PRESIDENTIELLE 2012 : LES MARCHANDS AMBULANTS COMPTENT MARCHANDER DES VOIX EN FAVEUR DE GOORGUI

Compatriotes du CAREP. Je respecte votre point de vue, en tant que démocrate. Je suis cependant étonné de vos déclarations quand vous dites que vous "voulez rendre au président Wade, la pièce de sa monnaie"
Chers compatriotes, soyons sérieux et privilégions les intéréts généraux au détriment des particuliers. Comment pouvez- vous affirmer de tels propos quand on sait que vous aviez été humiliés par le régime libéral qui avait tenté de vous déguerpir par la force de vos lieux de travail. On se rappelle de la résistance farouche des vrais marchands ambulants qui n'avaient pas apprécié la manière de l'Etat. Ce qu'il faut, présentement, c'est un sursaut national: le PDS et son SG ne peuvent RIEN apporter de bénéfique à la population sénégalaise. Partout, ce sont des complaintes: obscurité; inondations; pauvreté; manque d'emplois pour les jeunes; détournements de déniers publics; tripatouillages de la Constitution; l'insécurité; etc.
Un marchand ambulant est, par essence, celui qui n'a pas d'étal fixe; qui vend ses marchandises à travers les artères. Donc, c'est une personne qui vit au quotidien les difficultés de ses compatriotes: il est donc mieux placé que quiconque, pour savoir si oui ou non, " ça marche".
En soutenant Me Wade, qu'est -ce que votre corporation y gagnera? RIEN, sinon quelques dividendes qui tomberont aux mains des dirigeants de CAREP. Soyons conséquent et projetons nous vers l'avenir en oeuvrant pour le bien-étre de nos enfants. Avec, Wade et Cie, il n' ya AUCUN AVENIR PROMETTEUR. UNISSONS NOS FORCES, NOTRE INTELLIGENCE ET NOTRE SAVOIR- FAIRE POUR BOUTER CE REGIME CORROMPU HORS DU POUVOIR. LE BONHEUR DU SENEGAL EST DANS CETTE OEUVRE COMMUNE.

Ce qui nous pousse à supporter Le Président WADE : c’est parce que il a été sérieux envers nous et qu’il nous voue consécration en tant que digne fils du pays, alors que ses antagonistes de l’opposition nous méprisent. Khalifa SALL, actuel Maire de Dakar fait tout pour nous déguerpir comme des malpropres des voyous tout justes bons à être emprisonnés.
Analysons les projets de recasement que l’on nous propose :

LE RECASEMENT DES MARCHANDS AMBULANTS
Réalité ou Arnaque ?

Aujourd’hui, les ambulants ne doutent plus de leur recasement en ce qui attrait le projet institué par son Excellence Monsieur le Président de la République du Sénégal, Maître Abdoulaye WADE.

En effet, en tant que fin socio-économiste, il a été très diligent dans la gestion du dossier qu’il a confié à son cabinet, en l’occurrence, à sa conseillère Madame Fatimata SY et à Monsieur Thierno LO, Le Ministre en charge du Secteur Informel lesquelles n’ont, aussi, ménagé effort, savoir faire et surtout patience jusqu’à en corriger tous les impers et contraintes , éventuellement, facteurs bloquants du projet, et il a fallu 03 (trois ans) de concertation sans aucune complaisance pour en arriver là où nous en sommes.

Il convient de souligner que toutes les parties prenantes y ont été associées dès le début : les ministères de tutelle, le FNPJ, les Institutions de Micro Finance (CMS et ACEP) intéressées, les promoteurs de renom tels que Aly Malal DIALLO, Cheikh GOUMBALA et Mamour CISSE, la Mairie de Dakar, des personnes ressources à expériences utiles et enfin, les marchands ambulants dans le but de mieux ajuster les mesures à prendre.

Dans la conduite du dossier, l’Etat a montré sa ferme volonté de prendre en compte positivement le créneau dans sa stratégie et politique de développement sectoriel parce qu’il impacte dans l’économie nationale malgré la précarité des activités et de leurs pratiquants.

Malgré l’intox savamment entretenu par une certaine presse partisane qui est informée par des détracteurs démagogues, le projet est presque en phase de mise en œuvre effective pour une première phase concernant environ 4700 (quatre mille sept cent) acteurs ambulants : le fonds de garantie étant disponible et toutes les conditionnalités acceptées par les preneurs.

Il a fallu de la clairvoyance et beaucoup de dépassement afin de déceler l’impacte du créneau dans l’économie sénégalaise et sous régionale. Les chiffres sont très édifiants : environ 70 % des 97 % des travailleurs du secteur informel sont des ambulants et ils représentent les couches les plus vulnérables (la demande sociale). Néanmoins, leur performance dans l’économie est plus que louable (la plus grande part de contribution pour la constitution du PIB).

Donc toute action en leur faveur sera répercutée partout dans le pays : cause pour laquelle le Chef de l’Etat leur accorde mansuétude et attention particulière et son « recasement » insiste plus sur l’aspect social avec un renforcement efficient de leurs capacités que sur l’aspect cadre vie mis en exergue par certains intolérants petits bourgeois ou détracteurs du projet à la solde de groupes ou de lobbies politiciens lesquels ont délibérément oublié la macrocéphalie de Dakar et l’exigüité de sa superficie 550 km c'est-à-dire 114 fois moins que la région de Tamba.

Contrairement au recasement proposé par la Mairie de la ville de Dakar qui ressemble beaucoup à un inique embastillage très cher payé financièrement où il faut casquer entre 1 000 000 (un million) et 1 150 000 (un million cent cinquante mille) Francs pour pouvoir occuper un petit kiosque de 1,50 m de côté seulement ,dans le lieu le plus infect de Dakar après le dépotoir de Mbeubeuss : la rue squatte Felix Eboué appelée Parc (foutoir) ou « Cognou Poupe » (le quartier des eaux d’égout).

Antan, le lieu du site était zone non édificandi comme les Niayes Thioker et aujourd’hui, elle régurgite eaux de pluies et eaux usées à longueur d’année ; même Enda / Diapol reputée proche des populations démunies a été obligée de vendre pour allez vers d’autres cieux plus salubres.

Il est vraiment illusoire de croire que les ambulants vont se saigner pour des carrés où ils n’auront qu’un simple droit de jouissance révocable et précaire à souhait alors que l’Etat leur gratifie, autre part, de véritables cantines (de 4,6, 8 mètres carrés) bien normées avec en puissance un droit de propriété absolu avec tout ce que cela comporte comme avantages.

L’on se demande comment après être conviée et associée au projet de l’Etat, la Mairie qui s’est volontairement démarquée pour des raisons électoralistes et politiques, a-t-elle pu présenter un recasement aussi bancal avec des tares aussi criardes.

Pourtant, les autorités municipales avaient la latitude de corriger tous ces avatars si elles avaient tenu compte des réelles conclusions du séminaire sur « leur » recasement, séminaire pourvu avec les associations des ambulants à la date du 29 Juillet 2010, au centre de Formation et de Perfectionnement des Agents Municipaux Sicap Rue 10 (Zone A à Dakar) voir les conclussions et synthèse générale de cette séminaire en annexée.


Beaucoup d’incompréhensions qui dénotent un manque réel de recaser et qui font qu’à ce jour, même que tous leurs contempteurs parmi les acteurs ont rejeté « leur projet préférant opter pour celui institué par la Présidence de la République.

En réalité, le recasement version ville de Dakar est inadapté à la condition de ses cibles : les marchands dits ambulants, il sent même l’arnaque car : Comment comprendre qu’après avoir fourni ou participé à l’élaboration du fichier des 8734 actifs d’où se base l’Etat pour le recasement que la Mairie en soit encoure à refaire un similaire de recensement pouvant générer des doubles emplois ?

Pourquoi la Mairie n’a t-‘elle pas essayé de convaincre directement les 3734 ambulants restant pour les recaser décemment ?

Tout dans leur démarche ressemble à des tentatives de retardement de la mise en œuvre effective du bon projet de la Présidence ou simplement du sabotage.

Seulement, face à ces calculs politiciens ciniques, les ambulants qui ont été honnis, diabolisés et même criminalisés doivent savoir où se trouvent leurs intérêts et ceux de leurs familles.

Assurément, l’Agence de sédentarisation annoncée par le Chef de l’Etat sera un plus valu pour l’amélioration de leur situation.

Vivement que débute la première phase d’octroi des cantines promise, par le Président de la République.

J’avais besoin de porter cette vérité à l’opinion publique pour éclairer et dénouer l’intox savamment entretenu autour du recasement des ambulants.
De plus, depuis la venue des Maires de « Bonno », on a dénombré quelques 80 heurts entre les volontaires de la Mairie et les actifs du créneau.
Ce sont toute ses raison qui font que les ambulants doivent supporter et soutenir Le Bon Président WADE qui a un projet clair et avantageux pou eux.

Merci à notre Bienfaiteur

Amadou DIEYE et Makhoudia NGOM