Partez ! Qu’attendez-vous ?
C’est la honte. La mal gouvernance se manifeste au grand jour. Le terme « dépassement budgétaire » n’est qu’un euphémisme pour atténuer la désinvolture et la boulimie financière de ces sinistres ministres. Et que l’on ne dise point que Wade a eu le courage de mettre le scandale au grand jour. Il n’a pas le choix. Le FMI et la Banque mondiale ne laisseraient point passer cette louche pratique. Wade le sait très bien d’ailleurs. C’est pourquoi il anticipe pour donner l’illusion d’un praticien de la Bonne gouvernance. Mais l’histoire l’a déjà démasqué. Son régime est infesté de grands bandits à col blanc. Lui –même constatant que ses soucis d’argent étaient terminés, a pris gaiement pour lui palais et milliards, s’affichant tout crûment satrape, et, sans sourdines, il mène une vie de roi aux frais ahurissants du contribuable. Ses ministres n’ont alors fait qu’appliquer une pratique en cours dans l’univers agenouillé du sopi parce qu’ils ne sont nourris que d’enseignements et d’exemples mauvais en matière de gestion des affaires publiques.
Mais au -delà des questions techniques relevant du droit financier et de la machine administrative, la question est simple : qu’ont-ils encore fait de l’argent du contribuable ? Les ministres les plus cités sont ceux qui sont devenus richissimes. Certains, jusqu’en 2004 était des locataires. Devenus ministres, ils possèdent, en moins de quatre ans, des immeubles à Dakar et étendent la corruptibilité à tous les niveaux d’expression politique. Ce ne sont que des voleurs démasqués par l’alchimie de l’histoire. Mais ils ne démissionneront pas car la démission est l’apanage des hommes et des femmes d’honneur. Les ministères de l’Education, de l’Environnement, de la Santé, de l’Artisanat et surtout de l’Urbanisme et l’Habitat et celui de l’Hydraulique sont, entre autres les plus indexés. Ils ont géré des milliards du contribuable à leurs goûts. Alors on ne le dira jamais assez : les libéraux et leurs alliés ombrageux, s’attablent au pouvoir et mangent le pays. Et sous Wade un filou devient homme d’Etat et un condottieri qu’aucune vertu n’illumine devient Ministre d’Etat. Le ministère de l’Habitat, longtemps sous la férule du trotskiste Omar Sarr est l’un des plus scandaleux et celui dirigé par Monsieur Habib Sy est l’un des plus honteux.
On comprend alors pourquoi certains de nos ministres sont si étonnement riches. Ils trônent avec suffisance et arrogance, foulent aux pieds la morale et construisent sur le littoral des résidences d’un luxe insolent qu’ils cachent même à leurs militants et leurs parents qui en seraient ébahis. Jusqu’à Saint-Louis, jusqu’à Linguère, à Thiès, Dagana, à Kahone même, ils se tapent des villas parfois les pieds dans l’eau à quelques lieues où la pauvreté est affligeante. Aux Almadies, à Sacré cœur, à Hann plage, sur l’Avenue Cheikh Anta Diop, à Ngor, à Saly, à Somone, partout au Sénégal, ils rivalisent de luxe résidentiel alors qu’au fond ils ne sont que des maroufles qui volent par des alchimies budgétaires et des méthodes marginales et non réglementaires l’argent des Sénégalais. Ce qui révolte les citoyens, c’est surtout l’embourgeoisement spectaculaire des libéraux. On n’a pourtant point souvenance de méthodes aussi désastreuses et dévastatrices sous les socialistes. Il suffit de comparer les maisons des anciens ministres socialistes et même des progressistes et des jallarbistes qui ont été ministres pour savoir quel régime est plus voleur. La modeste et très effacée maison de Mamadou Lamine Loum est à deux pas de l’immeuble récent d’un ancien commis des postes devenu Ministre sous Wade. Vous vous rendez-compte ?
Comment dans un pays peut-on confesser la Bonne gouvernance par des pratiques frauduleuses dont la finalité est de bénéficier de marge et de reste pour soi ? Au moment où des pays africains rivalisent de transparence et d’orthodoxie budgétaire, n’est –il pas honteux que le Sénégal s’illustre par des détournements d’argent, des dépassements budgétaires, des surfacturations et des marchés de gré à gré où les ministres eux-mêmes gagnent de faramineuses et obscures commissions ? Omar Sarr, Habib Sy, Bécaye Diop, Souleymane Ndéné Ndiaye, Safiétou Thiam, Ousmane Ngom, ainsi que tous les ministres concernés doivent, pour l’honneur et pour l’histoire se démettre car la question n’est pas de savoir s’ils vont partir mais comment ils partiront. Il se susurre que le Ministre Omar Sarr est d’une richesse stupéfiante depuis l’avènement de l’Alternance. Il en est également ainsi de Habib Sy. Il faudrait d’ailleurs auditer tous ces ministres ainsi que tous ces gens du Sopi enivrés par l’argent devant lequel ils n’ont qu’un réflexe: s’en accaparer au plus vite et si Wade part, ils se cassent. Ils le disent même en privé. Imposteurs, manipulateurs obscures des finances publiques, boucaniers n’ayant aucun respect des règles de Bonne gouvernance parce qu’ils ne les connaissent pas, la richesse les a rendus fous, arrogants et vaniteux. Ils n’ont jamais su que la politique relève du sacerdoce et qu’elle comporte plus de sacrifice humain que de satisfactions financières.
Et puis dans ce pays, les corps de contrôle ne sont activés que pour solder des comptes. On ne fait aucune déclaration de patrimoine. Tout ministre voit en sa fonction non un sacerdoce mais une notoriété acquise qui insère dans les privilèges et la jouissance. Et les libéraux ainsi que leurs alliés chefs de partis transhumants n’entrent dans le gouvernement que pour quêter par des méthodes peu orthodoxes des liards. Qu’on les sanctionne, c’est bien. Mais que fera-t-on aussi de Wade qui a aussi ses histoires historiques avec l’argent ? Ce qui est sûr est que quand viendra un jour l’heure de comparaître, l’Histoire imprimera sur le dos de ces boulimiques : voleurs !
C’est la honte. La mal gouvernance se manifeste au grand jour. Le terme « dépassement budgétaire » n’est qu’un euphémisme pour atténuer la désinvolture et la boulimie financière de ces sinistres ministres. Et que l’on ne dise point que Wade a eu le courage de mettre le scandale au grand jour. Il n’a pas le choix. Le FMI et la Banque mondiale ne laisseraient point passer cette louche pratique. Wade le sait très bien d’ailleurs. C’est pourquoi il anticipe pour donner l’illusion d’un praticien de la Bonne gouvernance. Mais l’histoire l’a déjà démasqué. Son régime est infesté de grands bandits à col blanc. Lui –même constatant que ses soucis d’argent étaient terminés, a pris gaiement pour lui palais et milliards, s’affichant tout crûment satrape, et, sans sourdines, il mène une vie de roi aux frais ahurissants du contribuable. Ses ministres n’ont alors fait qu’appliquer une pratique en cours dans l’univers agenouillé du sopi parce qu’ils ne sont nourris que d’enseignements et d’exemples mauvais en matière de gestion des affaires publiques.
Mais au -delà des questions techniques relevant du droit financier et de la machine administrative, la question est simple : qu’ont-ils encore fait de l’argent du contribuable ? Les ministres les plus cités sont ceux qui sont devenus richissimes. Certains, jusqu’en 2004 était des locataires. Devenus ministres, ils possèdent, en moins de quatre ans, des immeubles à Dakar et étendent la corruptibilité à tous les niveaux d’expression politique. Ce ne sont que des voleurs démasqués par l’alchimie de l’histoire. Mais ils ne démissionneront pas car la démission est l’apanage des hommes et des femmes d’honneur. Les ministères de l’Education, de l’Environnement, de la Santé, de l’Artisanat et surtout de l’Urbanisme et l’Habitat et celui de l’Hydraulique sont, entre autres les plus indexés. Ils ont géré des milliards du contribuable à leurs goûts. Alors on ne le dira jamais assez : les libéraux et leurs alliés ombrageux, s’attablent au pouvoir et mangent le pays. Et sous Wade un filou devient homme d’Etat et un condottieri qu’aucune vertu n’illumine devient Ministre d’Etat. Le ministère de l’Habitat, longtemps sous la férule du trotskiste Omar Sarr est l’un des plus scandaleux et celui dirigé par Monsieur Habib Sy est l’un des plus honteux.
On comprend alors pourquoi certains de nos ministres sont si étonnement riches. Ils trônent avec suffisance et arrogance, foulent aux pieds la morale et construisent sur le littoral des résidences d’un luxe insolent qu’ils cachent même à leurs militants et leurs parents qui en seraient ébahis. Jusqu’à Saint-Louis, jusqu’à Linguère, à Thiès, Dagana, à Kahone même, ils se tapent des villas parfois les pieds dans l’eau à quelques lieues où la pauvreté est affligeante. Aux Almadies, à Sacré cœur, à Hann plage, sur l’Avenue Cheikh Anta Diop, à Ngor, à Saly, à Somone, partout au Sénégal, ils rivalisent de luxe résidentiel alors qu’au fond ils ne sont que des maroufles qui volent par des alchimies budgétaires et des méthodes marginales et non réglementaires l’argent des Sénégalais. Ce qui révolte les citoyens, c’est surtout l’embourgeoisement spectaculaire des libéraux. On n’a pourtant point souvenance de méthodes aussi désastreuses et dévastatrices sous les socialistes. Il suffit de comparer les maisons des anciens ministres socialistes et même des progressistes et des jallarbistes qui ont été ministres pour savoir quel régime est plus voleur. La modeste et très effacée maison de Mamadou Lamine Loum est à deux pas de l’immeuble récent d’un ancien commis des postes devenu Ministre sous Wade. Vous vous rendez-compte ?
Comment dans un pays peut-on confesser la Bonne gouvernance par des pratiques frauduleuses dont la finalité est de bénéficier de marge et de reste pour soi ? Au moment où des pays africains rivalisent de transparence et d’orthodoxie budgétaire, n’est –il pas honteux que le Sénégal s’illustre par des détournements d’argent, des dépassements budgétaires, des surfacturations et des marchés de gré à gré où les ministres eux-mêmes gagnent de faramineuses et obscures commissions ? Omar Sarr, Habib Sy, Bécaye Diop, Souleymane Ndéné Ndiaye, Safiétou Thiam, Ousmane Ngom, ainsi que tous les ministres concernés doivent, pour l’honneur et pour l’histoire se démettre car la question n’est pas de savoir s’ils vont partir mais comment ils partiront. Il se susurre que le Ministre Omar Sarr est d’une richesse stupéfiante depuis l’avènement de l’Alternance. Il en est également ainsi de Habib Sy. Il faudrait d’ailleurs auditer tous ces ministres ainsi que tous ces gens du Sopi enivrés par l’argent devant lequel ils n’ont qu’un réflexe: s’en accaparer au plus vite et si Wade part, ils se cassent. Ils le disent même en privé. Imposteurs, manipulateurs obscures des finances publiques, boucaniers n’ayant aucun respect des règles de Bonne gouvernance parce qu’ils ne les connaissent pas, la richesse les a rendus fous, arrogants et vaniteux. Ils n’ont jamais su que la politique relève du sacerdoce et qu’elle comporte plus de sacrifice humain que de satisfactions financières.
Et puis dans ce pays, les corps de contrôle ne sont activés que pour solder des comptes. On ne fait aucune déclaration de patrimoine. Tout ministre voit en sa fonction non un sacerdoce mais une notoriété acquise qui insère dans les privilèges et la jouissance. Et les libéraux ainsi que leurs alliés chefs de partis transhumants n’entrent dans le gouvernement que pour quêter par des méthodes peu orthodoxes des liards. Qu’on les sanctionne, c’est bien. Mais que fera-t-on aussi de Wade qui a aussi ses histoires historiques avec l’argent ? Ce qui est sûr est que quand viendra un jour l’heure de comparaître, l’Histoire imprimera sur le dos de ces boulimiques : voleurs !