«Quand je parle de la dette intérieure c’est une réalité. Aujourd’hui, quand Jean Lefebvre vous dit qu’on lui doit 10 milliards voilà mes factures, mes procès verbaux de réception, j’ai participé à tel appel d’offres, ces documents nous invitons la presse, et les bailleurs de fonds à venir les voir. Nous sommes à leur entière disposition pour prouver l’existence réelle de ces créances», a-t-il encore indiqué.
«On n’a pas de doute et je peux vous les citer. Jean Lefebvre est dans ce cas, CDE est dans ce cas, ORT est dans ce cas, et SIX est dans ce cas. Nous avons livré l’extension du collège de Mbao depuis 2006. Il y a un procès verbal en bonne et due forme. Mais jusqu’à présent, nous n’arrivons pas à nous engager», a fait valoir le président du Syndicat national du BTP.
Pourtant, l’Etat s’est entièrement acquitté, en fin mars dernier, du paiement des 174 milliards de francs CFA dus au secteur privé au titre de dette intérieure et arrêtée à la date du 31 octobre 2008, a rappelé, le Ministre des Finances et de l’Economie devant les députés.
A la fin du mois de mars dernier, le gouvernement a pu «solder» les 174 milliards de francs CFA dus à des entreprises privées, a précisé le conseiller en communication.
«Tout a été totalement payé, a-t-il insisté. Au ministère des Finances, il existe une liste de toutes les entreprises payées. Cette liste a été adressée à toutes les organisations patronales et aux partenaires financiers et techniques, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale…»
Mais les travailleurs des Btp soutiennent le contraire. «La dette intérieure a été au cœur des débats économique durant l’année 2008 mais malgré les promesses d’apurement, jusqu’aujourd’hui, il existe un stock important de créances non liquidées» ont-ils révélé. Selon eux toujours, «rien que pour les entreprises affiliées à la Cnes, l’Etat leur doit plus de 30 milliards de F Cfa» ajoutent ces travailleurs qui précisent que «cet endettement ne fait l’ombre d’aucun doute et se trouve à l’origine, en partie, de l’affaissement des recettes fiscales, qui ne peut être expliqué qu’uniquement par des facteurs exogènes, tels que soulignés dans le mémorandum de la Loi des Finances rectificatives de 2009».
Plus grave, les travailleurs des Btp ont fait de terribles révélations sur l’autoroute à péage. «Les stratégies concurrentielles actuelles ont érigé la préférence étrangère en culte au détriment de la préférence nationale» ont-ils fustigé tout en donnant comme preuve le fait que les «grandes entreprises ne puissent être éligibles en regroupements pour répondre à l’appel d’offres de l’autoroute à péage de Dakar».
«Aucune entreprise sénégalaise ne pouvant répondre aux critères de sélection qui étaient calibrés sur les capacités et les références des entreprises ciblées et manifestement favorisées. De plus, son système d’amortissement n’a offert aucune chance à nos entreprises» ajoutent-ils. Selon eux, «le bouclage du montage financier de ce projet a été arrêté à 320 milliards de F Cfa alors que cet ouvrage ne devrait même pas coûter la moitié» révèlent ils. «Ainsi, estiment-ils, pendant 30 ans, les générations à venir vont être sacrifiées par un engagement dont le fondement repose sur la non compétitivité et la surfacturation».
«On n’a pas de doute et je peux vous les citer. Jean Lefebvre est dans ce cas, CDE est dans ce cas, ORT est dans ce cas, et SIX est dans ce cas. Nous avons livré l’extension du collège de Mbao depuis 2006. Il y a un procès verbal en bonne et due forme. Mais jusqu’à présent, nous n’arrivons pas à nous engager», a fait valoir le président du Syndicat national du BTP.
Pourtant, l’Etat s’est entièrement acquitté, en fin mars dernier, du paiement des 174 milliards de francs CFA dus au secteur privé au titre de dette intérieure et arrêtée à la date du 31 octobre 2008, a rappelé, le Ministre des Finances et de l’Economie devant les députés.
A la fin du mois de mars dernier, le gouvernement a pu «solder» les 174 milliards de francs CFA dus à des entreprises privées, a précisé le conseiller en communication.
«Tout a été totalement payé, a-t-il insisté. Au ministère des Finances, il existe une liste de toutes les entreprises payées. Cette liste a été adressée à toutes les organisations patronales et aux partenaires financiers et techniques, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale…»
Mais les travailleurs des Btp soutiennent le contraire. «La dette intérieure a été au cœur des débats économique durant l’année 2008 mais malgré les promesses d’apurement, jusqu’aujourd’hui, il existe un stock important de créances non liquidées» ont-ils révélé. Selon eux toujours, «rien que pour les entreprises affiliées à la Cnes, l’Etat leur doit plus de 30 milliards de F Cfa» ajoutent ces travailleurs qui précisent que «cet endettement ne fait l’ombre d’aucun doute et se trouve à l’origine, en partie, de l’affaissement des recettes fiscales, qui ne peut être expliqué qu’uniquement par des facteurs exogènes, tels que soulignés dans le mémorandum de la Loi des Finances rectificatives de 2009».
Plus grave, les travailleurs des Btp ont fait de terribles révélations sur l’autoroute à péage. «Les stratégies concurrentielles actuelles ont érigé la préférence étrangère en culte au détriment de la préférence nationale» ont-ils fustigé tout en donnant comme preuve le fait que les «grandes entreprises ne puissent être éligibles en regroupements pour répondre à l’appel d’offres de l’autoroute à péage de Dakar».
«Aucune entreprise sénégalaise ne pouvant répondre aux critères de sélection qui étaient calibrés sur les capacités et les références des entreprises ciblées et manifestement favorisées. De plus, son système d’amortissement n’a offert aucune chance à nos entreprises» ajoutent-ils. Selon eux, «le bouclage du montage financier de ce projet a été arrêté à 320 milliards de F Cfa alors que cet ouvrage ne devrait même pas coûter la moitié» révèlent ils. «Ainsi, estiment-ils, pendant 30 ans, les générations à venir vont être sacrifiées par un engagement dont le fondement repose sur la non compétitivité et la surfacturation».