C’est dire que le sujet est d’actualité et mérite qu’il soit analysé sous un angle ou un autre. Avec ce qui arrive à cette catégorie particulière de citoyens, les Joseph Kabila, Faure Gnassingbé, Ali Bongo Ondimba, Karim Wade, Teodorin Obiang Nguema, Ousmane Conté, Ousmane ‘Gober’ Tandja, Hadia Doulaye Tandja, Frank Biya, Francis Bozizé, Socrate Bozizé, N’Zanga Mobutu, Denis Christel ‘Kiki’ Sassou Nguesso, Gamal Moubarak, Seif el-Islam Kadhafi, Lehady Soglo, Jean Wilfred Kérékou, Modeste Kérékou, Michel Gbagbo et autres, il nous faut soumettre la situation, minimalement, à un test de citoyenneté concrète et équitable. [xalima.com] Avant tout, sommes-nous jaloux d’eux ? Peut-être, mais pas toujours chez la plupart des gens, dont leurs concitoyens. Sont-ils des citoyens comme les autres ? Dans bien des cas : Non ; et en réalité : Pas du tout ! Devront-ils alors être privé de certains de leurs droits acquis à la naissance sans leur faire subir de graves préjudices, et ce dans le seul et unique but de les mettre sur le même pied d’égalité que les autres citoyens devant leur ambition à accéder à la fonction suprême de Chef d’État ? Par exemple, devraient-ils avoir des dispositions écrites ou non-écrites évitant une succession directe d’un enfant, un frère, un neveu à un Chef d’État africain ? Devrait-il y avoir comme un intermède -comme c’est le cas au Bénin, si jamais notre ami Lehady parvenait au pouvoir plusieurs mandats après d’autres présidents plus tard, son père Nicéphore Soglo ? Dures questions qui durent et perdurent ! Nul ne saurait y répondre tout de go sans démarche suffisamment structurée. [xalima.com]
Tu seras héréditairement élu, mon fils.
C’est alors que la question de ces Chefs d’État africains qui semblent façonner les choses afin que leurs proches, seuls, puissent leur succéder méritent bien un arrêt, un arrêt de réflexion. Parce que la tentation de conserver le pouvoir fait aussi partie de l’humaine condition. Mais il est vrai que cette tentation comporte des risques énormes. Pas seulement des risques reliés à l’instauration d’une dynastie pas forcément méritoire et compétente à l’intérieur d’une république monarchique, mais aussi des guerres féroces peuvent survenir à l’intérieur même de ces clans et de ces fratries africaines, souvent généreusement pourvus en moyens et en liens de famille. Le plus célèbre cas est évidemment celui des frères Kpatcha et Faure Gnassingbé toujours incapables de s’entendre, aux dernières nouvelles. Mais les plus hippiques situations restent à imaginer : « Blaise Campaoré ne réussit pas à modifier la Constitution pour se représenter ad vitam aeternam. Le frère Jean-François Campaoré venant de triompher de l’ami Salif Diallo, continue sa progression et s’empare du parti et du pouvoir. Ce dernier reviendra-t-il aux enfants de Blaise ou de Jean-François, après que les enfants de Blaise auront grandi ? » Bisbille dans la famille avec un tel scénario purement fantaisiste de ma part… Tout de même ! Toujours est-il que les Faure, Ali, Karim et autres, fils de leur père de président, les « Papamadit » et les « filsduvieux » de ce monde, ont probablement des rôles à jouer dans leur pays, parfois des devoirs à accomplir pour la stabilité du pays, pour l’avènement d’une véritable nation, chacun dan son cas et avec la particularité de son environnement. Parfois aussi, à les entendre parler, on sent clairement qu’ils en ont la conscience. Pour autant, sont-ils les seuls à disposer de cette capacité ? En possèdent-ils véritablement, tous les moyens et les habiletés requises ? J’aimerais bien partir à l’exploration de ce sujet excitant qui se pose à la démocratie moderne et naissante dans plusieurs pays africains. Ainsi, le fameux « Tu seras un homme, mon fils » de Rudyard Kipling ne deviendra pas facilement « Tu seras président, démocratiquement élu, mon fils » sous la poussée de la tropicalisation de cette démocratie. Peut-être que les Habib Bourguiba Jr, Gilchrist Olympio, Emmanuel "Chuckie" Taylor, Birama Konaré ou encore Brice Kérékou et autres défunts comme Brahim Deby ne voulaient pas de cette perversion démocratique, qu’ils ont tout fait pour s’en éloigner, chacun à sa manière.
adjete.com/xalimasn.com
Tu seras héréditairement élu, mon fils.
C’est alors que la question de ces Chefs d’État africains qui semblent façonner les choses afin que leurs proches, seuls, puissent leur succéder méritent bien un arrêt, un arrêt de réflexion. Parce que la tentation de conserver le pouvoir fait aussi partie de l’humaine condition. Mais il est vrai que cette tentation comporte des risques énormes. Pas seulement des risques reliés à l’instauration d’une dynastie pas forcément méritoire et compétente à l’intérieur d’une république monarchique, mais aussi des guerres féroces peuvent survenir à l’intérieur même de ces clans et de ces fratries africaines, souvent généreusement pourvus en moyens et en liens de famille. Le plus célèbre cas est évidemment celui des frères Kpatcha et Faure Gnassingbé toujours incapables de s’entendre, aux dernières nouvelles. Mais les plus hippiques situations restent à imaginer : « Blaise Campaoré ne réussit pas à modifier la Constitution pour se représenter ad vitam aeternam. Le frère Jean-François Campaoré venant de triompher de l’ami Salif Diallo, continue sa progression et s’empare du parti et du pouvoir. Ce dernier reviendra-t-il aux enfants de Blaise ou de Jean-François, après que les enfants de Blaise auront grandi ? » Bisbille dans la famille avec un tel scénario purement fantaisiste de ma part… Tout de même ! Toujours est-il que les Faure, Ali, Karim et autres, fils de leur père de président, les « Papamadit » et les « filsduvieux » de ce monde, ont probablement des rôles à jouer dans leur pays, parfois des devoirs à accomplir pour la stabilité du pays, pour l’avènement d’une véritable nation, chacun dan son cas et avec la particularité de son environnement. Parfois aussi, à les entendre parler, on sent clairement qu’ils en ont la conscience. Pour autant, sont-ils les seuls à disposer de cette capacité ? En possèdent-ils véritablement, tous les moyens et les habiletés requises ? J’aimerais bien partir à l’exploration de ce sujet excitant qui se pose à la démocratie moderne et naissante dans plusieurs pays africains. Ainsi, le fameux « Tu seras un homme, mon fils » de Rudyard Kipling ne deviendra pas facilement « Tu seras président, démocratiquement élu, mon fils » sous la poussée de la tropicalisation de cette démocratie. Peut-être que les Habib Bourguiba Jr, Gilchrist Olympio, Emmanuel "Chuckie" Taylor, Birama Konaré ou encore Brice Kérékou et autres défunts comme Brahim Deby ne voulaient pas de cette perversion démocratique, qu’ils ont tout fait pour s’en éloigner, chacun à sa manière.
adjete.com/xalimasn.com