Pape Diop, Président du sénat :«L’opposition sénégalaise n’existe que par les médias»

et toi tu n existes k par wade

Dakar du 29 octobre au 29 novembre 2011,
L’acharnement de la France auprès d’une Sénégalaise

IDENTITE ET PARCOURS
Je m’appelle Aissatou THIAM dite Aicha fille de feu Ousmane THIAM et de Seynabou DIAW.
Je suis née le 17 juin 1960 à Kaolack (SENEGAL).
Mon père m’a payé le billet pour aller en France quand j’avais 23 ans. J’y suis allée pour étudier. Quatre ans après mon arrivée en France, j’ai eu un accident de voiture et je me suis retrouvée avec un bras handicapé. J’avais aussi perdu la mémoire. Même le wolof ma langue maternelle, je ne pouvais plus la parler. J’ai été indemnisée de cet accident en recevant beaucoup d’argent à l’époque ce qui m’avait permis d’acheter une villa à Avignon en France. J’ai continué à étudier, à travailler et à subir des opérations chirurgicales pour réparer mon bras qui a beaucoup été endommagé.
J’ai subi plusieurs opérations pour ce bras. Je crois aussi que c’est au cours de ces dernières opérations que le malheur est tombé sur moi. En effet en 2001, j’ai subi une opération où parait-il on m’a ouvert la tête ; je crois que c’est au cours de cette opération que des récepteurs ont été mis dans mon corps par les médecins français, de l’hôpital lapeyronie de Montpellier avec le Dr JAMMET.
QU’EST CE QU’ILS ONT MIS DANS MON CORPS ?
Des récepteurs ou puces électroniques qui permettent :
1°) de m’empêcher de dormir.
2°) de me repérer à distance partout où je peux être.

---Ils arrivent à m’empêcher de dormir des jours et des jours, la nuit comme le jour, le plus long a été un mois en France où ils ne m’ont pas laissé une seule minute de sommeil. Partout où je peux être, ils peuvent me suivre et m’empêcher de dormir, rien qu’en étant dans leur voiture avec leur matériel ou en étant dans une maison à coté de là où je me situe.
Je ne bois pas, je ne fume pas, j’ai banni tous les excitants de mon quotidien (café, thé…) en temps normal, j’ai un sommeil profond et je dors très bien. Je travaille beaucoup la journée, je marche beaucoup, j’ai une alimentation équilibrée, je n’ai aucun trouble de sommeil, ni de santé.
---Le téléphone est un GPS à lui seul, même éteint, on peut vous repérer partout où vous êtes. Depuis 2007, sans téléphone sans sac, ils sont arrivés à me suivre partout où je me suis cachée que ce soit en France en Belgique en Allemagne, au Sénégal. Je suis allée dans ces pays européens pour trouver des médecins, mais à chaque fois, ils sont intervenus et j’étais obligée de revenir en France. En Angleterre des associations étaient prêtes à m’accueillir et à m’aider, trois fois de suite, mon visa a été bloqué et je n’ai pu y aller ce qui était encore une fois de plus un de leur blocage.
QUI SONT CES GENT QUI ME SUIVENT DE PARTOUT ?
Je n’en sais rien. Je les appelle mes bourreaux, des gens sans foi ni loi qui ont énormément d’argent et qui travaillent avec des médecins, des policiers, des gens du gouvernement…ils ont des bras longs et sont puissants. D’abord des français blancs à l’origine. Au Sénégal, ils ont leurs correspondants sénégalais noirs qui font leur sale boulot à leur place.
Aujourd’hui la principale religion des hommes c’est l’argent, acheter des hommes est très facile surtout dans nos pays sous développés où la soif de pouvoir et de mieux-être est sans limite.
COMMENT AGISSSENT T-ILS ?
--Toujours en cachette. Ils veulent que les gens croient que ce que je raconte est mon imagination.
--Ils agissent de manière lâche et sournoise. Je ne les vois jamais sauf par personnes interposées.
En France ils passaient par mes assistantes sociales ou les médecins ou des personnes qui m’étaient proches pour me dire ce qu’ils avaient à me dire.
--Comme j ai fait des études longues, je sais ce que c’est les expériences de PAVLOV.
Pavlov était un scientifique qui conditionnait ses cobayes (des animaux) avec des sons, des klaxons et du bruitage.
Pour tel bruit, l’animal se levait, avec un autre bruit il s’asseyait…
Mes bourreaux veulent utiliser le même procédé avec moi. Ils veulent communiquer avec moi comme faisait Pavlov avec ses animaux. (C’est à se taper la tête au mur tellement qu’ils sont ridicules).
Ils utilisent les sirènes de police, d’ambulance ou de pompiers avec moi. En 2007, j’étais très impressionnée. Après j’en suis devenue totalement indifférente.
Dès qu’ils arrivaient à ma hauteur, ils mettaient leurs sirènes et l’éteignaient quelques minutes plutard. Toujours en France, quand j’allais au boulot, les sirènes étaient mises en action, partout où j’allais aussi ; le soir quand je rentrais chez moi pareil. Une histoire de fous quoi ! Ils voulaient coute que coute me montrer qu’ils sont là à me surveiller.
Quand je me cachais et qu’ils me retrouvaient, ils mettaient leurs sirènes pour me montrer qu’ils sont bien là. Leurs sirènes pour eux permettaient de me montrer qu’ils me surveillent en permanence. Le problème c’est que depuis 2008 je suis sevrée, j’en m’en fiche complètement de leurs sirènes. Si cela ne gène pas une quelconque personne, je ne vois pas pourquoi moi cela doit me gêner. Comme tout un chacun dès qu’il y’a une sirène pour moi comme pour tout le monde c’est une urgence hospitalière, un feu …et rien d’autre et le problème est résolu pour moi depuis longtemps, mais eux ils ne peuvent pas le comprendre. Heureusement, le ridicule ne tue pas.

--La spécialité de mes bourreaux c’est la corruption. Ils ont corrompu mes amis, mes parents, mes proches, des avocats, des médecins, des journalistes, des policiers…
Corruption mais aussi intimidation. Comme ils sont puissants, tout le monde doit avoir peur d’eux.
Je n’ai jamais eu peur et je n’aurais jamais peur d’eux. Des hommes ils ne sont rien que des hommes, de pauvres mortels qui détiennent une science et qui se croient au dessus de tout. Des hommes mais non des DIEUX.
LES DANGERS DE CETTE SCIENCE
---Détenir le sommeil de quelqu’un. Décider si telle ou telle personne doit dormir ou non est une arme redoutable.
« Je détiens ton sommeil donc tu es à ma merci, tu dois faire tout ce que je veux sinon je te conduis à la folie. »
Chantage sur chantage pour des opposants politiques, les ennemis, les adversaires et pour toute personne qui peut déranger.
Le sommeil est un acte biologique ; il est indispensable pour tout être humain. Vous pouvez consulter sur internet ou autres les conséquences de quelqu‘un qui ne dort jamais. Je précise que cela n’a rien à voir avec les troubles du sommeil.

---mettre une puce dans le corps de quelqu’un est devenu aujourd’hui élémentaire.
Il suffit d’une simple piqure dans le bras (regarder les sites internet sur les puces RFID et les dangers).
Avec cette puce on peut vous suivre de partout. Vous pouvez vous cacher où vous voulez on vous trouvera s’il y a un réseau téléphonique dans le secteur.
Plus de liberté, plus de démocratie.
Pire l’Afrique déjà soumise, la sera davantage ou éternellement.
Nos hommes influents qui vont en France pour se soigner peuvent bien se méfier.
Mettre une puce dans le corps de quelqu’un peut se faire très bien au Sénégal et dans les autres pays africains. Ce que la France ne leur donnera pas c’est le secret de leur avancée technologique.
Nos chefs d’état africains soifs de pouvoir sont évidemment bien intéressés par cette nouvelle technologie. Il faut que chacun de nous le sache, cela n’arrive pas qu’aux autres, nous sommes tous concernés.
MES DOUTES

1°) je crois qu’ils ont tué mon père. Il est mort suite à une longue maladie ; je suis d’accord avec tout cela.
Mes bourreaux sont capables de tuer et de piller sans vergogne. Le blanc bien que civilisé aujourd’hui, bien que détenant la science et la technologie est né barbare ;il l’est toujours et tuer n’a aucune importance pour lui, surtout s’il s’agit d’un noir. Les sénégalais qui travaillent au Sénégal pour eux, je leur tire mon chapeau. L’imitation fait des miracles cela me rappelle les petites standardistes noires de France Télécom qui parlent avec aucun accent de noirs que beaucoup en France ont cru que c’étaient de petites blanches qui parlaient au téléphone. La France donne des ordres pour tuer, elle n’a plus besoin de se salir directement les mains.
Mon père est la seule personne qui pouvait me sortir rapidement de cette situation.
Mon père était beau et avait beaucoup d’argent ; se sentant malade, il pouvait bien mettre son argent au service de la médecine pour guérir.

Ma petite sœur (de même père) me racontait qu’il courrait après son médecin à chaque qu’il l’apercevait quelque part jurant qu’il allait le tuer. J’en conclu qu’il avait compris qu’il était condamné de façon ridicule par son propre médecin qui a été acheté. C’est en 2007, le même mois, quand mon père est mort qu’ils ont commencé leur torture à mon égard.

Il est vrai que dieu donne la vie et nous l’enlève. MAIS l’homme donne la vie et peut l’arracher à d’autres hommes en une seconde.

2°) Mon tonton Malé, le petit frère de mon père est mort en septembre 2011. Quelques semaines auparavant je l’ai appelé pour lui demander de venir me voir. Il est venu à mon bureau, je lui ai raconté ce que je vivais. Quelques temps après, j’apprends qu’il est décédé. De quoi ? D’une crise d’asthme. C’est grave au Sénégal. Pour tout le monde c’est DIEU qui l’a voulu. Si c’est l’œuvre de mes bourreaux, ils l’ont fait pour dissuader qui que ce soit de me venir en aide. L’africain est facile à convaincre par ce procédé ; dissuader les autres c’est avoir le champ libre.

3°)Sérigne Mamoune NIASS est mort il y’a peu de temps. J’ai appelé ma petite sœur Mariama THIAM de même père que moi, 3 jours après la tabaski pour lui demander de me mettre en contact avec son mari pour que je rencontre son père. Ma sœur me dit « mais tu n’es pas au courant, il est mort voilà deux semaines de cela »
Je me suis dit dans ma tête « les salopards m’ont devancé ».
Amada est le fils de Mamoune NIASS. Amada a épousé ma petite sœur Mariama THIAM. Il m’était donc proche et depuis quelque temps j’essaye d’écrire ou de demander qu’on me mette en rapport avec le sérigne de Kaolack pour qu’il m’aide.
J’ai demandé de quoi il est mort, on m’a répondu que de rien, il a bu un verre d’eau et il est tombé. C’est beau le Sénégal pour un grand homme comme lui. Aucune enquête, aucun doute dans les médias, il est mort point final.
Encore une fois de plus on accuse le bon DIEU !
Comme il était proche de mon père, il m’aurait facilement donné un coup de main. Il n’est plus, le terrain est vierge pour mes bourreaux.
Les doutes peuvent être fondés ou non, c’est à vérifier.

QU’EST-CE QU’ILS VEULENT FAIRE DE MOI
I°) me rendre folle et m’interner dans un asile psychiatrique.
Pour cela :
1°) Ils m’empêchent de dormir tous les jours et comme je ne suis pas une machine, j’aurais tôt ou tard des troubles, si personne ne réagit à ma situation.
2°) ils peuvent me déclarer folle de façon arbitraire et illégale comme en France où ils m’ont interné de force dans un asile après m’avoir endormi par une simple piqure.
II°) me pousser au suicide.
Ce que pensent mes bourreaux et la réalité ça fait deux choses. Ils croient qu’en me dégoutant de la vie, je peux me suicider. Le suicide en France conduit directement à un internement en psychiatrie car on devient un danger pour soi-même.
Le problème est que je ne suis pas une personne suicidaire. J’aime la vie, je suis bien dans ce monde, je n’ai aucune raison de me suicider et je ne le ferais jamais. Je préfère vivre dans leur enfer artificiel que de me suicider. Ce qu’ils me font, c’est une honte pour eux, moi je les plains. Vivre de bassesses aussi sales pour du fric, il faut le faire. J’encaisse mais tous les jours voir comme mes bourreaux sont petits, sans fierté, sans honneur, de vrais barbares, pour ne pas dire des animaux, mon humanisme en prend un sacré coup. C’est cela la vie de mercenaires !
III°) me dépouiller de tout :
1°) Je ne dois pas avoir d’argent pour eux car
-- avec de l’argent je vais vivre normalement et pour eux je ne dois pas vivre normalement.
--Avec de l’argent je peux trouver des médecins qui peuvent prouver que j ai bien quelque chose dans le corps.
--Avec de l’argent, je peux aller à l’étranger m’enlever ce qu’ils m’ont mis dans le corps.

Pour cela mes comptes bancaires en France ont été bloqués, je n’ai plus droit au chéquier ni au découvert, ni aux cartes bancaires sauf les cartes de retrait à débit immédiat. Mes revenus en France sont diminués de moitié, je n’avais plus droit à tous les avantages sociaux que j’avais depuis des années.
Au Sénégal, mes revenus de la France sont suspendus au bout de trois mois, après mon arrivée au Sénégal. J’ai donc essayé de me débrouiller seule.
J’ai voulu créer mon entreprise, ils sont intervenus plusieurs fois en me mettant les bâtons dans les roues. J’ai malgré tout réussi à la créer. Je travaille, ils sont toujours là essayant à chaque fois de foirer mes marché mais le bon DIEU est là pour tout le monde et donc je survis.
J’ai voulu vendre ma maison en France pour acheter une maison au Sénégal, impossible de la vendre, pourtant des clients intéressés ne manquent pas. Ce n’est ni plus ni moins que leur blocage.
Je suis aussi propriétaire avec mes deux frères d’une maison à Sokone que notre père nous a légué ; beaucoup de personnes ont été intéressées, mais à chaque fois il y a un désistement.
Depuis que mon père est mort les loyers de cette maison n’ont pas été payés ; le Patrimoine bâti de Dakar nous doit de l’argent. Un premier dossier a été constitué et déposé. Le patrimoine bâti nous a signalé que le dossier avait disparu sans laisser de trace. Il faut reconstruire un nouveau dossier et surtout il faut fournir de nouveaux documents. En définitive ce dossier traine comme tous les autres.
2°) Je ne dois pas avoir de toit
--ils m’ont obligé à quitter mon appartement de Montpelier. Du moins ils me l’ont confisqué de force.
--partout où je suis allée avec mon fils ils nous ont refusé un hébergement ou un logement social en France.
Ils m’ont laissé dormir dehors mon fils et moi pendant des semaines avant de nous mettre dans un foyer d’hébergement.
C’est à l’issue d’un de ses hébergement après d’âpres refus de nous octroyer un logement que par une piqure, j’ai été endormie de force et emmenée à l’hôpital psychiatrique et mon fils conduit à un foyer d’hébergement.
A chaque fois que j’ai pris une location pour reprendre mon fils, on m’a obligé à la quitter.
Au Sénégal, le même processus se poursuit. A mon arrivée au Sénégal c’est tout à fait naturel que j’aille vivre avec ma famille. Mon père est mort, ma mère vit à Guédiawaye. Je suis l’ainée d’une famille, j’ai beaucoup aidé ma famille quand j’étais en France. Mes frères et sœurs du coté de ma mère sont partis en Europe grâce à moi. Les 3 mois après mon arrivée au Sénégal, je touchais ma pension en France. Cet argent je le partageais avec ma famille. J’étais respectée et je n’ai jamais eu de problèmes avec personne. Dès que la France a suspendu ma pension, je l’ai fait savoir à ma famille. Ils ont aussi su que j’avais des problèmes avec la France, ils m’ont tous abandonné. Ma mère m’a demandé de quitter sa maison. DIEU sait que mon argent a été beaucoup investi dans cette maison.
Je suis allée naturellement chez mes tantes sœurs de ma mère. Là aussi elles m’ont fermé la porte au nez.
J’ai loué une chambre à Niari Taly, ils ont corrompu ceux qui m’ont loué, qui ont fini par me faire quitter cette chambre. J’ai eu la chance de trouver une autre chambre, là aussi, ils sont intervenus et ceux qui m’ont loué me réclament aujourd’hui leurs clés. Pourtant je n’ai aucun problème avec eux, je paye normalement mes loyers et pire c’est moi-même qui les ai logé dans cet appartement et ils m’ont sous loué une chambre car ils n’ont jamais envisagé payer un montant de loyer dépassant leur budget. Maintenant le prétexte c’est que son frère doit venir, il faut que je rende les clés.
Parallèlement au fait qu’ils demandent à ceux qui m’ont loué de récupérer leurs clés, ils m’empêchent de dormir tout le temps et ils font tout leur possible pour me dégoutter de l’endroit mais comme je les connais trop bien je suis devenue insensible à tout leur cinéma.
3°) je dois aussi vivre seule et isolée.
Loin des gens qui pourront être témoins de ce que je vis avec eux, ils auraient voulu que je n’ai pas d’amis, ni de parents ni de contact avec personne.
POURQUOI MOI ?
Je n’en sais rien.
--Je n’ai jamais touché à la drogue, ni à la prostitution, ni à la débauche. Je ne fume pas, je ne bois pas, je n’ai jamais été condamnée en France comme au Sénégal. J’ai passé ma vie à étudier en France et à travailler ;je suis une personne tranquille en somme.
Mes études m’ont conduit à être une passionnée d’histoire et de science.
--Des médecins m’ont dit que j’étais peut être un cobaye humain qu’on a utilisé. Pratique fréquente en France et dans les pays développés. Utiliser mon corps et ma vie de façon illégale et sans mon consentement, n’est rien pour eux.
--D’autres me disent que c’est possible que ce soit mon engagement pour l’Afrique. Pourtant, je ne suis ni un Thomas Sankara, ni un Marthin Luther King, ni un François Xavier Vershave, ni un autre grand défenseur de l’Afrique. Je suis un dixième de zéro face à ces géants. Il est vrai qu’ils ont été tués souvent par leur propre famille au solde de la France pour ridiculiser l’Africain davantage.
Mais moi, quel danger je peux être pour la France ? Je ne suis ni intelligente, ni exceptionnelle. Ce que je sais se trouve dans tous les livres de France.
QUI SUIS-JE ?
Une jeune femme de 23 ans qui débarque en France. Aujourd’hui j’en ai 51 ans.
J’ai 2 enfants. Une grande fille de père sénégalais noir décédé depuis longtemps et un garçon de 17 ans de père français blanc. Ma fille vit au Sénégal. Mon fils est actuellement à Paris à Saint Cyr. Mes bourreaux l’ont mis dans une bonne école militaire, pourquoi, je n’en sais rien. En tout cas je tenais beaucoup à ces études.
En France, j’ai toujours étudié et travaillé je suis comptable de métier mais j’ai aussi voulu être programmeur en informatique, j’ai touché à beaucoup de domaines. J’étais férue de maths, d’histoire, de science…

J’étais aussi une femme engagée pour l’Afrique.
J’avais crée une association : Afrique IDS ainsi qu’un site internet où je racontais l’histoire de l’Afrique, l’histoire des hommes, l’histoire des sociétés et des civilisations.

--L’Egypte me passionnait et je racontais dans ce site l’histoire des premiers pharaons noirs qui détenaient les mathématiques (voire les pyramides d’Egypte en forme de trapèze) et qui ont transmis cette connaissance aux grecs, les ancêtres des européens d’aujourd’hui.
--Je racontais aussi dans ce site l’esclavage qui a permis à l’Europe d’amasser des milliards pour se construire.
--Je racontais aussi l’Afrique et ses premiers hommes. L’Afrique le berceau de l’humanité…

Je positivais cette pauvre Afrique en somme que les européens méprisait tant ; cette Afrique que les médias nous montraient toujours en guerre et en famine ; cette Afrique sous-développée que les français disaient « sans histoire ».

Dans mon association, je voulais surtout m’occuper des enfants africains en faisant du parrainage d’enfants. Je voulais récupérer du matériel scolaire et de l’argent en Europe pour les envoyer en Afrique et permettre ainsi à beaucoup de petits africains à aller à l’école. Je voulais aussi favoriser les jumelages de villes européennes et africaines.
La connaissance, je ne l’ai pas volé à personne, je l’ai trouvé dans les livres de France.
Une ville petite soit-elle a une bibliothèque en France. La connaissance est accessible à tous.

Le seul reproche qu’on peut me faire en France, c’est ce site que j’avais crée. Les autorités françaises l’ont fermé sans me demander quoi que ce soit.

Je ne puis donc comprendre l’acharnement dont je suis sujette aujourd’hui.
Nos intellectuels africains savent 100 fois plus que ce que je sais. Ils sont virulents envers la France, bardés de diplômes et vivent en paix. Pourquoi m’embêtent-ils donc, d’autant plus que le site est fermé depuis des années?
QU EST-CE QU ILS M’ONT FAIT VIVRE REELLEMENT AVEC DES PREUVES A L’APPUI ?
J’ai toutes les preuves avec moi sauf ce qu’ils ont mis dans mon corps. Pour cela il faut des médecins, sinon tout le reste que j’ai vécu avec eux j’en détiens les preuves.
---blocage de mes comptes bancaires ; j’en parle en peu plus haut. J’ai toutes les preuves.
---blocage de toutes mes demandes auprès de l’administration française, j’ai encore tous les courriers.
--- certains de mes droits sociaux étaient annulés, j’ai les justificatifs.
--- mes revenus diminués de moitié, j’ai aussi les justificatifs
---ils ont fermé le site de mon association Afrique ids sans aucun motif ; j’ai les CD et les textes.
---en France je connais la loi, j’ai fait du social aussi ; on ne laisse jamais seule une femme avec un enfant dormir dehors. Mon fils et moi, on nous a laissé dormir dehors des semaines, sous la pluie, le froid, sans aucune aide.
Partout où je suis allée pour demander de l’aide, ils sont intervenus et on m’a fermé la porte au nez.
J’habitais Montpelier en 2007. Quand j’ai contacté sans succès les autorités de la ville, la seule solution était d’aller demander l’aide ailleurs. J’ai fait la France du nord au sud, mais rien. J’ai contacté les partis politiques de gauche comme de droite, personne n’a répondu à mes sollicitations. Partout on me demandait d’attendre. Parfois l’attente durait 6 mois ou 2 ans sans réponse.
---toutes mes demandes de logements auprès des HLM ou des services sociaux se soldent par un refus. Si j’arrivais à prendre un logement par mes propres moyens, ils faisaient leur possible pour que je rende les clés. Si le loyer était de 500€ au début, quelques temps après cela doublait ou triplait il en était de même des consommations courantes comme l’électricité et l’eau, plus tout ce qui s’en suivait pour me contraindre de force de quitter les lieux.
---je conduis. Avant 2007 j’avais une voiture, un jour je la retrouve saccagée, quelques temps après mise en fourrière et détruite. J’ai encore les papiers de la voiture.
---Ils m’ont pris mon fils de force et l’ont placé dans un foyer. Il avait 14 ans, aujourd’hui, il a 17 ans.
---à chaque fois que j’envisageais venir au Sénégal, j’étais internée dans un hôpital psychiatrique, pour quelques jours ou quelques semaines. Les médecins me forçaient à prendre des antidépresseurs et des anxioliques, alors que je ne suis ni dépressive, ni anxieuse. Médicaments qui conduisent souvent à l’accoutumance et à la dépendance, je me cachais pour ne pas les avaler, c’est ce qui m’a sauvé.
---ma maison à Avignon a été bloquée pendant longtemps. Quand j’ai voulu la vendre, blocage aussi bien que des acheteurs sont toujours présents. Aujourd’hui, je demande qu’on la loue a un prix modique soit-il pour qu’elle ne soit pas fermée, là aussi, plus rien, il parait que c’est non louable. Pourtant le dernier locataire y a vécu 11 ans, et est parti subitement tout juste avant que je ne vienne au Sénégal. Tous les écrits sont là, toutes les preuves sont avec moi.
---la liste est bien longue mais c’est cela l’essentiel.
QU EST QU ON PEUT FAIRE POUR ME SORTIR DE CETTE SITUATION ?
1°) M’aider à avoir des soutiens
2°) M’aider à aller auprès des médias, il faut que mon histoire se sache, il n’ya que cela pour qu’ils me laissent en paix. J’ai contacté plusieurs médias en France et au Sénégal ; au début ils m’écoutent, prennent mes photos, me font des interviews …quelques temps après, quand je reviens, ils me disent qu’ils sont désolés car leur hiérarchie ne leur a pas donné l’autorisation de diffuser mon histoire. Si mes bourreaux refusent que j’aille devant les médias, c’est parce que ils ont quelque chose à se reprocher.

Une simple invitation télévisée m’aurait sortie de cette situation depuis longtemps.
3°) Trouver des médecins intègres. La spécialité de mes bourreaux c’est d’acheter des médecins et des avocats.
--Un médecin prêt à m’aider, peut utiliser la science (radiologie, neurologie, ORL…) pour prouver si j’ai quelque chose dans le corps ou non.
4°) Partir en Angleterre, aux USA, au Canada où dans un pays anglophone pour qu’on m’enlève ce que j’ai dans le corps.
Si j’arrive à prouver ce qu’ils ont mis dans le corps, ils me laisseront définitivement tranquille.
Si des gens s’intéressaient à mon histoire ils me laisseront définitivement tranquille.

Ils s’acharnent encore sur moi car, ils savent que beaucoup de gens ont PEUR. Mes bourreaux ne sont pas bêtes, créer la PEUR autour de soi est une méthode infaillible. Mes proches ne peuvent pas avoir peur de ces gens car ils ont un droit de regard sur moi. Mais, c’est devenu très dur au Sénégal. Les valeurs ont disparu, si tu n’a pas d’argent, tu n’es rien. Le culte de l’argent l’emporte sur les valeurs et les sentiments. Nous sommes aussi de grands lâches. Se mouiller pour les autres, on préfère passer à coté que de s’attirer les foudres de quelqu’un d’autre.
En plus de cela, La PEUR du blanc, la PEUR irraisonnée, la PEUR de l’inconnue, c’est ce que cultivent mes bourreaux pour que les gens ne me viennent pas en aide.
JE CONTINUE TOUJOURS D’ESPERER QUE DANS CE PAYS LE SENEGAL DONT JE SUIS ISSUE, JE TROUVERAIS DES COURAGEUX QUI SE REGROUPERONT POUR DIRE A LA FRANCE « LAISSEZ LA TRANQUILLE, LAISSEZ LA EN PAIX, QUE VOUS A-T-ELLE FAIT ? SI ELLE EST COUPABLE D’UN QUELCONQUE CRIME QU’ON LA JUGE DE FACON LEGALE ET DIGNE... ET QU’ON LA LAISSE VIVRE EN PAIX»
J’espère aussi que ma famille aura un sursaut d’orgueil et pensera m’aider à traverser cette phase difficile.
Ma petite sœur Angélique GUEYE qui est venue en France grâce à moi a été achetée par mes bourreaux. Soif de pouvoir et d’argent, elle a corrompu ma mère, ses frères et sœurs…Je n’ai plus d’espoir avec eux surtout quand c’est scellé par un mariage mixte. Le pouvoir du sexe et de l’argent l’emporte sur la raison. D’autres parents peuvent se ressaisir et me venir en aide surtout en passant à ses morts inutiles s’il y a un rapport avec moi.
DEPUIS QUAND SUIS-JE AU SENEGAL ?
Depuis juillet 2010. J’avais l’intention de rester quelques temps et de repartir en France car mon fils est là bas.
Je suis restée j’ai crée une petite Entreprise à Amitié 2 du nom de EMPLOIS SERVICES (30 107 80 87). Je donne du travail aux gens. C’est plutôt social, je n’en vis pas. Parallèlement, je loue des villas et des appartements pour payer mes loyers et subvenir à mes petits besoins sans demander rien à personne.
Mon engagement pour l’Afrique continue au Sénégal par ce biais. J’aide des gens tous les jours à sortir de la misère extrême. Dans mon malheur, je suis un être comblé par l’apport que je donne à mon pays même si c’est une goutte d’eau dans la mer.
Issue de deux cultures, intellectuelle, je trouve tout à fait normal de mettre mes connaissances au service de l’Afrique ou du Sénégal, dans le respect de chacun.
Si je vends ma maison en France, je compte acheter une maison au Sénégal et y vivre en paix. Développer mes entreprises et aider beaucoup de personnes à trouver du travail.
LES CONSEQUENCES DE MON MANQUE DE SOMMEIL
Je ne mémorise plus rien. J’écris tout pour pouvoir travailler. J’ai des maux de têtes terribles.
Je suis encore consciente pour raconter mon histoire, pour vivre normalement mais pour combien de temps ?