Se disant choqué par le déroulement de ce procès, l'ancien président de l'Assemblée nationale, puis du Sénat, sous le magistère du président Abdoulaye Wade (2000-2012), a appelé les avocats de la défense et leurs confrères de la partie civile à rester courtois.
Le déroulement des débats "n'honore pas notre pays", a-t-il déclaré en marge d'un comité directeur de son parti portant sur les résultats engrangés par Bokk Gis-Gis à l'issue des locales du 29 juin dernier.
Pape Diop a déploré les "attaques verbales parfois musclées entre les avocats des deux parties", à l'origine de la suspension de l’audience jusqu'au 18 août.
Le président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), Henry Grégoire Diop, a décidé mercredi d'une suspension l'audience du procès de Karim Wade, poursuivi dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis. M. Wade doit justifier un patrimoine de quelque 117 milliards de francs CFA.
La décision de suspendre ce procès permettra aux différentes parties '' de souffler un peu'' et à la CREI de fouiller tous les dossiers qui lui ont été transmis, avant de rendre son verdict.
Pape Diop, cité en qualité de témoin dans ce procès, a interpellé les avocats des deux parties à "reprendre les débats de manière plus sérieuse" pour essayer "dans la courtoisie de faire éclater la vérité devant tous les Sénégalais".
Il a dit que son statut de témoin était à lier à "l'affaire Canal Info", du nom d'une chaîne de télévision privée aujourd'hui disparue et dont les actions feraient partie du patrimoine de Karim Wade.
M. Diop est revenu pour l’occasion sur ses déclarations lors de son audition à la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), avant le démarrage du procès.
Il a affirmé avoir versé de l'argent à Cheikh Tidiane Ndiaye, administrateur de la société AN Média, diffuseur de Canal Infos, et à Vieux Aïdara, son directeur général, pour l'achat de la fréquence de cette chaîne, sur instruction du président Wade, secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) dont il était à l'époque le trésorier.
( Avec APS)
Le déroulement des débats "n'honore pas notre pays", a-t-il déclaré en marge d'un comité directeur de son parti portant sur les résultats engrangés par Bokk Gis-Gis à l'issue des locales du 29 juin dernier.
Pape Diop a déploré les "attaques verbales parfois musclées entre les avocats des deux parties", à l'origine de la suspension de l’audience jusqu'au 18 août.
Le président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), Henry Grégoire Diop, a décidé mercredi d'une suspension l'audience du procès de Karim Wade, poursuivi dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis. M. Wade doit justifier un patrimoine de quelque 117 milliards de francs CFA.
La décision de suspendre ce procès permettra aux différentes parties '' de souffler un peu'' et à la CREI de fouiller tous les dossiers qui lui ont été transmis, avant de rendre son verdict.
Pape Diop, cité en qualité de témoin dans ce procès, a interpellé les avocats des deux parties à "reprendre les débats de manière plus sérieuse" pour essayer "dans la courtoisie de faire éclater la vérité devant tous les Sénégalais".
Il a dit que son statut de témoin était à lier à "l'affaire Canal Info", du nom d'une chaîne de télévision privée aujourd'hui disparue et dont les actions feraient partie du patrimoine de Karim Wade.
M. Diop est revenu pour l’occasion sur ses déclarations lors de son audition à la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), avant le démarrage du procès.
Il a affirmé avoir versé de l'argent à Cheikh Tidiane Ndiaye, administrateur de la société AN Média, diffuseur de Canal Infos, et à Vieux Aïdara, son directeur général, pour l'achat de la fréquence de cette chaîne, sur instruction du président Wade, secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) dont il était à l'époque le trésorier.
( Avec APS)