Ces candidatures non-grata
En République, lorsque la Constitution est borgne, la cécité devient la chose la mieux partagée. Commençons par Wade père, l’éternel opposant au pouvoir. Après 26 années d’opposition, il accède enfin à la magistrature suprême. Ce serait être de mauvaise foi que de dire que Wade n’a rien « foutu » depuis son élection. Seulement, il lui a fallu moins de huit ans pour qu’il mette le pays en ruine, sans mentionner la désintégration et la banalisation des institutions de la République. Son obsession au pouvoir l’a conduit à faire de la Constitution un vrai paillasson sur lequel il s’essuie les pieds avant d’accomplir ses forfaits. Désormais, le prochain président de la République aura la responsabilité de limiter le nombre de mandats à deux seulement. Rassurez-vous que l’actuelle constitution en vigueur au Sénégal n’est pas celle que les sénégalais ont votée en 2001. Celle-là n’existe plus, elle a été incinérée. Abdoulaye Wade l’a extirpée de tout son contenu, en la modifiant plus de douze fois en moins de huit ans. Ceci est un crime contre la démocratie, une offense à l’Etat et une insulte à la République. Nous avons encore en mémoire le serment d’Abdoulaye Wade qui, le 1er avril 2000, a juré devant ses pairs africains réunis au stade Léopold Senghor, de respecter fidèlement la Constitution et d’accomplir la Charte de Président de la République du Sénégal. Il a failli à son serment. Non seulement il a menti, mais il a trahi aussi. En 2007, les Sénégalais lui lancent un avertissement et lui accordent une deuxième chance pour qu’il se rétracte, mais non, il rechute, il récidive, pour davantage s’enfoncer dans son délire. « Je ne vous ai pas fait une promesse que je n’ai pas tenue depuis que je suis à la tête de ce pays », lance-t-il aux Sénégalais. En tout cas, ce n’est pas l’humour qui manque au président, on le comprend ; depuis quelques temps, il parle à l’envers, il se dit pour se dédire. Voilà jusqu’où peut mener la maladie d’Alzheimer… lorsque qu’une personne est incapable de faire preuve d’éthique républicaine. La Constitution de 2001 limitait à deux, le mandat du président de la République, comme cela se passe en grande démocratie (l’Amérique). Wade vient de le ramener à trois. Pis, il demande encore nos suffrages ; j’ose seulement espérer que nous ne serons pas assez débiles pour nous faire avoir une troisième fois, après son mandat de trop. Pouvez-vous imaginer une seule fois lui confier un troisième mandat ?
Niass, Tanor : bon vent !
Inutile de s’attarder sur ces deux hommes forts du défunt régime socialiste. Malgré le parcours atypique de ce diplomate et héritier de Senghor, Moustapha Niass, deux fois premier ministre n’a toujours pas su adopter la posture d’homme d’Etat. L’histoire des 6 milliards de la Sonacos lui a fait perdre une bonne partie de sa crédibilité… Et pourtant, les missions étrangères lui réussissent si bien pour qu’il pense à mettre les pieds dans ce milieu pourri qu’est la politique. Cet homme est si intègre qu’il n’est pas fait pour la politique car pour réussir dans ce domaine, il faut être comme Ndiombor, disciple fidèle de Machiavel, prêt à mentir, emprisonner ou tuer pour se maintenir au pouvoir, fût-ce contre ses plus dévoués et plus proches collaborateurs. Niass a contribué à débarrasser le Sénégal du régime de Diouf ; nous lui en sommes très reconnaissants. Seulement, Wade s’en est servi comme caution en 2000, pour accéder à ses fins, avant de le congédier, comme il en fait avec tous ses collaborateurs, Macky et Idy en sont les illustrations. Voilà une personne qui a plus à gagner en restant en dehors de la vie politique, car cet homme n’a plus rien à prouver aux Sénégalais. Il a eu tous les honneurs ; il est temps pour lui d’abandonner la politique, de sortir par la grande porte avant que la politique ne l’humilie comme Wade, devenu en si peu de temps, la risée des médias, locaux et internationaux.
Quant au premier secrétaire du parti socialiste, sa proximité avec Diouf a coûté au parti une vague de démissions précédant la tempête électorale qui s’est abattue sur le pouvoir socialiste en 98 et 2000. Son manque de charisme a fait déchanter plus d’un. Cependant, être proche de Diouf n’a jamais été un crime. Et pour cela, nous ne devons pas en vouloir à tous ceux qui ont occupé des postes de responsabilité sous le régime socialiste. Autrement, Wade ne serait pas pressenti pour succéder à Diouf. Proposer la candidature de Tanor Dieng, même pour des primaires au parti socialiste, serait une faute gravissime aux conséquences incommensurables. Osons espérer que ce premier secrétaire sera assez sage pour proposer et soutenir la personne la mieux placée, fût-elle une femme, pour sortir le parti socialiste des méandres de l’opposition.
Idy, Macky : ces produits à jeter, non recyclables
Idy : Ali Baba et les quarante voleurs sont de retour…
Inutile de remettre en question la compétence de M. Seck qui, mis à part son arrogance et son autoritarisme, serait « né pour diriger ». Recherchez chez Idy toutes les qualités ou défauts qui vous échappent chez Wade. Il est la copie conforme de Wade-le-père auquel il voue une relation fusionnelle, malgré leurs différends. Ces deux se ressemblent à tel point que leur cohabitation paraît impossible. Ils sont prêts à tout, pour arriver à leurs fins. Voila l’unique raison pour laquelle M. Seck n’hésite pas à citer le Saint Coran pour justifier ses arguments machiavéliques. Il n’a pas hésité non plus à rapatrier les fonds politiques sur des comptes à l’étranger, ces milliards dont il est le seul à avoir accès, ce « butin de guerre » que lui réclame incessamment son acolyte de père. Ne serait-ce relater une lapalissade que de dire que M. Seck a été instrumentalisé par Wade pour déstabiliser l’éphémère gouvernement de ‘cohabitation’ dirigé par Niass en 2000 ? Cet homme avait tous les atouts entre ses mains, jusqu’à ce qu’il se tire une balle en pleine cervelle, en acceptant de négocier avec Wade en 2007, à la veille des consultations électorales, alors que tous les frustrés du régime pensaient se replier sur lui. En politique, les fautes se payent cash, aime-t-on dire souvent. La faute de M. Seck, c’est de tenir un double langage aux Sénégalais ; il veut le beurre, l’argent du beurre et la femme du fermier. Voilà pourquoi les citoyens lui en veulent énormément, et ne sauraient lui pardonner cette trahison parce que « Allah n’aime pas les traîtres… » Et lorsque les traîtres de la République se trahissent lors du partage du butin, c’est la démocratie et les institutions qui en pâtissent. Macky en sait quelque chose.
Macky Sall : de bourreau en victime
L’ « assassinat » politique, voire la descente aux enfers d’Idrissa Seck a été orchestrée par le brillant metteur en scène Wade-le-père, puis mis en exécution par Macky le bourreau. Lui non plus n’a pas les mains propres, pour prétendre aspirer à la magistrature suprême. Que Macky n’a-t-il pas dit ou fait contre Idy, jusqu’à créer des journaux téléguidés pour mieux enfoncer son prédécesseur ? Pensait-il un seul instant que son tour arriverait, que lui aussi passerait à la trappe pour être pendu par ses frères libéraux ? Voilà un éternel retournement de l’histoire. « Il n’y a pas de petite querelle », disait l’illustre Amadou Hampathé Bâ… La loi des imbéciles, ou la loi Sada Ndiaye, n’a fait que réparer une injustice, en rendant à Macky la monnaie de sa pièce, au grand mépris du bas-peuple et des institutions de la République qui n’ont pas encore fini de souffrir de cette hémorragie institutionnelle. « Lorsque les éléphants se battent, c’est l’herbe qui est piétinée », aiment dire nos frères africains. » Rappelez-vous que toutes les ‘conneries’ de lois passées à l’assemblée nationale ont été adoptées sous Macky Sall pour la plupart : la loi Ezzan, les modifications abusives et répétées de la Constitution…l’ardoise est plus que chargée. Il a fallu seulement que Wade menace d’éjecter Macky de son fauteuil pour que ce dernier se rebelle, parce que ses propres intérêts sont en jeu, et non ceux de la République. De qui se fout-on réellement ? Idy, Macky, vous avez les mains sales, ce qui vous met hors-jeu pour 2012. Vos sages conseillers vous suggèreront certes, de ne pas briguer le suffrage des Sénégalais, parce ce serait les insulter, une fois de plus. De grâce, épargnez-nous, d’avoir à choisir entre Wade-le-père et vous. Nous ne saurons avaler du vomi, même sous la contrainte.
Il était une fois, Idy, Macky, Tanor, Niass et Wade…
Malgré leur trahison, toutes ces personnes ci-citées ont, à un moment donné de l’histoire, servi le peuple sénégalais, ne serait-ce qu’une fois, Qui peut en dire autant pour le fils du président ? Inutile donc de s’attarder sur le cas « Karim Wade », cet individu débarqué de nulle part pour soi-disant infiltrer l’appareil étatique afin de tisser sa toile avec sa Génération de l’Incompétence, pour n’avoir même pas su terminer à temps, les travaux liés au sommet de l’OCI… Un internaute disait que « le Sénégal a élu un président et s’est retrouvé avec deux… » Le seul mérite de cet homme, c’est d’être le fils du président. Parler de lui revient à lui accorder un crédit qu’il n’a pas. Nous préférons consacrer notre plume à quelque chose de plus utile, de plus sérieux, parce que nous sommes des Républicains.
En République aussi, l’honneur se lave par le sang
Enfin, pour paraphraser le président Wade, la tradition familiale africaine veut que « l’honneur se lave par le sang. » Osons retourner à Ndiombor cette assertion car, nous aussi, comptons laver l’honneur du Sénégal par le sang, si l’on nous y oblige, si toutefois le coup d’Etat institutionnel perpétré par Wade et famille se termine par une intronisation du prince Karim au sommet de la République. Ce dernier, eût-il bénéficié des soutiens de Pape Diop, de Sarko, d’Obama, ou de toutes les personnes que lui et son père auraient intimidées ou achetées… nous serons toujours debout pour défendre la République. Nous sommes prêts à payer le prix de notre liberté et de notre intégrité, afin de laver l’honneur de la République, fût-il par le sang, comme le recommande le président Wade. Que Dieu lui prête longue vie !
Momar Mbaye
mbayemomar@yahoo.fr
En République, lorsque la Constitution est borgne, la cécité devient la chose la mieux partagée. Commençons par Wade père, l’éternel opposant au pouvoir. Après 26 années d’opposition, il accède enfin à la magistrature suprême. Ce serait être de mauvaise foi que de dire que Wade n’a rien « foutu » depuis son élection. Seulement, il lui a fallu moins de huit ans pour qu’il mette le pays en ruine, sans mentionner la désintégration et la banalisation des institutions de la République. Son obsession au pouvoir l’a conduit à faire de la Constitution un vrai paillasson sur lequel il s’essuie les pieds avant d’accomplir ses forfaits. Désormais, le prochain président de la République aura la responsabilité de limiter le nombre de mandats à deux seulement. Rassurez-vous que l’actuelle constitution en vigueur au Sénégal n’est pas celle que les sénégalais ont votée en 2001. Celle-là n’existe plus, elle a été incinérée. Abdoulaye Wade l’a extirpée de tout son contenu, en la modifiant plus de douze fois en moins de huit ans. Ceci est un crime contre la démocratie, une offense à l’Etat et une insulte à la République. Nous avons encore en mémoire le serment d’Abdoulaye Wade qui, le 1er avril 2000, a juré devant ses pairs africains réunis au stade Léopold Senghor, de respecter fidèlement la Constitution et d’accomplir la Charte de Président de la République du Sénégal. Il a failli à son serment. Non seulement il a menti, mais il a trahi aussi. En 2007, les Sénégalais lui lancent un avertissement et lui accordent une deuxième chance pour qu’il se rétracte, mais non, il rechute, il récidive, pour davantage s’enfoncer dans son délire. « Je ne vous ai pas fait une promesse que je n’ai pas tenue depuis que je suis à la tête de ce pays », lance-t-il aux Sénégalais. En tout cas, ce n’est pas l’humour qui manque au président, on le comprend ; depuis quelques temps, il parle à l’envers, il se dit pour se dédire. Voilà jusqu’où peut mener la maladie d’Alzheimer… lorsque qu’une personne est incapable de faire preuve d’éthique républicaine. La Constitution de 2001 limitait à deux, le mandat du président de la République, comme cela se passe en grande démocratie (l’Amérique). Wade vient de le ramener à trois. Pis, il demande encore nos suffrages ; j’ose seulement espérer que nous ne serons pas assez débiles pour nous faire avoir une troisième fois, après son mandat de trop. Pouvez-vous imaginer une seule fois lui confier un troisième mandat ?
Niass, Tanor : bon vent !
Inutile de s’attarder sur ces deux hommes forts du défunt régime socialiste. Malgré le parcours atypique de ce diplomate et héritier de Senghor, Moustapha Niass, deux fois premier ministre n’a toujours pas su adopter la posture d’homme d’Etat. L’histoire des 6 milliards de la Sonacos lui a fait perdre une bonne partie de sa crédibilité… Et pourtant, les missions étrangères lui réussissent si bien pour qu’il pense à mettre les pieds dans ce milieu pourri qu’est la politique. Cet homme est si intègre qu’il n’est pas fait pour la politique car pour réussir dans ce domaine, il faut être comme Ndiombor, disciple fidèle de Machiavel, prêt à mentir, emprisonner ou tuer pour se maintenir au pouvoir, fût-ce contre ses plus dévoués et plus proches collaborateurs. Niass a contribué à débarrasser le Sénégal du régime de Diouf ; nous lui en sommes très reconnaissants. Seulement, Wade s’en est servi comme caution en 2000, pour accéder à ses fins, avant de le congédier, comme il en fait avec tous ses collaborateurs, Macky et Idy en sont les illustrations. Voilà une personne qui a plus à gagner en restant en dehors de la vie politique, car cet homme n’a plus rien à prouver aux Sénégalais. Il a eu tous les honneurs ; il est temps pour lui d’abandonner la politique, de sortir par la grande porte avant que la politique ne l’humilie comme Wade, devenu en si peu de temps, la risée des médias, locaux et internationaux.
Quant au premier secrétaire du parti socialiste, sa proximité avec Diouf a coûté au parti une vague de démissions précédant la tempête électorale qui s’est abattue sur le pouvoir socialiste en 98 et 2000. Son manque de charisme a fait déchanter plus d’un. Cependant, être proche de Diouf n’a jamais été un crime. Et pour cela, nous ne devons pas en vouloir à tous ceux qui ont occupé des postes de responsabilité sous le régime socialiste. Autrement, Wade ne serait pas pressenti pour succéder à Diouf. Proposer la candidature de Tanor Dieng, même pour des primaires au parti socialiste, serait une faute gravissime aux conséquences incommensurables. Osons espérer que ce premier secrétaire sera assez sage pour proposer et soutenir la personne la mieux placée, fût-elle une femme, pour sortir le parti socialiste des méandres de l’opposition.
Idy, Macky : ces produits à jeter, non recyclables
Idy : Ali Baba et les quarante voleurs sont de retour…
Inutile de remettre en question la compétence de M. Seck qui, mis à part son arrogance et son autoritarisme, serait « né pour diriger ». Recherchez chez Idy toutes les qualités ou défauts qui vous échappent chez Wade. Il est la copie conforme de Wade-le-père auquel il voue une relation fusionnelle, malgré leurs différends. Ces deux se ressemblent à tel point que leur cohabitation paraît impossible. Ils sont prêts à tout, pour arriver à leurs fins. Voila l’unique raison pour laquelle M. Seck n’hésite pas à citer le Saint Coran pour justifier ses arguments machiavéliques. Il n’a pas hésité non plus à rapatrier les fonds politiques sur des comptes à l’étranger, ces milliards dont il est le seul à avoir accès, ce « butin de guerre » que lui réclame incessamment son acolyte de père. Ne serait-ce relater une lapalissade que de dire que M. Seck a été instrumentalisé par Wade pour déstabiliser l’éphémère gouvernement de ‘cohabitation’ dirigé par Niass en 2000 ? Cet homme avait tous les atouts entre ses mains, jusqu’à ce qu’il se tire une balle en pleine cervelle, en acceptant de négocier avec Wade en 2007, à la veille des consultations électorales, alors que tous les frustrés du régime pensaient se replier sur lui. En politique, les fautes se payent cash, aime-t-on dire souvent. La faute de M. Seck, c’est de tenir un double langage aux Sénégalais ; il veut le beurre, l’argent du beurre et la femme du fermier. Voilà pourquoi les citoyens lui en veulent énormément, et ne sauraient lui pardonner cette trahison parce que « Allah n’aime pas les traîtres… » Et lorsque les traîtres de la République se trahissent lors du partage du butin, c’est la démocratie et les institutions qui en pâtissent. Macky en sait quelque chose.
Macky Sall : de bourreau en victime
L’ « assassinat » politique, voire la descente aux enfers d’Idrissa Seck a été orchestrée par le brillant metteur en scène Wade-le-père, puis mis en exécution par Macky le bourreau. Lui non plus n’a pas les mains propres, pour prétendre aspirer à la magistrature suprême. Que Macky n’a-t-il pas dit ou fait contre Idy, jusqu’à créer des journaux téléguidés pour mieux enfoncer son prédécesseur ? Pensait-il un seul instant que son tour arriverait, que lui aussi passerait à la trappe pour être pendu par ses frères libéraux ? Voilà un éternel retournement de l’histoire. « Il n’y a pas de petite querelle », disait l’illustre Amadou Hampathé Bâ… La loi des imbéciles, ou la loi Sada Ndiaye, n’a fait que réparer une injustice, en rendant à Macky la monnaie de sa pièce, au grand mépris du bas-peuple et des institutions de la République qui n’ont pas encore fini de souffrir de cette hémorragie institutionnelle. « Lorsque les éléphants se battent, c’est l’herbe qui est piétinée », aiment dire nos frères africains. » Rappelez-vous que toutes les ‘conneries’ de lois passées à l’assemblée nationale ont été adoptées sous Macky Sall pour la plupart : la loi Ezzan, les modifications abusives et répétées de la Constitution…l’ardoise est plus que chargée. Il a fallu seulement que Wade menace d’éjecter Macky de son fauteuil pour que ce dernier se rebelle, parce que ses propres intérêts sont en jeu, et non ceux de la République. De qui se fout-on réellement ? Idy, Macky, vous avez les mains sales, ce qui vous met hors-jeu pour 2012. Vos sages conseillers vous suggèreront certes, de ne pas briguer le suffrage des Sénégalais, parce ce serait les insulter, une fois de plus. De grâce, épargnez-nous, d’avoir à choisir entre Wade-le-père et vous. Nous ne saurons avaler du vomi, même sous la contrainte.
Il était une fois, Idy, Macky, Tanor, Niass et Wade…
Malgré leur trahison, toutes ces personnes ci-citées ont, à un moment donné de l’histoire, servi le peuple sénégalais, ne serait-ce qu’une fois, Qui peut en dire autant pour le fils du président ? Inutile donc de s’attarder sur le cas « Karim Wade », cet individu débarqué de nulle part pour soi-disant infiltrer l’appareil étatique afin de tisser sa toile avec sa Génération de l’Incompétence, pour n’avoir même pas su terminer à temps, les travaux liés au sommet de l’OCI… Un internaute disait que « le Sénégal a élu un président et s’est retrouvé avec deux… » Le seul mérite de cet homme, c’est d’être le fils du président. Parler de lui revient à lui accorder un crédit qu’il n’a pas. Nous préférons consacrer notre plume à quelque chose de plus utile, de plus sérieux, parce que nous sommes des Républicains.
En République aussi, l’honneur se lave par le sang
Enfin, pour paraphraser le président Wade, la tradition familiale africaine veut que « l’honneur se lave par le sang. » Osons retourner à Ndiombor cette assertion car, nous aussi, comptons laver l’honneur du Sénégal par le sang, si l’on nous y oblige, si toutefois le coup d’Etat institutionnel perpétré par Wade et famille se termine par une intronisation du prince Karim au sommet de la République. Ce dernier, eût-il bénéficié des soutiens de Pape Diop, de Sarko, d’Obama, ou de toutes les personnes que lui et son père auraient intimidées ou achetées… nous serons toujours debout pour défendre la République. Nous sommes prêts à payer le prix de notre liberté et de notre intégrité, afin de laver l’honneur de la République, fût-il par le sang, comme le recommande le président Wade. Que Dieu lui prête longue vie !
Momar Mbaye
mbayemomar@yahoo.fr