Face au FC Lorient, hier soir, au Parc des Princes, le Paris SG a dû s’employer pour décrocher un nul (2-2). Le club de la capitale peut d’ailleurs remercier son nouvel attaquant superstar Zlatan Ibrahimovic, auteur d’un doublé qui a réveillé les siens en seconde période. Car au cours du premier acte, les Parisiens ont été bien loin de leur statut de grand favori du championnat.
Bien logiquement, dans l’animation offensive, les Rouge-et-Bleu, qui manquent de repères communs, ont pêché. Malgré toute leur bonne volonté, Jérémy Ménez et Ezequiel Lavezzi ont peiné à peser sur la rencontre sur la durée. Pire, ils ont failli dans le replacement défensif. Et comme Mathieu Bodmer n’a pas été franchement tranchant au milieu, des déséquilibres se créaient dans l’entrejeu. Des espaces que les Merlus, très rapides en contre et dans leurs sorties de balle, ont parfaitement exploité face à des défenseurs parfois lents et peu inspirés.
Carlo Ancelotti en a bien conscience, comme en témoigne son discours d’après-match. « Nous n’avons pas eu l’équilibre pour contrôler l’adversaire. (...) Nous devons travailler pour améliorer l’équilibre et éviter toutes ses contre-attaques et buts », a-t-il lâché. Pourtant, au départ, le onze de l’Italien n’était pas ultra-offensif. Seulement, Marco Verratti, malgré l’aide et l’abattage de Clément Chantôme, était souvent obligé de mener le jeu alors qu’il évoluait au poste de sentinelle...
Le coaching du technicien transalpin allait s’avérer décisif. L’entrée de Nenê en lieu et place de Bodmer donnait un peu plus de liant au jeu francilien, tandis que Kevin Gameiro et Blaise Matuidi allaient obtenir en fin de match le penalty de l’égalisation transformé par Ibra. L’apport des entrants et la réaction d’orgueil au retour des vestiaires sont deux des enseignements positifs de la soirée. Des éléments sur lesquels le staff parisien pourra travailler.
« Il y a beaucoup de nouveaux joueurs et une équipe, ça ne prend pas forme tout de suite. On continue à bosser à l’entraînement et les automatismes vont venir, j’espère, le plus rapidement possible », a lancé Kevin Gameiro au Parisien. Un son de cloche similaire pour Mamadou Sakho. « Il faut du temps pour que la mayonnaise prenne et je ne suis pas inquiet sur nos qualités », a-t-il conclu, repris ensuite par la star de la soirée.
« On doit faire beaucoup plus. Pour trouver une bonne organisation et un équilibre correct, il faut se connaître », a résumé le Suédois. Dès la semaine prochaine, à Ajaccio, on jugera des progrès du Paris SG sur le plan du jeu, car pour assumer le statut d’archi-favori de la Ligue 1 et ses ambitions élevées en Ligue des Champions, il faudra faire beaucoup mieux.
Alexis Pereira
Bien logiquement, dans l’animation offensive, les Rouge-et-Bleu, qui manquent de repères communs, ont pêché. Malgré toute leur bonne volonté, Jérémy Ménez et Ezequiel Lavezzi ont peiné à peser sur la rencontre sur la durée. Pire, ils ont failli dans le replacement défensif. Et comme Mathieu Bodmer n’a pas été franchement tranchant au milieu, des déséquilibres se créaient dans l’entrejeu. Des espaces que les Merlus, très rapides en contre et dans leurs sorties de balle, ont parfaitement exploité face à des défenseurs parfois lents et peu inspirés.
Carlo Ancelotti en a bien conscience, comme en témoigne son discours d’après-match. « Nous n’avons pas eu l’équilibre pour contrôler l’adversaire. (...) Nous devons travailler pour améliorer l’équilibre et éviter toutes ses contre-attaques et buts », a-t-il lâché. Pourtant, au départ, le onze de l’Italien n’était pas ultra-offensif. Seulement, Marco Verratti, malgré l’aide et l’abattage de Clément Chantôme, était souvent obligé de mener le jeu alors qu’il évoluait au poste de sentinelle...
Le coaching du technicien transalpin allait s’avérer décisif. L’entrée de Nenê en lieu et place de Bodmer donnait un peu plus de liant au jeu francilien, tandis que Kevin Gameiro et Blaise Matuidi allaient obtenir en fin de match le penalty de l’égalisation transformé par Ibra. L’apport des entrants et la réaction d’orgueil au retour des vestiaires sont deux des enseignements positifs de la soirée. Des éléments sur lesquels le staff parisien pourra travailler.
« Il y a beaucoup de nouveaux joueurs et une équipe, ça ne prend pas forme tout de suite. On continue à bosser à l’entraînement et les automatismes vont venir, j’espère, le plus rapidement possible », a lancé Kevin Gameiro au Parisien. Un son de cloche similaire pour Mamadou Sakho. « Il faut du temps pour que la mayonnaise prenne et je ne suis pas inquiet sur nos qualités », a-t-il conclu, repris ensuite par la star de la soirée.
« On doit faire beaucoup plus. Pour trouver une bonne organisation et un équilibre correct, il faut se connaître », a résumé le Suédois. Dès la semaine prochaine, à Ajaccio, on jugera des progrès du Paris SG sur le plan du jeu, car pour assumer le statut d’archi-favori de la Ligue 1 et ses ambitions élevées en Ligue des Champions, il faudra faire beaucoup mieux.
Alexis Pereira