Le président Wade avait poussé à la sortie Me Mbaye Jacques Diop, le transhumant qui avait dissous sa formation politique dans le Parti démocratique sénégalais, pour devenir président du défunt Conseil de la République. Dernièrement, il a réservé le même sort au président de la commission électorale nationale autonome (Cena), Moustapha Touré. Il aurait, à présent, la même intention à l’endroit du présent du Sénat, Pape Diop.
Quand celui-ci était le maire de Dakar et le président de l’Assemblée nationale, il l’avait sommé, sans succès, de choisir un des deux fauteuils. L’histoire pourrait se répéter. Il est vrai que la loi qui a détrôné Macky Sall de son fauteuil de président de l’Assemblée nationale peut frapper Pape Diop, dont le mandat est mis en jeu chaque année, comme celui du président de l’Hémicycle. Mais, en dépit d’avoir perdu la mairie de la capitale sénégalaise, du fait du fils du président, Karim Wade, Pape Diop n’en demeure pas moins une figure de proue du régime.
En effet, en dépit des peaux de banane étalées sur son chemin par les partisans de la génération du concret de Karim, il a sa base. Or, Me Wade compte sur son entregent pour obtenir un troisième mandat à la tête du Sénégal. C’est à cause de cet objectif qu’il ne pourra pas sévir contre le président du Sénat. Le président Wade a besoin de tous ses souteneurs pour rempiler. La logique lui commande, en conséquence, de garder toute «sa « famille » politique. C’est dire que Pape Diop ne sera démis que quand Wade dirigera le Sénégal pour un troisième mandat. C’est ce qui fait que ses proches sont zens. Chien qui aboie ne mord pas, rappellent-ils. Le « contexte » leur est favorable.
La Redaction xibar
Quand celui-ci était le maire de Dakar et le président de l’Assemblée nationale, il l’avait sommé, sans succès, de choisir un des deux fauteuils. L’histoire pourrait se répéter. Il est vrai que la loi qui a détrôné Macky Sall de son fauteuil de président de l’Assemblée nationale peut frapper Pape Diop, dont le mandat est mis en jeu chaque année, comme celui du président de l’Hémicycle. Mais, en dépit d’avoir perdu la mairie de la capitale sénégalaise, du fait du fils du président, Karim Wade, Pape Diop n’en demeure pas moins une figure de proue du régime.
En effet, en dépit des peaux de banane étalées sur son chemin par les partisans de la génération du concret de Karim, il a sa base. Or, Me Wade compte sur son entregent pour obtenir un troisième mandat à la tête du Sénégal. C’est à cause de cet objectif qu’il ne pourra pas sévir contre le président du Sénat. Le président Wade a besoin de tous ses souteneurs pour rempiler. La logique lui commande, en conséquence, de garder toute «sa « famille » politique. C’est dire que Pape Diop ne sera démis que quand Wade dirigera le Sénégal pour un troisième mandat. C’est ce qui fait que ses proches sont zens. Chien qui aboie ne mord pas, rappellent-ils. Le « contexte » leur est favorable.
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