fallu faire preuve de beaucoup de diplomatie et déployer des trésors de patience, pour coincer Pape Ngagne Ndiaye. Il a longtemps hésité avant de nous autoriser à faire son portrait, ne voulant pas que ses détracteurs croient que c'est lui-même qui est venu vers nous pour se faire de la publicité. Mais c'était compté sans les talents de négociateur de votre serviteur, qui a usé de tous les moyens pour décrocher le jackpot. Rendez-vous fut donc fixé. Le regard baissé, Pape Ngagne affiche une certaine timidité. Rien à voir avec ce bonhomme qui bouscule les célébrités, tous les jeudis à 16 heures, dans Penco. N'empêche, il reste très concentré et répond avec précision à nos questions.
Pape Ngagne, il est l'unique fils de sa mère, à laquelle il voue un véritable culte. « Je ne me rappelle pas avoir, un seul jour, causé du chagrin à ma mère », déclare t-il les yeux pétillants d'émotion. Le fils de Boucounta Ndiaye, grand virtuose du Xalam (guitare africaine), a cinq sœurs. Gawlo (griot) pur sang, Pape Ngagne a vu le jour un certain 1er avril 1973 à Pikine. Il a débuté la radio à Oxy-jeunes, vers 1999. Il passera trois années dans ce médium : avant d'être contacté par Alioune Ndiaye, qui était cadre à Walfadjri FM. « Je ne voulais pas quitter Oxy-jeunes pour Walf FM. Tu sais moi je suis du genre très fidèle. Quand je suis dans un groupe, j'ai tendance à m'y incruster, quitte même à bafouer mes intérêts. J'aimais beaucoup cette radio, Oxy-jeunes ». Mais au bout du compte, Pape Ngagne finira par rejoindre le groupe Walfadjri, à l'issue d'un des coups de fil de Alioune Ndiaye qui tenait coûte que coûte à s'approprier ce jeune talent. Dés son arrivée, Alioune lui confie la revue de presse. Le neveu de Ndiaga Mbaye y fait feu et flamme. Et c'est parti avec Walf, pour une longue aventure qui dure jusqu'à nos jours.
Toutefois, Pape Ngagne conserve l'estime et l'amitié de ses ex-collègues de Radio Oxy-jeunes, qu'il revoit, souvent après le travail. Bon, venons-en à Penco, ou les invités sont assaillis de questions aussi percutantes les unes que les autres. « Vous savez, c'est pas à Walf que j'ai commencé à animer ce genre d'émission. J'avais, à Oxy-jeunes, une émission politique dénommé « dialogue communal ». C'est le même concept que Penco, et il était très suivi des auditeurs », nous précise-t-il. Mais Penco, ce n'est pas que du bonheur. Pape Ngagne reçoit tout le temps des menaces : parce que par exemple, certains valets n'ont pas aimé les questions qu'il a posées à leur leader. Sans oublier les tentatives de corruption. « Certain invités essaient de me rencontrer avant l'émission, pour qu'on travaille un peu sur les questions à poser, mais j'ai toujours refusé cela. Vous savez, 90% de mes invités je les vois pour la première fois à l'antenne : et quand c'est fini, c'est fini : on ne se revoit plus », précise notre interlocuteur. Les Penco qui ont le plus marqué Pape Ngagne, c'est celui fait avec Pape Samba Mboup et le face à face avec son patron Sidy Lamine Niasse, « Pape Samba Mboup a été très fair-play : et depuis lors, nous avons gardé de bonnes relations. Quand à Sidy, il a été très démocrate et ouvert avec moi ».
Coté matrimonial, Pape Ngagne s'est
mis la corde au cou depuis le 20 septembre 2007. Mais attention, il n'en ferme pas la porte pour autant. Et il se pourrait même qu'il se procure une niarel, femme au foyer, cette fois-ci. Une Jongoma (pulpeuse dame) qui s'occupera de lui à temps plain et sera aux petit soins avec ses moindres caprices.
Pour ce qui est de la gastronomie, l'animateur raffole de Yassa lakou dieun (poisson braisé) bien pimenté. S'il a un jour la chance de se retrouver devant notre Gorgui national, Pape Ngagne lui demandera de soutenir les entrepreneurs privés ; parce qu'aucun pays au monde ne peut se développer sans un puissant secteur privé. Actuellement, il n'a qu'un seul rêve : voir un jour Walf parmi les plus puissantes chaînes de radiotélévision du monde. Décidément, il est fidèle, ce jeune homme.
SOURCE: LISSA MAGAZINE
Pape Ngagne, il est l'unique fils de sa mère, à laquelle il voue un véritable culte. « Je ne me rappelle pas avoir, un seul jour, causé du chagrin à ma mère », déclare t-il les yeux pétillants d'émotion. Le fils de Boucounta Ndiaye, grand virtuose du Xalam (guitare africaine), a cinq sœurs. Gawlo (griot) pur sang, Pape Ngagne a vu le jour un certain 1er avril 1973 à Pikine. Il a débuté la radio à Oxy-jeunes, vers 1999. Il passera trois années dans ce médium : avant d'être contacté par Alioune Ndiaye, qui était cadre à Walfadjri FM. « Je ne voulais pas quitter Oxy-jeunes pour Walf FM. Tu sais moi je suis du genre très fidèle. Quand je suis dans un groupe, j'ai tendance à m'y incruster, quitte même à bafouer mes intérêts. J'aimais beaucoup cette radio, Oxy-jeunes ». Mais au bout du compte, Pape Ngagne finira par rejoindre le groupe Walfadjri, à l'issue d'un des coups de fil de Alioune Ndiaye qui tenait coûte que coûte à s'approprier ce jeune talent. Dés son arrivée, Alioune lui confie la revue de presse. Le neveu de Ndiaga Mbaye y fait feu et flamme. Et c'est parti avec Walf, pour une longue aventure qui dure jusqu'à nos jours.
Toutefois, Pape Ngagne conserve l'estime et l'amitié de ses ex-collègues de Radio Oxy-jeunes, qu'il revoit, souvent après le travail. Bon, venons-en à Penco, ou les invités sont assaillis de questions aussi percutantes les unes que les autres. « Vous savez, c'est pas à Walf que j'ai commencé à animer ce genre d'émission. J'avais, à Oxy-jeunes, une émission politique dénommé « dialogue communal ». C'est le même concept que Penco, et il était très suivi des auditeurs », nous précise-t-il. Mais Penco, ce n'est pas que du bonheur. Pape Ngagne reçoit tout le temps des menaces : parce que par exemple, certains valets n'ont pas aimé les questions qu'il a posées à leur leader. Sans oublier les tentatives de corruption. « Certain invités essaient de me rencontrer avant l'émission, pour qu'on travaille un peu sur les questions à poser, mais j'ai toujours refusé cela. Vous savez, 90% de mes invités je les vois pour la première fois à l'antenne : et quand c'est fini, c'est fini : on ne se revoit plus », précise notre interlocuteur. Les Penco qui ont le plus marqué Pape Ngagne, c'est celui fait avec Pape Samba Mboup et le face à face avec son patron Sidy Lamine Niasse, « Pape Samba Mboup a été très fair-play : et depuis lors, nous avons gardé de bonnes relations. Quand à Sidy, il a été très démocrate et ouvert avec moi ».
Coté matrimonial, Pape Ngagne s'est
mis la corde au cou depuis le 20 septembre 2007. Mais attention, il n'en ferme pas la porte pour autant. Et il se pourrait même qu'il se procure une niarel, femme au foyer, cette fois-ci. Une Jongoma (pulpeuse dame) qui s'occupera de lui à temps plain et sera aux petit soins avec ses moindres caprices.
Pour ce qui est de la gastronomie, l'animateur raffole de Yassa lakou dieun (poisson braisé) bien pimenté. S'il a un jour la chance de se retrouver devant notre Gorgui national, Pape Ngagne lui demandera de soutenir les entrepreneurs privés ; parce qu'aucun pays au monde ne peut se développer sans un puissant secteur privé. Actuellement, il n'a qu'un seul rêve : voir un jour Walf parmi les plus puissantes chaînes de radiotélévision du monde. Décidément, il est fidèle, ce jeune homme.
SOURCE: LISSA MAGAZINE