« L’intégration en France est un problème mal posé, détaille-t-il. J’ai beau m’intégrer, épouser tous les tics locaux, il y aura toujours des gens pour qui je serai le Noir débarqué d’Afrique. Pareil pour mes enfants (Pape Diouf en a cinq, âgés de 3 à 31 ans, NDR). Ils grandissent avec leurs copains blancs, et puis, à 18 ans, font un voyage et se rendent compte qu’on regarde deux fois leur passeport et pas celui du copain. »
Né au Tchad en 1951, le Franco-Sénégalais a été journaliste, agent de joueurs avant de devenir dirigeant de club. S’il n’envisage pas encore de partir de l’OM, il s’interroge sur la suite de sa carrière. « Je ne sais pas. Je pense à la retraite, à profiter de la vie, lire, me rapprocher du Sénégal ou donner des cours de journalisme. » Entre autres anecdotes, Pape Diouf raconte à Jeune Afrique d’où vient son prénom : « Je portais le même prénom que mon grand-père, Mababa. En pratique, on se fait alors appeler Papa. Dans le langage courant, Pape est resté. »
Source : L’Equipe/ Ferloo
Né au Tchad en 1951, le Franco-Sénégalais a été journaliste, agent de joueurs avant de devenir dirigeant de club. S’il n’envisage pas encore de partir de l’OM, il s’interroge sur la suite de sa carrière. « Je ne sais pas. Je pense à la retraite, à profiter de la vie, lire, me rapprocher du Sénégal ou donner des cours de journalisme. » Entre autres anecdotes, Pape Diouf raconte à Jeune Afrique d’où vient son prénom : « Je portais le même prénom que mon grand-père, Mababa. En pratique, on se fait alors appeler Papa. Dans le langage courant, Pape est resté. »
Source : L’Equipe/ Ferloo