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Parlons " l'économie facile " : Les prix des denrées de première nécessité, un thème phare de la campagne électorale.

Nous avons noté une vive polémique sur la problématique des prix des denrées de première nécessité. Nous n'avons pas l'intention de prendre position sur ce débat, mais nous allons quand même essayer de "désintoxiquer " l'opinion. Les journalistes ont manifestement refusé de faire du journalisme, du vrai journalisme sur cette question. Mais de quoi de s'agit-il ? Un candidat dit, je peux baisser les prix et un autre dit, ce n'est pas possible. Nous allons essayer de faire l'état des lieux en abordant la question sous l'angle strictement économique. Les économistes nous permettront l'usage d'un style pédagogique pour mieux nous faire comprendre des profanes en sciences économiques. Nous ne cherchons pas à être pédants, mais juste à être clairs.


Rédigé par leral.net le Vendredi 23 Mars 2012 à 00:49 | | 5 commentaire(s)|

Parlons " l'économie facile " : Les prix des denrées de première nécessité, un thème phare de la campagne électorale.
C'est quoi donc le prix d'un bien ? Prenons la définition du prix à partir de sa composition pour vous épargner des vieilles querelles des écoles de pensée. Un prix, tel qu'il soit, est composé de 4 éléments : les charges réelles, les charges fiscales et la marge bénéficiaire moins la subvention de l'Etat. Notons, que la subvention et les charges fiscales peuvent être nulles. La fiscalité et la subvention (qui est du reste une forme de fiscalité) sont les moyens d'interventions directes de l'Etat dans la constitution des prix des biens et services.
On appelle charge réelle, toutes charges qui entrent dans la constitution du coût de revient du produit (marketing, charge de personnel, énergie, matière première, frais de distribution...). Chaque industriel ou commerçant devrait - en bon gestionnaire - minimiser ses charges réelles pour assurer une meilleure compétitivité de ses biens et services dans un marché de libre concurrence. Un industriel qui vend à perte ne couvre pas l'ensemble de ses charges réelles.

Pour réguler le marché, l'Etat agit sur la fiscalité

Les charges fiscales sont la fiscalité intérieure et les droits d'entrée ou droit de douane. On voit donc que l'Etat ne peut pas agir directement sur les charges réelles ou "coûts des facteurs de production". En effet, chaque charge réelle est aussi composée d'une autre charge réelle, d'une charge fiscale et d'une marge bénéficiaire. Par exemple, pour vendre son riz, le commerçant fait de la publicité qui est fiscalisée. Pour distribuer le riz, il paie un transport qui est un service fiscalisé........ Cela voudrait simplement dire, qu'il est extrêmement difficile de remonter poste par poste la structure d'un prix donné. Cela risquerait de nous mener vers l'infinie.
Raison pour laquelle, dans les économies dites libérales, les Etats se limitent à agir sur la fiscalité et la parafiscalité, contrairement aux économies planifiées où l'Etat contrôle tous les éléments du prix. En fait, dans une économie libérale, de libre concurrence, le marché ramène les prix à leur niveau normal par la loi de l'offre et de la demande. Autrement dit, les coûts des facteurs, hors fiscalité, sont déterminés par des lois économiques. Certes, l'Etat peut créer les conditions économiques qui permettraient une baisse des coûts des facteurs. Mais comme le dit si bien l'éminent économiste Mamadou Lamine DIALLO, cela ne peut pas se faire à très court terme. Donc, il s'agira - ici - d'examiner les éléments sur lesquels l'Etat peut agir directement pour assurer une baisse des prix, à savoir la fiscalité et les subventions. Toutefois, l'Etat du Sénégal peut-il agir sur la fiscalité ? Examinons les faits.

Pour qu'il ait un marché commun, il faut que les règles du marché soient communes

Le Sénégal est membre d'une union douanière, monétaire et économique. C'est quoi une union douanière ? Une union douanière c'est un ensemble d'Etats qui décident de définir ensemble des politiques douanières communes pour constituer un marché commun. Pourquoi constituer un marché commun ? Le Sénégal, c'est juste un peu plus de 12 millions d'habitants, très peu pour attirer l'investissement direct étranger. Donc il faut constituer un vaste marché pour mieux attirer les investisseurs étrangers. En effet, il faudrait que l'investisseur sache qu'il peut produire ses biens au Sénégal et les vendre en toute liberté dans la sous région, voire la région. Comment assurer cette intégration douanière ? Pour assurer cette intégration douanière, les Etats ont adopté un certain nombre d'instruments parmi lesquels le Tarif extérieur commun. Autrement dit, pour tout bien venant d'un pays non membre de l'union, le commerçant paye les même droits de douane, peu importe le pays de dédouanement. Mais alors pourquoi cette disposition? En effet, si on n'avait pas cette disposition, un investisseur pourrait s'installer au Sénégal, mais serait incapable d'écouler ses produits au Mali, pour la bonne et simple raison que ses produits ne seraient pas compétitifs au Mali, parce que le Mali aurait ouvert ses frontières et renoncerait aux droits de douane. Et dans ce cas, on ne pourrait plus parler de marché commun. Pour qu'un marché soit commun, il faut que les règles du marché soient communes. Deuxièmement, si par exemple le Sénégal renonce au droit de douane sur un bien comme le riz ; le commerçant Malien aurait intérêt à faire passer son riz par le Sénégal, et une fois dédouané à Zéro francs au port de Dakar - en raison du principe de libre circulation dans notre union douanière - il pourrait réexporter le riz vers le mali, et ne paierait que les taxes intérieures maliennes et ainsi il pourrait contourner les droits douanes maliens. Et pourquoi lui, il ne paierait pas de droit de douane une fois arrivée au Mali ? Parce que simplement dans l'union douanière on évite les doubles taxations.
Il y a un tarif extérieur commun, c'est à dire, on applique les mêmes taux de droits de douane au Sénégal et au Mali, par conséquent, on ne peut pas demander au commerçant de faire un double dédouanement. Une fois, la marchandise dédouanée dans un pays membre de l'union on peut la réexporter dans d'autres pays de l'union sans repayer les droits de douane. Certes les taxes intérieures seront payées. Cela veut dire que si un pays fausse les règles du jeu, il perturbe tout le marché.

Aucun Etat ne peut modifier de manière unilatérale les règles du jeu

Mais est-ce que réellement, nous avons un marché commun ? Il faut dire depuis 1994 nous avons dépassé l'union monétaire pour devenir une union économique et monétaire. L'UMOA devenait l'UEMOA. Et à partir 1998, avec l'entrée en vigueur du TEC (tarif extérieur commun) nous sommes devenus une union douanière. A cet effet, les états ont adopté un certain nombre de politique et d'instruments pour harmoniser leurs politiques publiques. Nous pouvons noter entre autres instruments :

-Le règlement N0 02/97/CM/UEMOA du 28 novembre 1997 portant adoption du Tarif extérieur commun
- La Directive n° 03/98/CM/UEMOA portant harmonisation des législations des Etats membres en matière de Droits d'accises.
-Le Règlement n°08/2008/CM/UEMOA du 26 septembre 2008 portant adoption des règles visant à éviter la double imposition au sein de l’UEMOA et des règles d’assistance en matière fiscale;
- la Décision n° 10/2006/CM/UEMOA du 23 mars 2006, portant adoption du Programme de Transition fiscale au sein de l’UEMOA
- la Décision n° 16/2006/CM/UEMOA du 16 décembre 2006 , portant adoption du Programme d’harmonisation de la fiscalité directe au sein de l’UEMOA
-Etc...


Mais est ce que pour réguler son marché intérieur un Etat peut prendre des mesures qui peuvent impacter le marché commun ? Il faut d'abord préciser que le marché commun et le marché intérieur ne sont pas deux marchés qui sont cote à côte. C'est la somme des marchés intérieurs qui doivent donner le marché commun. Autrement dit, si vraiment l'union douanière est réussie on ne pourrait plus parler de marché intérieur, mais du marché de l'union, car toutes les règles seront communes et nous n'aurons plus qu'un seul marché. Donc, pour changer les règles du jeu, il faudrait convaincre les autres Etat de l'union. Si chacun fait ce qu'il veut, il n y aura plus de marché commun et il n y aura plus d'union douanière. C'est très simple. Chaque Etat membre a décidé de renoncer à une partie de sa souveraineté surtout en ce qui concerne les politiques douanières. Et pour ce qui est de la fiscalité intérieure ? Là aussi, il faut noter que l'union a entamé depuis très longtemps une harmonisation de la fiscalité intérieure aussi bien directe qu'indirecte.

Il faut faire la différence entre les idées reçues et la vérité scientifique

Bon, venons-en aux clichés maintenant. Une initiative de baisse de certains prix est ce naturellement une bonne initiative pour améliorer le mieux-être des populations ? Du point de la théorie économique cela ne veut absolument rien dire. Donnons l'exemple de deux Etats qui importent chacun 500 mille tonnes de riz par an au prix de 200 milles francs la tonne CAF (coût assurance fret). Posons comme hypothèse, aucun des Etats n'est membre d'aucune union douanière ou économique. Chaque Etat est libre d'agir sur sa fiscalité et ses politiques douanières. Le 1er Etat décide de renoncer à l'ensemble des taxes sur le riz : les droits de douane et les taxes intérieures. Le 2nd Etat applique des taxes au taux global de 20%. Ainsi, les 2 Etats connaissent chacun une fuite des devises à hauteur de 100 milliards par an, donc 100 milliards qui quittent leurs économies nationales pour aller vers l'étranger. Toutefois, le 2nd Etat avec des taxes au taux de 20% collecte 20 milliards par an pour financer sa politique agricole notamment le volet culture du riz.
Ainsi, il amène ses populations à contribuer (l'impôt est une contribution) au financement de sa politique agricole. Et au bout de 5 ans par exemple, cet Etat pourrait atteindre l'autosuffisance alimentaire et les 100 milliards pourraient ne plus quitter le pays, mais seraient distribués sous forme de revenus aux producteurs agricoles, ces derniers paieraient leurs salariés, lesquels salariés paieraient leurs dépenses de consommations et épargneraient certainement le reste de leurs revenus, et ainsi ils contribueraient au financement de l'économie. Au même moment, l'autre Etat serait toujours dans le statu quo et pire encore, si l'Etat aurait baissé les prix du riz par une subvention ou une renonciation aux taxes, le consommateur pourrait utiliser ses économies sur ce bien, pour acheter un autre bien moins important. Ceci pour dire qu'à priori, on ne peut pas juger de la justesse des politiques.
En effet, quand on préconise la baisse des prix, il faudrait également - entre autres choses - des mesures d'accompagnement pour que le citoyen ne "gaspille" pas les économies réalisées.
Donnons un autre exemple. A la fin de son second mandat, le président Bush père avait préconisé ce que l'on appelle une politique de relance par la demande. En effet, il avait décidé de baisser les impôts, ainsi les Américains auraient eu plus de revenus, et ils les auraient dépensé, dans ce cas les entreprises seraient obligées d'accroitre leurs offres et pour ce faire, elles seraient obligées de faire de nouveaux recrutements, et les nouvelles recrues auraient consommé leurs salaires et ainsi on aurait eu ce qu'on appelle dans la théorie économique, un cercle vertueux.
Mais puisqu'aux États-Unis les gens ne sont pas paresseux, deux économistes ont commandité des sondages pour savoir si les Américains aller épargner ou consommer leur surplus de revenus. Ainsi, 49% des Américains interrogés avaient déclaré qu'ils n'allaient pas changer leur habitude de consommation et qu'ils comptaient épargner leurs surplus de revenus. Voilà le comportement des Américains qui faussent les prévisions des analystes de la maison blanche. C'est pourquoi dans l'analyse économique, on pose assez souvent comme postulat, ceterus paribus (si toutes choses étant égales par ailleurs, c'est-à-dire si tout se passe comme on le prévoit). Donc arrêtons de faire croire aux sénégalais qu'une baisse des prix est synonyme de mieux être des populations. Du moins, ce n'est pas de la science économique. C'est peut-être l'avis de certains. Nous avons évité d'aborder cette question sous l'autre angle.

Très difficile de concilier la politique de stop (lutte contre la hausse des prix) et la politique de GO (la politique de plein emploi)

En effet, les Etats poursuivent en général (en tout cas depuis Kaldor, beaucoup d'économistes semblent être d'accord sur cela) 4 objectifs économiques : la croissance, le plein emploi (pas de chômage), la lutte contre l'inflation (la lutte contre la hausse des prix) et l'équilibre extérieur. Les deux objectifs qui sont concernés par notre exposé, sont des objectifs contradictoires du point de vue de la théorie économique. En fait, selon beaucoup d'économistes la lutte pour le plein emploi (lutte contre le chômage) appelée politique de relance ou "politique de GO" et la lutte contre l'inflation (la hausse des prix) appelée politique de rigueur ou " politique de stop" sont contradictoires. Par exemple, si Macky met l'accent sur la lutte sur la baisse des prix, il va instituer une politique de rigueur (serrer la ceinture) et ralentir la création d'emploi . Estimons par exemple à 100 milliards les coûts à supporter par l'Etat pour garantir la baisse des prix. Cela veut dire quoi dans la théorie économique ? Cela veut que l'Etat va mettre 100 milliards dans la consommation directe au lieu de les investir dans les secteurs productifs. En fait, lorsque l'Etat finance une autoroute, il crée de l'emploi, l'entreprise chargée de la réalisation distribue des revenus.

Macky pourra-t-il réussir ce que la théorie économique considère comme impossible : maîtriser les prix et atteindre le plein emploi ? Ou bien alors quelle est aujourd'hui la priorité ? Permettre aux Sénégalais d'avoir un pouvoir d'achat donc un emploi bien rémunéré, ou baisser les prix ? Vaste chantier.
Admettons quand même qu'il n y a rien de nouveau. Il s'agit là d'un vieux débat. En effet, de 1960 à 1980 l'Etat n'avait jamais accepté la vérité des prix, il soutenait les consommateurs sénégalais par la subvention. Ainsi, on utilisait une part importante des ressources publiques pour financer la consommation. On sait ce que cela avait donné comme résultat. 20 ans d'ajustements structurels. Et la banque mondiale et le FMI nous imposaient jusqu'à un passé récent la vérité des prix. D'ailleurs dans le sous-secteur de l'énergie électrique, l'Etat est toujours sous la pression des bailleurs de fonds.
Je serais curieux de voir ce que Macky fera, si jamais il arrive au pouvoir. Toutefois, pour ne pas conclure rappelons qu'en vérité c'est ce qu'on appelle les coûts d'entrer à la modernité qui coûtent chers. Vivre n'est pas cher, mais vivre moderne coûte très cher. Un autre débat.

Sadikh DIOP
Maître es sciences économiques
Administrateur de limedia.org

( Les News )


1.Posté par Woury K le 23/03/2012 04:36 | Alerter
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REDUCTION DU PRIX DES DENREES




Abdoulaye Wade propose de faire baisser les prix des produits de consommation courante, entre autres solutions, en renforçant la Goana sur deux points :

- Renforcer la production pour atteindre l'abondance dans tous les produits couramment consommés dont le riz, le sucre ...

- le plus important est d'introduire les semences sélectionnées.
Par exemple : le riz local coûte 13 000 fcfa le sac alors que le riz parfumé importé "Siam" coûte 26 000 fcfa le sac. Abdoulaye Wade veut introduire la culture du riz Siam. Ainsi, nous n'aurons plus besoin d'importer cette variété de riz. Il propose en plus d'importer la technologie qui nous permettra de faire de ce riz Siam obtenu localement du riz Siam parfumé qui n'ura rien à envier au riz Siam venant de Thaïlande.

En 2013, le Sénégal fera sa première récolte en riz Siam parfumé dont le sac sera accessible à moins de 15 000 fcfa. Cette solution est pérenne. En tout cas plus que celle qui suit.



De l'autre côté, Macky Sall n'a pas de programme fiable. Ou disons que la seule chose concrète qu'il propose est de réduire le prix des denrées de nécessité.

Pour y arriver, il veut subventionner certaines denrées. Ce qui revient à enrichir les commerçants de façon indéfinie car, nous émigrés, nous savons que la crise financière internationale fait monter les prix de toutes les marchandises partout dans le monde et personne ne peut prédire quand cette crise prendra fin. A ce titre Sarkozy a affirmé qu'il ne pouvait pas faire baisser les prix des produits pétroliers, il conseillait aux automobolistes de " comparer les prix entre les différentes stations essence

La deuxième solution prônée par Macky est de renoncer à certaines taxes sur les produits comme l'essence. Cela veut dire que l'Etat devra ainsi renoncer à des dizaines de milliards de recettes qui iront encore dans les poches de pétroliers comme Total, Elton, etc.

Ces deux mécanismes auront pour conséquence de rendre moins chers les produits venant de l'extérieur pour les consommateurs sénégalais. Pour une durée très limitée car Moubarack Lo, économiste de l'APR, nous a clairement dit que " les réductions de prix n'allaient pas perdurer "
Mais ces mécanismes sont inappliquables pour deux raisons :

- Subventionner les produits de consommation courante est un trou sans fond qui nous coûtera des centaines de milliards. Cela risque d'être le premier poste de dépense de l'Etat devant les salaires. Il faudra que l'on s'endette pour ces subventions. Les économistes appellent cela une "mauvaise dette"

- A force d'être subventionnés, certains produits finiront par être moins chers qu'ils ne coûtent chez nos voisins comme le Mali, la Mauritanie, etc. Par exemple, vous vous rappelez qu'en 2009-2010 des commerçants sénégalais faisaient partir des milliers de tonnes de riz illégalement vers les pays précités.


Ce que j'écris est confirmé par Mamadou Lamine Diallo qui est un allié de Macky Sall ainsi que par les économistes du Forum Civil qui ne peuvent pas être suspectés de connivence.
Une raison de plus de confier le pouvoir à Abdoulaye Wade car je sais que l'opposition se réunira pour le mettre en minorité à l'Assemblée Nationale .

Ainsi, plus de risque de voir Abdoulaye Wade refiler le pouvoir à Karim Wade car le gouvernement sera formé par l'opposition devenue majoritaire au parlement. D'ailleurs, ceux qui parlent de "dévolution dynastique ou monarchique du pouvoir" sont les mêmes qui disent faire confiance au peuple depuis le 23 juin 2011.

Je préfère Wade à la tête du pays

2.Posté par ISSA le 23/03/2012 07:18 | Alerter
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3.Posté par commentaire le 23/03/2012 07:28 | Alerter
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MACKY SALL A SES DETRACTEURS : « Je ne suis pas un toubab, je n’ai pas de femme toubab encore moins un fils toubab»

Macky Sall est très mal conseillé. Il a oublié que l'on ne fait pas d'attaques personnelles de ce niveau.

Je me suis senti mal face à cette sortie aux relents racistes. J'ai des enfants métis, donc à moitié " toubab ".

MAcky me confirme qu'il ne sait pas faire face à la tension, il perd vite son self-control.

Wade me fait moins peur et je sais que l'opposition se réunira pour le mettre en minorité à l'Assemblée Nationale .

Ainsi, plus de risque de refiler le pouvoir à Karim car le gouvernement sera formé par l'opposition majoritaire au parlement

4.Posté par Nouveau le 23/03/2012 07:31 | Alerter
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Monsieur Khalifa Niasse a-t-il raison quand il nous apprend que Macky a une deuxième épouse ?

Macky Sall a bien le droit d'avoir plusieurs femmes. Par contre, en tant que candidat qualifié au second tour, il a l'obligation de nous dire s'il a une épouse cachée.
On ne veut pas d'une Anne Pingeot au Sénégal

5.Posté par pseudo le 23/03/2012 09:16 | Alerter
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abdoulaye wade a de bons programmes mais il les confie à des incompétents comme son fils et ne leur demande pas de comptes.

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