Quelques jours après la date avancée, les discussions entre la direction de la Senelec et les syndicats, sur la question, sont toujours en cours. Mais sans qu’il ne soit question d’espérer l’arrêt des délestages avant la fin du mois de juin, au plus tôt. « Il y a eu une réunion le 15 avril dernier entre la direction et les syndicalistes. Mais c’est impossible. Cela ne peut pas être effectif pour fin avril ni pour fin mai. C’est la raison pour laquelle, cette promesse de mise en service des 50 mégawatts, a été portée pour fin juin au plus tôt. C’est le Directeur lui-même qui a donné l’information, ce jour- là », renseigne un responsable de la sous-section du Sutelec.
En effet, lorsqu’il annonçait ce renforcement de l’approvisionnement en électricité, le président indiquait que « les capacités seront renforcées par des centrales conteneurisées et des barges à installation rapide, dont les dossiers d’appel d’offres sont déjà finalisés. Et que la Senelec conduit actuellement des négociations avec des investisseurs intéressés par l’installation de centrales éoliennes à Taïba Ndiaye et Saint-Louis pour une puissance totale de 140 mégawatts. Une centrale solaire de 7,5 mégawatts à Ziguinchor et une autre à biomasse à Ross-Béthio pour 300 mégawatts ».
Certes, il parait opportun d’apporter une solution au Cap des Biches qui représente 45% des capacités de production de la Senelec. Seulement, comme l’indiquait récemment un syndicaliste du Sutelec « Depuis le début de l’alternance, aucun investissement important n’a été fait au niveau du Cap des Biches ». Conséquence : les deux centrales C3 et C4 (5 groupes par unité) produisaient chacune 30 méga watts. Mais, à cause du manque d’entretien et de l’état de dégradation très avancée de ces deux centrales, il est arrivé qu’il soit même impossible de sortir 15 méga watts pour l’ensemble. Comme pour dire que le déficit en électricité reste entier à cause d’une mauvaise gestion des anciennes centrales.
Pour rappel, depuis le début de l’alternance, le volume des investissements à la Senelec a été estimé à 803 milliards FCfa. Rien que le programme d’investissement avait nécessité 174 milliards FCfa durant l’année 2007, ainsi que celui de 520 milliards devant couvrir la période 2008-2015 et le plan de redressement économique et financier de 109 milliards de l’intervalle 2007-2009. Le tout ayant porté la somme à plus de 800 milliards FCfa. S’y ajoute, le Plan Takkal-dernière trouvaille en date- qui devrait également engloutir 650 milliards Cfa. Aujourd’hui, malgré tous ces montants injectés en plus de l’installation de nouvelles unités et des projets d’extension du réseau basse et moyen tension de Dakar, les délestages perdurent et les délais pour y mettre fin toujours renvoyés aux calendes grecques.
Papa Adama TOURÉ la gazette
En effet, lorsqu’il annonçait ce renforcement de l’approvisionnement en électricité, le président indiquait que « les capacités seront renforcées par des centrales conteneurisées et des barges à installation rapide, dont les dossiers d’appel d’offres sont déjà finalisés. Et que la Senelec conduit actuellement des négociations avec des investisseurs intéressés par l’installation de centrales éoliennes à Taïba Ndiaye et Saint-Louis pour une puissance totale de 140 mégawatts. Une centrale solaire de 7,5 mégawatts à Ziguinchor et une autre à biomasse à Ross-Béthio pour 300 mégawatts ».
Certes, il parait opportun d’apporter une solution au Cap des Biches qui représente 45% des capacités de production de la Senelec. Seulement, comme l’indiquait récemment un syndicaliste du Sutelec « Depuis le début de l’alternance, aucun investissement important n’a été fait au niveau du Cap des Biches ». Conséquence : les deux centrales C3 et C4 (5 groupes par unité) produisaient chacune 30 méga watts. Mais, à cause du manque d’entretien et de l’état de dégradation très avancée de ces deux centrales, il est arrivé qu’il soit même impossible de sortir 15 méga watts pour l’ensemble. Comme pour dire que le déficit en électricité reste entier à cause d’une mauvaise gestion des anciennes centrales.
Pour rappel, depuis le début de l’alternance, le volume des investissements à la Senelec a été estimé à 803 milliards FCfa. Rien que le programme d’investissement avait nécessité 174 milliards FCfa durant l’année 2007, ainsi que celui de 520 milliards devant couvrir la période 2008-2015 et le plan de redressement économique et financier de 109 milliards de l’intervalle 2007-2009. Le tout ayant porté la somme à plus de 800 milliards FCfa. S’y ajoute, le Plan Takkal-dernière trouvaille en date- qui devrait également engloutir 650 milliards Cfa. Aujourd’hui, malgré tous ces montants injectés en plus de l’installation de nouvelles unités et des projets d’extension du réseau basse et moyen tension de Dakar, les délestages perdurent et les délais pour y mettre fin toujours renvoyés aux calendes grecques.
Papa Adama TOURÉ la gazette