La députée Mously Diakhaté va-t-elle claquer la porte de l'Alliance Jëf-jël, après l'incident qui s'est produit, hier, à l'occasion de la conférence de presse des membres du mouvement Wallu, suite à la grève de la faim déclenchée par Talla Sylla ? En tout cas, cette dernière est entrée dans une colère noire, lorsque, venue participer à la rencontre, elle a été privée du présidium.
Après s'être assise derrière les journalistes durant quelques secondes, la députée est finalement sortie de la salle où se tenait la conférence de presse pour aller rejoindre sa voiture et quitter les lieux.
Interpellé sur cet incident, un des responsables du mouvement Wallu, Emilie Zalé, a déclaré qu'elle ne savait même pas que la députée Mously Diakhaté avait quitté la salle. Relativisant l'incident, elle a déclaré : «Certainement, elle a eu des urgences».
Une explication que dégage en touche la députée de l'Alliance Jëf-jël. Jointe au téléphone, Mously Diakhaté, qui était dans tous ses états, a martelé : «Je n'avais aucune urgence. J'ai quitté la salle, parce qu'on a voulu m'humilier. Mais, personne ne peut m'humilier. Je ne suis pas n'importe qui dans le parti pour qu'on me relègue au second plan. Même si j'étais un simple député qui ne fait pas partie du parti, on devait me donner du respect. Ce qu'on m'a fait aujourd'hui (ndlr : hier) ne me plaît pas du tout. Comment expliquez-vous que, en tant que leader, on me demande d'aller me mettre derrière la presse ? Je n'avais aucune urgence, on a voulu atteindre à mon honneur, et j'ai quitté la salle».
Enfonçant le clou, Mously Diakhaté a asséné : «Ce que ces gens-là veulent, ils ne l'ont pas encore dit. Ce sont des comploteurs. Ils sont en train de comploter contre ma personne. Ce qui s'est passé aujourd'hui et à Tambacounda dernièrement me donne encore raison. Je parlerai le moment venu, et je verrai ce que je vais faire». Avant d'avertir : «Je ne laisserai personne me marcher sur les pieds».
Pour finir, la députée de l'Alliance Jëf-jël a affirmé que ses camarades doivent même se poser des questions, estimant qu'«au moment où Talla Sylla est en train de faire une grève de la faim, ils n'arrivent même pas à mobiliser les gens».
Le mouvement Wallu en Assemblée générale, aujourd'hui, chez Talla Sylla
Les membres du mouvement Wallu ont décidé de soutenir leur leader jusqu'au bout. Face à la presse, hier, ces derniers ont annoncé la tenue d'une Assemblée générale, aujourd'hui, à partir de 16 heures, au domicile de Talla Sylla. À cet effet, le mouvement Wallu a appelé tous les leaders de l'opposition, les syndicats et les organisations de la société civile, à venir participer à cette manifestation et à mettre en place des stratégies en vue de contraindre le pouvoir à respecter la revendication du candidat de la coalition Bennoo Taxawal Senegaal à la présidentielle de 2012.
Ndiaga Sylla et ses camarades ont mis à profit leur face-à-face avec la presse pour revenir sur leur marche réprimée. «Le 4 avril, la souveraineté nationale a été, une nouvelle fois, confisquée et nos libertés fondamentales bafouées. 74 patriotes, décidés à faire entendre leurs droits et leurs voix, ont été plusieurs heures durant maintenus en otages dans 13 commissariats et postes de police de Dakar (Central, Plateau, Rebeuss, Médina, Point E, Hlm, Dieuppeul, Grand-Dakar, Bel-Air, Grand-Yoff et Parcelles assainies), de Pikine et de Guédiawaye. Certains ont été victimes de brimades policières. Il s’y est ajouté la confiscation de deux véhicules et la perquisition, sans mandat, du quartier général de notre mouvement», ont-ils dénoncé.
Même s'il a estimé que «l’acte posé par le président Talla Sylla relève d’une responsabilité individuelle», le mouvement Wallu n'en a pas moins indiqué que tous les Sénégalais doivent «mesurer toute son ampleur». «Notre conviction est que cela peut être l’ultime arme dont usera le peuple sénégalais agressé physiquement et oppressé par la violence et l'excès d'un régime qui ne sait plus plaire ni convaincre. C’est pourquoi nous restons, chaque jour plus que la veille, déterminés à libérer le peuple sénégalais».
Le mouvement Wallu n'a pas manqué d'appeler toutes les couches de la population, les travailleurs et leurs syndicats, les forces politiques et citoyennes signataires de la Charte de bonne gouvernance démocratique, à «se mobiliser pour sauver le Sénégal».
Jacques Ngor SARR
source le Populaire
Après s'être assise derrière les journalistes durant quelques secondes, la députée est finalement sortie de la salle où se tenait la conférence de presse pour aller rejoindre sa voiture et quitter les lieux.
Interpellé sur cet incident, un des responsables du mouvement Wallu, Emilie Zalé, a déclaré qu'elle ne savait même pas que la députée Mously Diakhaté avait quitté la salle. Relativisant l'incident, elle a déclaré : «Certainement, elle a eu des urgences».
Une explication que dégage en touche la députée de l'Alliance Jëf-jël. Jointe au téléphone, Mously Diakhaté, qui était dans tous ses états, a martelé : «Je n'avais aucune urgence. J'ai quitté la salle, parce qu'on a voulu m'humilier. Mais, personne ne peut m'humilier. Je ne suis pas n'importe qui dans le parti pour qu'on me relègue au second plan. Même si j'étais un simple député qui ne fait pas partie du parti, on devait me donner du respect. Ce qu'on m'a fait aujourd'hui (ndlr : hier) ne me plaît pas du tout. Comment expliquez-vous que, en tant que leader, on me demande d'aller me mettre derrière la presse ? Je n'avais aucune urgence, on a voulu atteindre à mon honneur, et j'ai quitté la salle».
Enfonçant le clou, Mously Diakhaté a asséné : «Ce que ces gens-là veulent, ils ne l'ont pas encore dit. Ce sont des comploteurs. Ils sont en train de comploter contre ma personne. Ce qui s'est passé aujourd'hui et à Tambacounda dernièrement me donne encore raison. Je parlerai le moment venu, et je verrai ce que je vais faire». Avant d'avertir : «Je ne laisserai personne me marcher sur les pieds».
Pour finir, la députée de l'Alliance Jëf-jël a affirmé que ses camarades doivent même se poser des questions, estimant qu'«au moment où Talla Sylla est en train de faire une grève de la faim, ils n'arrivent même pas à mobiliser les gens».
Le mouvement Wallu en Assemblée générale, aujourd'hui, chez Talla Sylla
Les membres du mouvement Wallu ont décidé de soutenir leur leader jusqu'au bout. Face à la presse, hier, ces derniers ont annoncé la tenue d'une Assemblée générale, aujourd'hui, à partir de 16 heures, au domicile de Talla Sylla. À cet effet, le mouvement Wallu a appelé tous les leaders de l'opposition, les syndicats et les organisations de la société civile, à venir participer à cette manifestation et à mettre en place des stratégies en vue de contraindre le pouvoir à respecter la revendication du candidat de la coalition Bennoo Taxawal Senegaal à la présidentielle de 2012.
Ndiaga Sylla et ses camarades ont mis à profit leur face-à-face avec la presse pour revenir sur leur marche réprimée. «Le 4 avril, la souveraineté nationale a été, une nouvelle fois, confisquée et nos libertés fondamentales bafouées. 74 patriotes, décidés à faire entendre leurs droits et leurs voix, ont été plusieurs heures durant maintenus en otages dans 13 commissariats et postes de police de Dakar (Central, Plateau, Rebeuss, Médina, Point E, Hlm, Dieuppeul, Grand-Dakar, Bel-Air, Grand-Yoff et Parcelles assainies), de Pikine et de Guédiawaye. Certains ont été victimes de brimades policières. Il s’y est ajouté la confiscation de deux véhicules et la perquisition, sans mandat, du quartier général de notre mouvement», ont-ils dénoncé.
Même s'il a estimé que «l’acte posé par le président Talla Sylla relève d’une responsabilité individuelle», le mouvement Wallu n'en a pas moins indiqué que tous les Sénégalais doivent «mesurer toute son ampleur». «Notre conviction est que cela peut être l’ultime arme dont usera le peuple sénégalais agressé physiquement et oppressé par la violence et l'excès d'un régime qui ne sait plus plaire ni convaincre. C’est pourquoi nous restons, chaque jour plus que la veille, déterminés à libérer le peuple sénégalais».
Le mouvement Wallu n'a pas manqué d'appeler toutes les couches de la population, les travailleurs et leurs syndicats, les forces politiques et citoyennes signataires de la Charte de bonne gouvernance démocratique, à «se mobiliser pour sauver le Sénégal».
Jacques Ngor SARR
source le Populaire