Rewmi dont le président est l’ancien n°2 du Parti démocratique sénégalais (Pds), Idrissa Seck, ira aux prochaines élections locales. Il n’est pas question cette fois-ci, pour ce parti, de rééditer le boycott comme lors des dernières élections législatives. Si du côté du pouvoir, l’on s’interrogeait sur la participation de Idrissa Seck, sous la bannière de son parti, aux élections locales, il a alors une réponse. Non seulement Rewmi ira aux élections locales prévues en janvier 2009, sauf encore le coup d’un report par le président Wade, mais il s’est fixé comme objectif, suite à des discussions internes, à batailler ferme pour reconquérir, entre autres, la mairie de Thiès, celle de Bambey, le Conseil régional de Diourbel, la communauté rurale de Sangalkam. Tous ces espaces de pouvoir gagnés alors par Idrissa Seck et son parti avaient été victimes de décrets présidentiels qui ont vu leur confiscation au profit de délégations spéciales. Des mesures plus politiques qu’administratives par rapport auxquelles Rewmi entend donner une réponse électorale en se donnant les moyens de regagner ses fiefs politiques aux prochaines Locales. Le parti de Idrissa Seck se fixe également comme objectif d’engranger 1/3 des collectivités locales.
D’ailleurs, renseignent des responsables de ce parti, il y a une évaluation de la participation à la dernière élection présidentielle à l’issue de laquelle leur leader Idrissa Seck est venu en deuxième position après le Président Wade. On envisage, à Rewmi, pour les élections locales de déployer les grands moyens et de mettre en branle une stratégie adaptée aux réalités de chaque localité. Dans cette stratégie, il n’est pas exclu de faire jonction avec l’Alliance pour la République (Apr)/Yaakaar, le nouveau parti créé par le successeur de Idrissa Seck à la primature, Macky Sall. La jonction pourrait se faire dans certaines localités où ce dernier est crédité d’un poids électoral, comme dans la zone de Fatick et dans le Fouta.
source le quotidien
D’ailleurs, renseignent des responsables de ce parti, il y a une évaluation de la participation à la dernière élection présidentielle à l’issue de laquelle leur leader Idrissa Seck est venu en deuxième position après le Président Wade. On envisage, à Rewmi, pour les élections locales de déployer les grands moyens et de mettre en branle une stratégie adaptée aux réalités de chaque localité. Dans cette stratégie, il n’est pas exclu de faire jonction avec l’Alliance pour la République (Apr)/Yaakaar, le nouveau parti créé par le successeur de Idrissa Seck à la primature, Macky Sall. La jonction pourrait se faire dans certaines localités où ce dernier est crédité d’un poids électoral, comme dans la zone de Fatick et dans le Fouta.
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