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PRIX A LA POMPE Une décrue de 42 FCfa/l de gasoil

Par rapport à la structure du 09 août 2008, les prix à la pompe reculent encore. Depuis ce samedi 06 septembre 2008, c’est la décrue et le litre de gasoil, par exemple, est de 42 FCfa moins cher tandis que l’essence super perd 02 FCfa.


Rédigé par leral.net le Samedi 6 Septembre 2008 à 05:10 | | 0 commentaire(s)|

PRIX A LA POMPE  Une décrue de 42 FCfa/l de gasoil
A l’instar du baril de pétrole qui dégringole la pente depuis quelques semaines, les prix à la pompe poursuivent un reflux amorcé depuis la dernière structure des prix des hydrocarbures raffinés du 09 août 2008. La nouvelle structure est ainsi caractérisée par des baisses importantes des prix du pétrole lampant (-32 FCfa) et du gasoil notamment (-42 FCfa) qui passent respectivement de 679 FCfa/l à 647 FCfa/l et de 798 FCfa/l à 756 FCfa/l. En fait, ce sont les prix des produits blancs comme noirs qui baissent. Aussi, le super carburant n’est pas en reste même si le prix du litre ne baisse que de 02 FCfa, à l’instar de celui de l’essence ordinaire et de l’essence pirogue. Cela fait tout de même des baisses successives en l’espace de huit semaines.

Il convient de rappeler que déjà, le 14 juillet dernier, les mesures gouvernementales issues d’une réflexion entamée en octobre 2007 avaient abouti à l’introduction, dans la structure des prix, d’une ligne « stabilisation fiscale » consistant à limiter le niveau de la TVA à celui correspondant au cours du baril à 120$. Ce qui avait permis de maintenir les prix à leurs niveaux antérieurs.

Les mêmes mesures gouvernementales permettent également de maintenir les prix des emballages de gaz butane de 2,7 et 6 kg qui restent bloqués respectivement à 1.000 et 2.500 FCfa, après prise en compte de la mesure de suspension de la TVA et des droits de douane sur le gaz butane subventionné. Il faut dire que le contexte est plutôt favorable avec un baril au plus bas depuis six semaines après avoir touché les cîmes à 147 dollars le baril, étouffé par le regain de la monnaie américaine, alors que l’offre sur le marché ne suscite pas d’inquiétudes. C’est plutôt la demande qui mange son pain noir sur fond de morosité économique. Si l’on y ajoute les mécanismes initiés par le gouvernement sénégalais pour atténuer la tension pétrolière, c’est tout bénef.
SUD QUOTIDIEN

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