eux que nous avons rencontrés, le Président Wade a été trompé. Car, pensent-ils, «il y a de nombreuses personnes nommées chargées de mission au Secrétariat général de la présidence et qui n’ont pas été touchées ».
Par ailleurs, ils estiment que le Président Wade doit auditer la Présidence de la République et pointer les agents .En attendant, un collectif des ex-agents de la Présidence verra le jour et le président Wade sera saisi par ce qu’on croit volontiers qu’il y a des personnes tapies dans l’ombre, dans cette affaire
Rewmi