Ousmane Tanor Dieng pourtant porté très tôt parmi les favoris de ce scrutin se contente désormais de ses 11,3% et se retrouve du coup à la 4e position bien derrière Abdoulaye Wade, Macky Sall et Moustapha Niasse. Qu’est-ce qui explique ce retournement de situation pour un candidat qui dispose d’un bon appareil et qui fait le tour du Sénégal depuis des années maintenant afin de rester en contact des populations ?
Au-delà des explications liées aux dissensions au sein de Benno Siggil Sénégal et d’arguments avancés par les politologues, Beaucoup d’électeurs confient avoir rejeté le bulletin d’Ousmane Tanor Dieng parce qu’il est polygame. Et ils pensent que ce statut ne rime pas avec la charge de président de la république.
Trouvé dans un cybercafé en compagnie de ses amis tous âgés de plus de 21 ans, Issa habite dans le quartier de Koundam sis dans la commune de Kaolack. « Beaucoup de jeunes de mon quartier m’ont convaincu de ne pas voter pour lui », explique Issa, parce qu’il a deux femmes et l’élire créerait des problèmes d’instabilité, avec toutes les difficultés qui proviennent des mariages polygame ».
Se tournant vers ses camarades, il poursuit : « Comment imaginez-vous le palais de la république entre les mains d’un polygame dans ce contexte de crise ? C’aurait été un désastre. En tout cas, moi je ne voterai jamais pour un candidat polygame pour que ses femmes sèment le désordre dans le palais ». Un avis diversement apprécié par ses compères.
Ce jeune mécanicien monogame que nous avons trouvé au centre-ville confie qu’avec toutes les crises que traverse le pays, il faut choisir le candidat le plus apte à régler tout cela. Or, avec un candidat qui a deux femmes, les choses risquent de s’aggraver car comme dit l’adage : « Deux femmes, deux soucis ».
Au-delà des explications liées aux dissensions au sein de Benno Siggil Sénégal et d’arguments avancés par les politologues, Beaucoup d’électeurs confient avoir rejeté le bulletin d’Ousmane Tanor Dieng parce qu’il est polygame. Et ils pensent que ce statut ne rime pas avec la charge de président de la république.
Trouvé dans un cybercafé en compagnie de ses amis tous âgés de plus de 21 ans, Issa habite dans le quartier de Koundam sis dans la commune de Kaolack. « Beaucoup de jeunes de mon quartier m’ont convaincu de ne pas voter pour lui », explique Issa, parce qu’il a deux femmes et l’élire créerait des problèmes d’instabilité, avec toutes les difficultés qui proviennent des mariages polygame ».
Se tournant vers ses camarades, il poursuit : « Comment imaginez-vous le palais de la république entre les mains d’un polygame dans ce contexte de crise ? C’aurait été un désastre. En tout cas, moi je ne voterai jamais pour un candidat polygame pour que ses femmes sèment le désordre dans le palais ». Un avis diversement apprécié par ses compères.
Ce jeune mécanicien monogame que nous avons trouvé au centre-ville confie qu’avec toutes les crises que traverse le pays, il faut choisir le candidat le plus apte à régler tout cela. Or, avec un candidat qui a deux femmes, les choses risquent de s’aggraver car comme dit l’adage : « Deux femmes, deux soucis ».