En effet, recevant ce samedi au palais de la République le khalife général des Mourides, El hadji Mouhamadou Lamine Bara Mbacké, le président Abdoulaye Wade a dit tendre la main à tous les Sénégalais qui veulent travailler pour le développement de leur pays. Abdoulaye Wade a dit tendre la main à l'opposition dite "significative" regroupée au sein du "Front Siggil Senegal" qui refuse de reconnaître sa victoire à la présidentielle de 2007. Il a promis d'appliquer les conclusions qui seront issues des Assises nationales si ces conclusions vont dans le sens de l'intérêt du Sénégal.
Pour rappel, lors d'un retour de voyage à la veille du lancement officiel des Assises nationales début juin, le président Wade avait fait une sortie virulente contre les participants à ces concertations, les accusant même de chercher à renverser son pouvoir. Me Wade est allé même jusqu'à demander aux Sénégalais de choisir leur camp, estimant que tous ceux qui participeraient à ces Assises seraient considérés comme des adversaires du pouvoir.
Avant lui, le ministre Farba Senghor, par ailleurs chargé de la mobilisation au Parti démocratique sénégalais (Pds) avait utilisé les mêmes mots à l'endroit des animateurs des Assises nationales. Et le Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré lui avait emboîté le pas.
Aujourd'hui, Wade semble donner raison à Mahmoud Saleh, son désormais ancien ministre conseiller qui lui suggérait de revoir sa position sur les Assises nationales. La grande question est maintenant de savoir quel crédit les initiateurs des Assises nationales vont accorder à la promesse de Wade.
Source: Nettali
Pour rappel, lors d'un retour de voyage à la veille du lancement officiel des Assises nationales début juin, le président Wade avait fait une sortie virulente contre les participants à ces concertations, les accusant même de chercher à renverser son pouvoir. Me Wade est allé même jusqu'à demander aux Sénégalais de choisir leur camp, estimant que tous ceux qui participeraient à ces Assises seraient considérés comme des adversaires du pouvoir.
Avant lui, le ministre Farba Senghor, par ailleurs chargé de la mobilisation au Parti démocratique sénégalais (Pds) avait utilisé les mêmes mots à l'endroit des animateurs des Assises nationales. Et le Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré lui avait emboîté le pas.
Aujourd'hui, Wade semble donner raison à Mahmoud Saleh, son désormais ancien ministre conseiller qui lui suggérait de revoir sa position sur les Assises nationales. La grande question est maintenant de savoir quel crédit les initiateurs des Assises nationales vont accorder à la promesse de Wade.
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