Reuters - Le président Barack Obama a déclaré jeudi que les agents de la CIA ne seraient pas poursuivis pour avoir, sous la présidence de George Bush, recouru au "waterboarding" ou à d'autres méthodes musclées d'interrogatoire sur des détenus soupçonnés de terrorisme.
"Le moment est venu de la réflexion, pas du châtiment", déclare dans un communiqué Obama qui, dès son arrivée au pouvoir, a interdit de recourir à ces techniques d'interrogatoire.
Obama a approuvé la publication de notes gouvernementales émises sous la présidence de George Bush qui autorisaient les interrogatoires "musclés" de prisonniers soupçonnés de terrorisme détenus sur la base militaire de Guantanamo, à Cuba où à l'étranger, dans des prisons secrètes de la CIA.
Les mouvements de défense des droits de l'homme ont dénoncé le "waterboarding", qui consiste à simuler la noyade, et d'autres méthodes qu'ils assimilent à la torture.
"En rendant publiques ces notes, nous avons l'intention de faire en sorte que ceux qui ont accompli leur tâche en se basant de bonne foi sur un avis légal du département de la Justice ne fassent pas l'objet de poursuites", dit un communiqué du président américain diffusé peu après son arrivée en visite au Mexique.
Fausse alternative
"Les hommes et les femmes de nos services de renseignement servent courageusement sur le front d'un monde dangereux. Nous devons protéger leur identité avec la vigilance qu'ils mettent à protéger notre sécurité et nous devons leur donner l'assurance qu'ils peuvent faire leur travail".
Obama a néanmoins souligné que sa décision ne l'empêchait pas de désapprouver les méthodes d'interrogatoire utilisées au nom de la "guerre contre le terrorisme" lancée par Bush.
"L'une de mes premières décisions en tant que président a été d'interdire le recours à ces techniques d'interrogatoire par les Etats-Unis parce qu'elles sapent notre autorité morale et ne renforcent pas notre sécurité", a-t-il dit.
"Faire appel à nos valeurs dans la protection des nôtres nous rend plus forts et plus en sécurité. Une démocratie aussi forte que la nôtre doit rejeter la fausse alternative entre notre sécurité et nos idéaux, et c'est pourquoi ces méthodes d'interrogatoire sont déjà une chose du passé".
Selon une note de 2002 du département de la Justice rendue publique jeudi, le "waterboarding" constitue pour le suspect une "menace de mort imminente" mais il ne relève pas de la torture parce qu'il n'est pas prouvé qu'il laisse des séquelles mentales durables.
La note autorise aussi comme techniques le fait d'introduire un insecte dans une "boîte d'enfermement" du suspect, de gifler ce dernier, de le priver de sommeil ou de le précipiter contre un mur.
"Le moment est venu de la réflexion, pas du châtiment", déclare dans un communiqué Obama qui, dès son arrivée au pouvoir, a interdit de recourir à ces techniques d'interrogatoire.
Obama a approuvé la publication de notes gouvernementales émises sous la présidence de George Bush qui autorisaient les interrogatoires "musclés" de prisonniers soupçonnés de terrorisme détenus sur la base militaire de Guantanamo, à Cuba où à l'étranger, dans des prisons secrètes de la CIA.
Les mouvements de défense des droits de l'homme ont dénoncé le "waterboarding", qui consiste à simuler la noyade, et d'autres méthodes qu'ils assimilent à la torture.
"En rendant publiques ces notes, nous avons l'intention de faire en sorte que ceux qui ont accompli leur tâche en se basant de bonne foi sur un avis légal du département de la Justice ne fassent pas l'objet de poursuites", dit un communiqué du président américain diffusé peu après son arrivée en visite au Mexique.
Fausse alternative
"Les hommes et les femmes de nos services de renseignement servent courageusement sur le front d'un monde dangereux. Nous devons protéger leur identité avec la vigilance qu'ils mettent à protéger notre sécurité et nous devons leur donner l'assurance qu'ils peuvent faire leur travail".
Obama a néanmoins souligné que sa décision ne l'empêchait pas de désapprouver les méthodes d'interrogatoire utilisées au nom de la "guerre contre le terrorisme" lancée par Bush.
"L'une de mes premières décisions en tant que président a été d'interdire le recours à ces techniques d'interrogatoire par les Etats-Unis parce qu'elles sapent notre autorité morale et ne renforcent pas notre sécurité", a-t-il dit.
"Faire appel à nos valeurs dans la protection des nôtres nous rend plus forts et plus en sécurité. Une démocratie aussi forte que la nôtre doit rejeter la fausse alternative entre notre sécurité et nos idéaux, et c'est pourquoi ces méthodes d'interrogatoire sont déjà une chose du passé".
Selon une note de 2002 du département de la Justice rendue publique jeudi, le "waterboarding" constitue pour le suspect une "menace de mort imminente" mais il ne relève pas de la torture parce qu'il n'est pas prouvé qu'il laisse des séquelles mentales durables.
La note autorise aussi comme techniques le fait d'introduire un insecte dans une "boîte d'enfermement" du suspect, de gifler ce dernier, de le priver de sommeil ou de le précipiter contre un mur.