Et ce n’est pas la première fois que cette mère de famille âgée de 47 ans a comparaît pour les faits de racolage. En effet, la dame Ami Collé Faye, tout comme ses trois co-prévenues, ont été arrêtées plusieurs fois pour avoir fait le trottoir sans disposer de carnet sanitaire. A la barre, elles ont toutes nié leur passé pénal tout comme l’accusation qui pesait sur elles.
Leurs arguments de défense n’ont malheureusement pas suffi à convaincre les juges, puisque le procès verbal de la police renseigne que les prévenues ont été appréhendées à 5h du matin, dans un bar (Chez André) établi à Pikine. Très prolixe, la dame mariée a soutenu qu’elle n’est pas une fille de joie précisant que son époux et ses enfants étaient dans la salle. Aussi, a-t-elle fait savoir qu’elle se rendait sur son lieu de travail.
Quant aux autres jeunes filles, elles ont avancé différents alibis. C’est le cas de Maïmouna Seck qui a laissé entendre qu’elle était devant le bar pour prendre le car, alors qu’elle revenait d’une soirée dansante. Une déclaration qui a poussé son avocat à plaider à la relaxe au bénéfice du doute afin que sa cliente passe la Tabaski chez elle. Hélas, cette dernière ainsi que ses co-prévenues, seront obligées de passer les fêtes en prison. Elles ont toutes été condamnées à trois mois de prison ferme. Une condamnation qui survient, deux semaines après, celle de 4 dames âgées entre 56 et 59 ans. Comme quoi, la prostitution n’est pas seulement une affaire de jeunes fille ou de femmes célibataires. Peut-être, est-ce la conjoncture qui pousse certaines femmes à faire le trottoir ?
Source Nettali
Leurs arguments de défense n’ont malheureusement pas suffi à convaincre les juges, puisque le procès verbal de la police renseigne que les prévenues ont été appréhendées à 5h du matin, dans un bar (Chez André) établi à Pikine. Très prolixe, la dame mariée a soutenu qu’elle n’est pas une fille de joie précisant que son époux et ses enfants étaient dans la salle. Aussi, a-t-elle fait savoir qu’elle se rendait sur son lieu de travail.
Quant aux autres jeunes filles, elles ont avancé différents alibis. C’est le cas de Maïmouna Seck qui a laissé entendre qu’elle était devant le bar pour prendre le car, alors qu’elle revenait d’une soirée dansante. Une déclaration qui a poussé son avocat à plaider à la relaxe au bénéfice du doute afin que sa cliente passe la Tabaski chez elle. Hélas, cette dernière ainsi que ses co-prévenues, seront obligées de passer les fêtes en prison. Elles ont toutes été condamnées à trois mois de prison ferme. Une condamnation qui survient, deux semaines après, celle de 4 dames âgées entre 56 et 59 ans. Comme quoi, la prostitution n’est pas seulement une affaire de jeunes fille ou de femmes célibataires. Peut-être, est-ce la conjoncture qui pousse certaines femmes à faire le trottoir ?
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