Les nombreux Sénégalais qui demandent la réduction du train de vie du Palais auront encore du grain à moudre. Le budget général de la Présidence de la République devrait connaître une hausse en 2010. Selon le projet de loi de Finances 2010, dont L’Obs a obtenu copie, le budget général des services du Président Abdoulaye Wade s’élève à un peu plus de 73 milliards 723 millions FCfa. En 2009, le Palais a eu droit à environ 64,541 milliards FCfa. Soit une augmentation de l’ordre 14, 23 % en valeur relative.
A l’inverse, les budgets de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la Primature connaissent une baisse par rapport à la dernière loi de Finances, respectivement de l’ordre de -8,66 % (13,171 milliards FCfa), -17,12% (6,471 milliards), - 22,98 % (23,796 milliards). Créé en cours d’année 2009, le Conseil économique et social (Ces) voit son budget renforcé d’un peu plus de 604 millions pour être porté à 3,224 milliards FCfa.
Par ailleurs, des 15 départements ministériels dont les ressources sont revues à la hausse, celui de l’Enseignement Préscolaire, de l’Elémentaire, du Moyen- Secondaire et des Langues nationales a, comme d’habitude, la bourse la mieux pourvue. Le portefeuille du ministre Kalidou Diallo se voit doté, pour 2010, d’une enveloppe de près de 268 milliards FCfa, contre 212,600 milliards, soit une réévaluation de 26 %. Suit, dans l’ordre de grandeur, le ministère de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, dirigé par Karim Wade, dont le budget se monte à 141,564 milliards FCfa, avec 1,02 % de hausse en valeur relative. Il «grignote» certainement dans celui du ministère de l’Economie et des Finances de Abdoulaye Diop, qui, a contrario, est délesté de 9,31 % de son budget. Celui-ci revient à 75,752 milliards contre 83,529 milliards en 2009.
Cependant, le département de l’Intérieur, des Collectivités locales et de la Décentralisation (Ndlr : ainsi intitulé avant le remaniement gouvernemental survenu hier ; voir par ailleurs) enregistre la plus forte hausse. Celle-ci est de 117,99 %, avec un budget porté à 89,489 milliards contre 41,51 milliards en 2009. Le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique et de l’Assainissement suit de loin avec 91,56 % d’augmentation. Ce portefeuille est pourvu de 89,899 milliards en 2010 contre 46,928 l’année dernière. L’Energie, avec 43,725 milliards (+63,19 %), la Jeunesse, Sports et Loisirs (+54,98 %) sont les plus grands bénéficiaires du nouveau projet de loi de Finances.
Le plus «lésé» dans tout cela, c’est le ministère des Sénégalais de l’Extérieur. Son budget est retaillé de plus de la moitié (-67%), soit de 3,153 milliards à 1,39 milliard. C’est d’ailleurs l’allocation la plus petite notée dans le projet de budget dont les charges sont évaluées à 1888,460 milliards FCfa en 2010, contre des crédits ouverts de 1834,910 milliards pour la gestion 2009. Cela équivaut à une hausse de 2,92 % des dépenses.
Mamadou Lamine BADJI
Source L'Observateur
A l’inverse, les budgets de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la Primature connaissent une baisse par rapport à la dernière loi de Finances, respectivement de l’ordre de -8,66 % (13,171 milliards FCfa), -17,12% (6,471 milliards), - 22,98 % (23,796 milliards). Créé en cours d’année 2009, le Conseil économique et social (Ces) voit son budget renforcé d’un peu plus de 604 millions pour être porté à 3,224 milliards FCfa.
Par ailleurs, des 15 départements ministériels dont les ressources sont revues à la hausse, celui de l’Enseignement Préscolaire, de l’Elémentaire, du Moyen- Secondaire et des Langues nationales a, comme d’habitude, la bourse la mieux pourvue. Le portefeuille du ministre Kalidou Diallo se voit doté, pour 2010, d’une enveloppe de près de 268 milliards FCfa, contre 212,600 milliards, soit une réévaluation de 26 %. Suit, dans l’ordre de grandeur, le ministère de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, dirigé par Karim Wade, dont le budget se monte à 141,564 milliards FCfa, avec 1,02 % de hausse en valeur relative. Il «grignote» certainement dans celui du ministère de l’Economie et des Finances de Abdoulaye Diop, qui, a contrario, est délesté de 9,31 % de son budget. Celui-ci revient à 75,752 milliards contre 83,529 milliards en 2009.
Cependant, le département de l’Intérieur, des Collectivités locales et de la Décentralisation (Ndlr : ainsi intitulé avant le remaniement gouvernemental survenu hier ; voir par ailleurs) enregistre la plus forte hausse. Celle-ci est de 117,99 %, avec un budget porté à 89,489 milliards contre 41,51 milliards en 2009. Le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique et de l’Assainissement suit de loin avec 91,56 % d’augmentation. Ce portefeuille est pourvu de 89,899 milliards en 2010 contre 46,928 l’année dernière. L’Energie, avec 43,725 milliards (+63,19 %), la Jeunesse, Sports et Loisirs (+54,98 %) sont les plus grands bénéficiaires du nouveau projet de loi de Finances.
Le plus «lésé» dans tout cela, c’est le ministère des Sénégalais de l’Extérieur. Son budget est retaillé de plus de la moitié (-67%), soit de 3,153 milliards à 1,39 milliard. C’est d’ailleurs l’allocation la plus petite notée dans le projet de budget dont les charges sont évaluées à 1888,460 milliards FCfa en 2010, contre des crédits ouverts de 1834,910 milliards pour la gestion 2009. Cela équivaut à une hausse de 2,92 % des dépenses.
Mamadou Lamine BADJI
Source L'Observateur