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PREVISIONS DE RECOLTES-BABA NGOM CNCR :« Les semences n’ont ni été de qualité ni distribuées en quantité suffisante

Les acteurs du monde paysans ne sont pas d’accord avec les prévisions de récoltes abondantes faites par le ministre de l’agriculture. Après Aliou Dia de « Force Paysannes », Baba Ngom , Secrétaire général du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) bat en brèche les arguments de la tutelle.


Rédigé par leral.net le Vendredi 24 Octobre 2008 à 12:52 | | 0 commentaire(s)|

PREVISIONS DE RECOLTES-BABA NGOM CNCR :« Les semences n’ont ni été de qualité ni distribuées en quantité suffisante
« Les semences qui ont été distribuées ne sont pas des semences qualifiées, c’est du tout-venant. Et ce tout-venant ne peut pas donner les résultats escomptés. Deuxièmement, il y a eu du retard dans la mise en place des intrants. Que ce soit pour la Goana, que ce soit pour le programme agricole, il y a eu un retard et ce retard a fait qu’il y a eu des effets néfastes sur la production. Il faut également déplorer le fait que les privés qui vendent les semences sont venus avec des sacs supposés peser 50kg, alors qu’après vérification, c’est 45 ou 46kg. Il y a aussi que pour ce qui concerne surtout la Goana, les semences de mil, haricot, arachide qui ont été apportées n’ont pas suivi le chemin des champs, comme l’ont dit d’ailleurs les paysans » soutient le Secrétaire général du Cncr. Par rapport au prix de quelque 300 F réclamé un peut partout par les producteurs d’arachide, Baba Ngom donne son avis. « Aujourd’hui les paysans se disent q’en allant dans une boutique pour acheter un tissu, ils demandent le prix du mètre, comme pour acheter un médicament dans une pharmacie ou de l’essence dans une station. Donc il est temps que le paysan, après avoir mis son effort, après avoir investi et travaillé, dise que le coût de production de ce qui sort de mes champs, c’est tant, le bénéfice que je peux en retirer, c’est tant. Et, à partir de là, le paysan détermine le prix auquel il vend son produit, parce que nous sommes dans un régime libéral et il n’est pas concevable que l’Etat continue à venir fixer les prix des produits agricoles » plaide-t-il.

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