La 32e Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande instance de Paris, rendant son verdict le 16 septembre dernier, dans cette affaire portant sur "un réseau de corruption" destiné à cacher des cas de dopage, a reconnu Lamine Diack, 87 ans, coupable de corruption active et passive et d’abus de confiance. Il a été également condamné à une amende maximale de 500 000 euros.
La peine la plus lourde a été prononcée contre son fils, Papa Massata Diack, qui n’a pas comparu devant le tribunal français. Il a été condamné à cinq ans de prison ferme et un million d’euros d’amende et le tribunal a maintenu le mandat d’arrêt à son encontre.
Qualifiant d’injuste et d’inéquitable le procès de Paris, l’ancien conseiller marketing de l’IAAF a indiqué que « c’est un marathon judiciaire qui vient de commencer. On est prêt à l’affronter et on ira jusqu’au bout ».
Derrière une pile de dossiers apportée pour prouver son innocence et battre en brèche les accusations de la justice française, Papa Massata Diack a virulemment dénoncé l’autre condamnation lui interdisant d’exercer toute activité en lien avec le sport pendant une période de 10 ans.
« C’est une atteinte à mes droits humains. Je n’ai maintenant plus peur de dire qu’il y a du racisme dans cette histoire-là. Il y a une volonté de faire de la morale. Ce n’est pas un procès juridique, c’est un procès de la morale », a-t-il soutenu.
Martelant que ce jugement est « dépourvu de toute logique », il estime « absolument aberrant ce que la justice française vient de faire. Ce qu’on a vu à Paris est un déni de justice, c’est une farce. Il n’y a aucune logique ».
Pour lui, il n’y a donc aucun doute que « toute l'enquête pénale française a été construite pour une condamnation annoncée ».
APA
La peine la plus lourde a été prononcée contre son fils, Papa Massata Diack, qui n’a pas comparu devant le tribunal français. Il a été condamné à cinq ans de prison ferme et un million d’euros d’amende et le tribunal a maintenu le mandat d’arrêt à son encontre.
Qualifiant d’injuste et d’inéquitable le procès de Paris, l’ancien conseiller marketing de l’IAAF a indiqué que « c’est un marathon judiciaire qui vient de commencer. On est prêt à l’affronter et on ira jusqu’au bout ».
Derrière une pile de dossiers apportée pour prouver son innocence et battre en brèche les accusations de la justice française, Papa Massata Diack a virulemment dénoncé l’autre condamnation lui interdisant d’exercer toute activité en lien avec le sport pendant une période de 10 ans.
« C’est une atteinte à mes droits humains. Je n’ai maintenant plus peur de dire qu’il y a du racisme dans cette histoire-là. Il y a une volonté de faire de la morale. Ce n’est pas un procès juridique, c’est un procès de la morale », a-t-il soutenu.
Martelant que ce jugement est « dépourvu de toute logique », il estime « absolument aberrant ce que la justice française vient de faire. Ce qu’on a vu à Paris est un déni de justice, c’est une farce. Il n’y a aucune logique ».
Pour lui, il n’y a donc aucun doute que « toute l'enquête pénale française a été construite pour une condamnation annoncée ».
APA