Parler de sexe gêne en public, indique Walfadjri dans un dossier réalisé ce mardi. Pourtant, ce sujet dont on ne parle pas beaucoup en famille ne renvoie pas forcément au sexe, en tant qu’organe génital humain. Sans se hasarder sur une définition, c’est aussi un moyen de communication merveilleux pour faire passer des messages, mêmes les plus indigestes. Bocar Diaw, chef du quartier Tableau Walo partage cet avis. Il croit dans la foulée que les histoires de tabou doivent être exclues de la société. Selon lui, l’évolution du monde actuel impose à l’humanité de se départir de certaines entraves. « L’enfant, avant même être instruit par les autres en dehors de la maison, doit l'être dans la sphère familiale. Que la maman parle à sa fille et que le père fait de même avec son garçon. Les deux éléments réunis ne font que nous prévenir sur les méfaits de la vie », déclare le sexagénaire qui ajoute : « Des fois, vous vous réveillez un bon matin, vous voyez une fille en état de grossesse. Est-ce qu’elle est mariée ? Non ! On est là ébahi », confie-t-il estimant que la sexualité précoce est une réalité à Saint-Louis.
Lui emboîtant le pas, Khoudia Lô, une habitante du quartier, confie qu’entre une mère et sa fille, il doit y avoir une complicité qui permet de faire passer certains messages de sorte que cela ne heurte pas l’une ou l’autre. « Je parle ouvertement de sexualité à mes filles bien qu’elles se sentent parfois mal à l’aise, parce que je me dis que si je ne leur fais pas comprendre cela, elles s’en vont se faire perdre dans la vie par de mauvais conseils ». Comme conseils judicieux, elle raconte avoir de tout temps dit à ses filles « d’éviter de s’isoler avec un homme. A défaut, je leur conseille de dire carrément aux jeunes comme adultes qu’elles veulent garder leur virginité jusqu’au mariage pour se faire respecter par leurs maris et leurs belles-familles ». Aux toutes petites, Khoudia Lô leur dit en termes clairs : « Si un garçon que tu ne connais pas t’appelle dans la rue, ne lui réponds pas. S’il insiste ou te poursuit, enfuis toi et crie au violeur ». Pour cette épouse, mère de trois filles de 16,19 et 21 ans et un garçon de 12 ans, pas question pour elle de recommander à ses filles l’usage de préservatif en cas de rapports sexuels avec leurs copains. « Lui dire cela serait de l’encourager à entretenir des relations sexuelles avec les garçons, non cela ne fait pas partie de nos mœurs », soutient-elle catégorique.
Lui emboîtant le pas, Khoudia Lô, une habitante du quartier, confie qu’entre une mère et sa fille, il doit y avoir une complicité qui permet de faire passer certains messages de sorte que cela ne heurte pas l’une ou l’autre. « Je parle ouvertement de sexualité à mes filles bien qu’elles se sentent parfois mal à l’aise, parce que je me dis que si je ne leur fais pas comprendre cela, elles s’en vont se faire perdre dans la vie par de mauvais conseils ». Comme conseils judicieux, elle raconte avoir de tout temps dit à ses filles « d’éviter de s’isoler avec un homme. A défaut, je leur conseille de dire carrément aux jeunes comme adultes qu’elles veulent garder leur virginité jusqu’au mariage pour se faire respecter par leurs maris et leurs belles-familles ». Aux toutes petites, Khoudia Lô leur dit en termes clairs : « Si un garçon que tu ne connais pas t’appelle dans la rue, ne lui réponds pas. S’il insiste ou te poursuit, enfuis toi et crie au violeur ». Pour cette épouse, mère de trois filles de 16,19 et 21 ans et un garçon de 12 ans, pas question pour elle de recommander à ses filles l’usage de préservatif en cas de rapports sexuels avec leurs copains. « Lui dire cela serait de l’encourager à entretenir des relations sexuelles avec les garçons, non cela ne fait pas partie de nos mœurs », soutient-elle catégorique.