Le mollah de Mehrabad aurait lui-même et délibérément placé dans le sac de la jeune Rimsha des pages contenant des versets du Coran au milieu de papiers brûlés. C'est en tout cas ce qu'affirme des témoins.
L’histoire pourrait donc avoir été montée de toute pièce, comme c’est souvent le cas lorsqu'il est question de la loi sur le blasphème. Une loi régulièrement dénoncée par les militants des droits de l’homme et qui punit de mort quiconque insulte le prophète Mahomet et de prison à perpétuité ceux qui profanent le Coran.
La semaine dernière, un rapport médical estimait que Rimsha n’avait que 14 ans et que ses capacités mentales étaient inférieures a celles d’une enfant de son âge. Depuis l’arrestation de la jeune fille, le principal mollah du quartier a multiplié les déclarations hostiles aux chrétiens réclamant leur départ.
Accusations de falsification de preuves
Ironie du sort, le religieux va donc non seulement devoir répondre des accusations de falsification de preuves mais il devrait lui-même tomber sous le coup de la loi sur le blasphème pour avoir profané le Coran.
L’un des témoins qui a dénoncé ses agissements est apparemment son assistant. Ce dernier assure avoir voulu empêcher le religieux de fabriquer de fausses preuves. Pourtant, la semaine dernière, à la sortie de la mosquée, il n’hésitait pas à s’insurger avec de nombreux autres habitants de Mehrabad pour exiger le départ des chrétiens dont ils disaient : « Depuis cet évenement, ce ne sont plus nos frères, nous ne pourrons plus jamais vivre ensemble. »
RFI
L’histoire pourrait donc avoir été montée de toute pièce, comme c’est souvent le cas lorsqu'il est question de la loi sur le blasphème. Une loi régulièrement dénoncée par les militants des droits de l’homme et qui punit de mort quiconque insulte le prophète Mahomet et de prison à perpétuité ceux qui profanent le Coran.
La semaine dernière, un rapport médical estimait que Rimsha n’avait que 14 ans et que ses capacités mentales étaient inférieures a celles d’une enfant de son âge. Depuis l’arrestation de la jeune fille, le principal mollah du quartier a multiplié les déclarations hostiles aux chrétiens réclamant leur départ.
Accusations de falsification de preuves
Ironie du sort, le religieux va donc non seulement devoir répondre des accusations de falsification de preuves mais il devrait lui-même tomber sous le coup de la loi sur le blasphème pour avoir profané le Coran.
L’un des témoins qui a dénoncé ses agissements est apparemment son assistant. Ce dernier assure avoir voulu empêcher le religieux de fabriquer de fausses preuves. Pourtant, la semaine dernière, à la sortie de la mosquée, il n’hésitait pas à s’insurger avec de nombreux autres habitants de Mehrabad pour exiger le départ des chrétiens dont ils disaient : « Depuis cet évenement, ce ne sont plus nos frères, nous ne pourrons plus jamais vivre ensemble. »
RFI