Des dispositions de sensibilisation contre la tuberculose sont quasiment inexistantes si l’on comparait avec tout ce qui se fait pour prévenir contre le paludisme et le Vih/Sida. Une situation qui ne rassure nullement les acteurs qui évoluent sur le terrain. Au moment où les dernières statistiques révèlent que le nombre de Sénégalais souffrant de la tuberculose a fortement augmenté. Ce qui signifie que bien des efforts sont encore à faire pour éduquer les populations par rapport aux différents moyens de lutte contre la maladie, a estimé le responsable de l’Association de lutte contre cette maladie à Guédiawaye.
Un des quartiers populaires de la banlieue où, à cause de la forte concentration humaine doublée de l’absence d’hygième dans certains de ces recoins, il n’est pas rare de suspecter les signes (fortes toux et amaigrissements) de cette maladies chez certaines personnes. C’est dire que la maladie est en train de prendre des proportions insoupçonnées au Sénégal,. En effet, rien qu’en 2008, 11 400 cas de tuberculeux ont été recensés au Sénégal contre 10 400 cas en 2007, soit une année seulement auparavant, selon des données statistiques nationales.
Une situation que le président de l’Association de la lutte contre la maladie à Guédiawaye impute à l’absence de sensibilisation contre la maladie. Selon lui, une étude réalisée dans une centaine de foyers et des garages de taxis clandos et de mécaniciens dans le département de Pikine et de Guédiawaye a montré l’ignorance totale par les populations du mode de transmission de cette maladie considérée comme un fardeau humain. Car lorsque l’individu contracte la maladie, cela crée un vide non seulement au sein de sa famille, mais aussi dans le milieu dans lequel il travaille. Sans compter les conséquences que cela puisse entraîner pour l’ économie familiale et nationale.
C’est pourquoi, Mamadou Mbaye estime qu’il urge de développer et de renforcer le volet sensibilisation en impliquant toute la population locale particulièrement, les imams, les maîtres coraniques, les leaders d’opinions, ainsi que les Ocb et les Gie. Et selon lui cette sensibilisation doit mettre en exergue toutes les dispositions à prendre au niveau des différents moyens de transports publics où il y a lieu de mettre partout des autocollants pour informer sur les modes de transmission de la maladie, tous les voyageurs qui sont régulièrement entassés dans les bus, tatas entre autres véhicules de transport.
Car il reste convaincu que les transports publics constituent des lieux favorisant parfois la contamination à la maladie. En ce qui concerne les malades qui disparaissent en cours de traitement, le président de la même association indique que des recherches précoces devraient être faites en se basant sur des relais communautaires pour mieux identifier les patients qui changent souvent de domicile par peur d’être stigmatisé, après avoir entamé leur traitement dans les centres de soins spécialisés. Il préconise aussi que toute personne qui tousse pendant 15 jours puisse faire l’objet d’un dépistage de la tuberculose. Il faut rappeler que Dakar occupe le peloton de tête des régions les plus touchées par la maladie suivie de Thiès et de Diourbel.
Un des quartiers populaires de la banlieue où, à cause de la forte concentration humaine doublée de l’absence d’hygième dans certains de ces recoins, il n’est pas rare de suspecter les signes (fortes toux et amaigrissements) de cette maladies chez certaines personnes. C’est dire que la maladie est en train de prendre des proportions insoupçonnées au Sénégal,. En effet, rien qu’en 2008, 11 400 cas de tuberculeux ont été recensés au Sénégal contre 10 400 cas en 2007, soit une année seulement auparavant, selon des données statistiques nationales.
Une situation que le président de l’Association de la lutte contre la maladie à Guédiawaye impute à l’absence de sensibilisation contre la maladie. Selon lui, une étude réalisée dans une centaine de foyers et des garages de taxis clandos et de mécaniciens dans le département de Pikine et de Guédiawaye a montré l’ignorance totale par les populations du mode de transmission de cette maladie considérée comme un fardeau humain. Car lorsque l’individu contracte la maladie, cela crée un vide non seulement au sein de sa famille, mais aussi dans le milieu dans lequel il travaille. Sans compter les conséquences que cela puisse entraîner pour l’ économie familiale et nationale.
C’est pourquoi, Mamadou Mbaye estime qu’il urge de développer et de renforcer le volet sensibilisation en impliquant toute la population locale particulièrement, les imams, les maîtres coraniques, les leaders d’opinions, ainsi que les Ocb et les Gie. Et selon lui cette sensibilisation doit mettre en exergue toutes les dispositions à prendre au niveau des différents moyens de transports publics où il y a lieu de mettre partout des autocollants pour informer sur les modes de transmission de la maladie, tous les voyageurs qui sont régulièrement entassés dans les bus, tatas entre autres véhicules de transport.
Car il reste convaincu que les transports publics constituent des lieux favorisant parfois la contamination à la maladie. En ce qui concerne les malades qui disparaissent en cours de traitement, le président de la même association indique que des recherches précoces devraient être faites en se basant sur des relais communautaires pour mieux identifier les patients qui changent souvent de domicile par peur d’être stigmatisé, après avoir entamé leur traitement dans les centres de soins spécialisés. Il préconise aussi que toute personne qui tousse pendant 15 jours puisse faire l’objet d’un dépistage de la tuberculose. Il faut rappeler que Dakar occupe le peloton de tête des régions les plus touchées par la maladie suivie de Thiès et de Diourbel.