Les treize jeunes casseurs de Sédhiou ont été relaxés hier au bénéfice du doute par le tribunal correctionnel de Kolda. Le procureur avait requis à leur encontre trois ans ferme. Incarcérés à la Maison d’arrêt et de correction de Kolda, ils ont été libérés.
Poursuivis pour le délit de destruction du stade de Sédhiou ou de biens appartenant à l’Etat, leur procès avait duré plus de 10 heures.
Devant la barre, ils avaient tous nié les faits. Cependant, huit d’entre eux, tous membres du Cadre de concertation des jeunes de Sédhiou, avaient soutenu devant le tribunal avoir, le jour des faits, interrompu le match de football dès le coup d’envoi et participé à une manifestation pacifique en arborant des brassages rouges. Ils ont soutenu qu’ils avaient brandi des cartons rouges en scandant : «Nous voulons un stade». Les cinq autres accusés ont clamé leur innocence, soutenant qu’ils n’étaient même pas sur les lieux.
Dans son réquisitoire, le procureur avait tout mis en œuvre pour amener le tribunal à retenir la culpabilité des mis en cause. Il avait soutenu que les délits retenus contre les treize prévenus sont établis et que les jeunes ont «volontairement bravé l’autorité administrative qui était présente sur les lieux le jour des faits». En conséquence, le représentant du ministère public avait demandé au juge et à ses deux assesseurs de déclarer les mis en cause coupables des faits qui leur sont reprochés et de les condamner à trois ans chacun.
Un réquisitoire que les sept avocats de la défense avaient jugé trop sévère. Les avocats avaient clamé l’innocence de leurs clients et plaidé leur libération pure et simple. Au cas où le juge mettrait l’affaire en délibéré, les avocats avaient demandé qu’il accorde la liberté provisoire à leurs clients. Demande qui a été rejetée par le tribunal qui avait mis l’affaire en délibéré jusqu’au 10 novembre.
Souleymane sall
Source L'Observateur
Poursuivis pour le délit de destruction du stade de Sédhiou ou de biens appartenant à l’Etat, leur procès avait duré plus de 10 heures.
Devant la barre, ils avaient tous nié les faits. Cependant, huit d’entre eux, tous membres du Cadre de concertation des jeunes de Sédhiou, avaient soutenu devant le tribunal avoir, le jour des faits, interrompu le match de football dès le coup d’envoi et participé à une manifestation pacifique en arborant des brassages rouges. Ils ont soutenu qu’ils avaient brandi des cartons rouges en scandant : «Nous voulons un stade». Les cinq autres accusés ont clamé leur innocence, soutenant qu’ils n’étaient même pas sur les lieux.
Dans son réquisitoire, le procureur avait tout mis en œuvre pour amener le tribunal à retenir la culpabilité des mis en cause. Il avait soutenu que les délits retenus contre les treize prévenus sont établis et que les jeunes ont «volontairement bravé l’autorité administrative qui était présente sur les lieux le jour des faits». En conséquence, le représentant du ministère public avait demandé au juge et à ses deux assesseurs de déclarer les mis en cause coupables des faits qui leur sont reprochés et de les condamner à trois ans chacun.
Un réquisitoire que les sept avocats de la défense avaient jugé trop sévère. Les avocats avaient clamé l’innocence de leurs clients et plaidé leur libération pure et simple. Au cas où le juge mettrait l’affaire en délibéré, les avocats avaient demandé qu’il accorde la liberté provisoire à leurs clients. Demande qui a été rejetée par le tribunal qui avait mis l’affaire en délibéré jusqu’au 10 novembre.
Souleymane sall
Source L'Observateur