(Correspondance) - Les vacataires de l’éducation dans la région de Thiès n’en peuvent plus du traitement discriminatoire dont ils estiment faire l’objet. Ils l’ont fait savoir, hier, lors d’une rencontre avec la presse. Si l’on en croit Ibrahima Fall, professeur vacataire qui parlait au nom de ses collègues, l’autorité académique leur fait subir depuis des années un traitement injuste relatif au paiement de leur reliquat annuel de salaire. En effet, des retenus sont effectués mensuellement sur les salaires des vacataires pendant les neuf mois de l’année scolaire. Ces retenus leurs sont reversés à la fin de l’année scolaire pour leur permettre d’avoir de la liquidité pendant les trois mois de vacances qui représentent pour eux une période creuse durant laquelle ils sont sans salaire.
Aussi, ne comprennent-ils pas que des collègues, évoluant dans d’autres régions du pays et soumis au même régime perçoivent des centaines de mille à la fin de l’année scolaire alors qu’eux se retrouvent réduits à recevoir des miettes. Un état de fait qui, selon Ibrahima Fall, est devenu comme une mauvaise tradition dans la région de Thiès. ‘Comparés aux collègues des autres régions, nous nous rendons compte que ces derniers perçoivent des sommes extrêmement importantes par rapport à ce qu’on nous reverse ; alors que nous effectuons le même créneau horaire par rapport à l’enseignement. Pendant qu’ils perçoivent 400 ou 500 mille francs, nous qui sommes à Thiès ne percevons que 150 mille francs’. Une situation déplorable que les professeurs vacataires entendent décrier avec la dernière énergie, car estimant que le gap est très important.
Ainsi, ils ont unanimement décidé, selon leur porte-parole, de rompre avec cette mauvaise tradition en faisant savoir à l’autorité et à l’institution leur ras-le-bol. Car, poursuit notre interlocuteur, il est inadmissible qu’après avoir rendu un service à notre nation que l’on nous fasse subir un traitement discriminatoire avec des sommes aussi dérisoires.
A la question de savoir s’ils ont pris langue avec l’inspecteur d’académie pour lui faire part de leurs doléances, Ibrahima Fall se fera affirmatif. Mais, se désole-t-il, l’argumentaire développé par l’autorité est des plus fallacieux. ‘Il a essayé de nous faire comprendre que le fait est consécutif à des défalcations suite aux jours de congés et autres journées chômées et non payées, peut-être des journées de grève’. Aussi, disent-ils ne pas être disposés à continuer dans cette logique, car il n’y a pas de logique par rapport à cet important gap entre eux et leurs collègues des autres régions.
Sidy DIENG
Aussi, ne comprennent-ils pas que des collègues, évoluant dans d’autres régions du pays et soumis au même régime perçoivent des centaines de mille à la fin de l’année scolaire alors qu’eux se retrouvent réduits à recevoir des miettes. Un état de fait qui, selon Ibrahima Fall, est devenu comme une mauvaise tradition dans la région de Thiès. ‘Comparés aux collègues des autres régions, nous nous rendons compte que ces derniers perçoivent des sommes extrêmement importantes par rapport à ce qu’on nous reverse ; alors que nous effectuons le même créneau horaire par rapport à l’enseignement. Pendant qu’ils perçoivent 400 ou 500 mille francs, nous qui sommes à Thiès ne percevons que 150 mille francs’. Une situation déplorable que les professeurs vacataires entendent décrier avec la dernière énergie, car estimant que le gap est très important.
Ainsi, ils ont unanimement décidé, selon leur porte-parole, de rompre avec cette mauvaise tradition en faisant savoir à l’autorité et à l’institution leur ras-le-bol. Car, poursuit notre interlocuteur, il est inadmissible qu’après avoir rendu un service à notre nation que l’on nous fasse subir un traitement discriminatoire avec des sommes aussi dérisoires.
A la question de savoir s’ils ont pris langue avec l’inspecteur d’académie pour lui faire part de leurs doléances, Ibrahima Fall se fera affirmatif. Mais, se désole-t-il, l’argumentaire développé par l’autorité est des plus fallacieux. ‘Il a essayé de nous faire comprendre que le fait est consécutif à des défalcations suite aux jours de congés et autres journées chômées et non payées, peut-être des journées de grève’. Aussi, disent-ils ne pas être disposés à continuer dans cette logique, car il n’y a pas de logique par rapport à cet important gap entre eux et leurs collègues des autres régions.
Sidy DIENG