Pape Diop à Bakel : "Je vais créer un parti politique, après les législatives"

« Les populations de Bakel n’ont plus le cœur à la fête. Et pour cause, les problèmes de l’eau, de l’assainissement, de l’éducation, de la santé, la culture, des problèmes de routes hantent notre sommeil. En effet, nous avons remarqué le manque de considération de la part des différents régimes qui se sont succédé à la tête du pays à notre égard et nous vivons un véritable calvaire depuis l’indépendance. Nous lançons un appel à toutes les populations pour voter en faveur de la coalition Bokk Gis Gis», a listé le responsable des jeunes de la dite coalition. La tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Gis Gis précise avoir retenu les revendications des populations et promet que si la coalition qu’il dirige est majoritaire à l’assemblée nationale, des solutions urgentes seront apportées à ces revendications. Poursuivant, le Président révèle qu'il mettra sur pied un parti politique après les législatives. « Je vais créer un parti politique après les élections législatives. J’ai tiré les leçons de mon militantisme au Parti démocratique sénégalais et je promets d'instaurer la démocratie dans le parti que je vais créer. Les instances seront renouvelées régulièrement. Parce qu’il faut que la démocratie fonctionne dans un parti. Au PDS, nous sommes restés 12 ans sans renouveler les instances du parti. Cela est à l’origine de l'implosion dont il est l’objet aujourd’hui », a déclaré le patron de la coalition Bokk Gis Gis dans le site tamba.info avant d’exhorter les populations à se mobiliser pour qu’au soir du 1e juillet, la coalition Bokk Gis Gis ait la majorité.
Après la Bakel, Pape Diop s’est rendu dans la vallée. Pape Diop, a déclaré qu’à l’image du mandat du président de la République, celui du député doit être limité à deux, pour plus d’équité et de justice. «A l’issue de ces élections législatives, le Sénégal indépendant, sera à sa douzième législature et les citoyens, tant qu’ils le souhaitent, peuvent se présenter à la députation, en collaboration bien entendu avec sa formation politique. Récemment, Talla Sylla proposait des indemnités de session, en lieu et place des salaires des députés. Si elles sont appliquées, ces deux propositions vont participer à rendre plus efficient et mieux organisé le parlement mais aussi, à faire émerger de nouveaux leaders politiques ».
Sambou BIAGUI

REWMI QUOTIDIEN