Les sénégalais iront aux urnes en février 2012 pour élire leur président de la République. Dans les différents Etats-majors des partis politiques, l'heure est à la quête de voix. Le Gabon qui compte des milliers de ressortissants sénégalais en âge de voter constituera comme cela a toujours été le cas, un centre d'attraction important dans la bataille pour le vote des sénégalais de l'extérieur.
Dans cette perspective, la Cap 21 est depuis l'année dernière sur le terrain de la consolidation des résultats issus de l'élection présidentielle de 2007 qui avait vu le président Abdoulaye Wade remporter les suffrages de façon éclatante face aux autres candidats notamment Idrissa Seck et Ousmane Tanor Dieng. Les descentes successives sur le terrain du Secrétaire général de l'URD, Djibo Leyti Kâ dont les voix des nombreux militants et sympathisants avaient permis à Me Wade de gagner, selon nos interlocuteurs- du patron de la Génération du Concret, le ministre des transports Karim Wade et la rencontre Me Abdoulaye Wade, secrétaire général du Parti Démocratique sénégalais (PDS) et les ressortissants sénégalais du Gabon à l'occasion de la commémoration du cinquantenaire de l'indépendance du Gabon, le 17 août 2010, sont perçues par les observateurs de la scène politique sénégalaise comme une "grosse opération de charme" du parti au pouvoir en direction des sénégalais vivants au Gabon.
Quant à la nomination au poste d'ambassadeur du Sénégal au Gabon de l'ancien ministre des sénégalais de l'extérieur, Abdoul Malal Diop, nos interlocuteurs estiment qu'elle relève d'une stratégie politique, une opération de charme du PDS à l'endroit de l'électorat Hal Pulaar et à l'Association des ressortissants sénégalais de la région du fleuve, "Fedde Fouta" apolitique toutefois selon certains de ses membres et forte de près de 3000 adhérents.
L'APR, UNE NOUVELLE FORCE POLITIQUE
Une nomination qui, selon nos interlocuteurs, même si elle est bien accueillie par les Hal Pulaar, est loin de garantir au candidat Abdoulaye Wade le score de 2007. Raisons avancées : "les promesses non tenues" de son excellence l'ambassadeur à son passage au Gabon à l'époque où il était ministre des Sénégalais de l'extérieur, la perte de vitesse du parti de "Peul Bu Rafet", l'URD qui a vu un grand nombre de ses militants déposer leur baluchon chez l'actuel leader de l'Alliance pour la République (APR) de Maky Sall qui se trouve être, selon eux, à l'heure actuelle, la principale force politique sénégalaise au Gabon. L'Apr du Gabon qui tisse sa toile autour de son leader Abdoulaye Sall avance, selon eux, "tranquille" et "confiante" avec la certitude que l'enfant de Boynadji et ses camarades ne se laisseront pas déborder par la vague du Sopi.
Les deux camps qui affûtent leurs armes et travaillent dans l'ombre pour certains et à visage découvert pour d'autres savent que la bataille de Libreville sera très rude et que la moindre erreur stratégique pourrait conduire à une catastrophe électorale. Les deux Etats Majors l'ont si bien compris que personne ne voudrait céder le moindre pouce de terrain à son adversaire jusqu'en février 2012.
CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE
MAMADOU NIANG rewmi
Dans cette perspective, la Cap 21 est depuis l'année dernière sur le terrain de la consolidation des résultats issus de l'élection présidentielle de 2007 qui avait vu le président Abdoulaye Wade remporter les suffrages de façon éclatante face aux autres candidats notamment Idrissa Seck et Ousmane Tanor Dieng. Les descentes successives sur le terrain du Secrétaire général de l'URD, Djibo Leyti Kâ dont les voix des nombreux militants et sympathisants avaient permis à Me Wade de gagner, selon nos interlocuteurs- du patron de la Génération du Concret, le ministre des transports Karim Wade et la rencontre Me Abdoulaye Wade, secrétaire général du Parti Démocratique sénégalais (PDS) et les ressortissants sénégalais du Gabon à l'occasion de la commémoration du cinquantenaire de l'indépendance du Gabon, le 17 août 2010, sont perçues par les observateurs de la scène politique sénégalaise comme une "grosse opération de charme" du parti au pouvoir en direction des sénégalais vivants au Gabon.
Quant à la nomination au poste d'ambassadeur du Sénégal au Gabon de l'ancien ministre des sénégalais de l'extérieur, Abdoul Malal Diop, nos interlocuteurs estiment qu'elle relève d'une stratégie politique, une opération de charme du PDS à l'endroit de l'électorat Hal Pulaar et à l'Association des ressortissants sénégalais de la région du fleuve, "Fedde Fouta" apolitique toutefois selon certains de ses membres et forte de près de 3000 adhérents.
L'APR, UNE NOUVELLE FORCE POLITIQUE
Une nomination qui, selon nos interlocuteurs, même si elle est bien accueillie par les Hal Pulaar, est loin de garantir au candidat Abdoulaye Wade le score de 2007. Raisons avancées : "les promesses non tenues" de son excellence l'ambassadeur à son passage au Gabon à l'époque où il était ministre des Sénégalais de l'extérieur, la perte de vitesse du parti de "Peul Bu Rafet", l'URD qui a vu un grand nombre de ses militants déposer leur baluchon chez l'actuel leader de l'Alliance pour la République (APR) de Maky Sall qui se trouve être, selon eux, à l'heure actuelle, la principale force politique sénégalaise au Gabon. L'Apr du Gabon qui tisse sa toile autour de son leader Abdoulaye Sall avance, selon eux, "tranquille" et "confiante" avec la certitude que l'enfant de Boynadji et ses camarades ne se laisseront pas déborder par la vague du Sopi.
Les deux camps qui affûtent leurs armes et travaillent dans l'ombre pour certains et à visage découvert pour d'autres savent que la bataille de Libreville sera très rude et que la moindre erreur stratégique pourrait conduire à une catastrophe électorale. Les deux Etats Majors l'ont si bien compris que personne ne voudrait céder le moindre pouce de terrain à son adversaire jusqu'en février 2012.
CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE
MAMADOU NIANG rewmi