El Hadji Ndiaye le patron de la 2STV avait déjà donné le ton à travers une sortie mémorable après l’installation du Contan par le Président de la République. Le fameux PAN (passage de l’analogique au numérique) va créer une situation inédite pour tous les acteurs de l’audiovisuel. Le groupe Excaf va mettre en place l’infrastructure de multiplexage pour que tous les sénégalais reçoivent les images des chaines de télé dans des conditions optimales, et sans nul doute, les héritiers du rigoureux Ben Bass réussiront sans problème ce défi technique. L’équipe de Sidy Diagne a l’expérience et l’expertise requises pour déployer les images dans tous les recoins du Sénégal. Le problème qui risque de créer la zizanie dans l’espace audiovisuel sénégalais vient surtout des relations exécrables qu’entretiennent les patrons des différentes chaines.
En effet, sans le dire, chacune des grandes chaines de télévision dispose d’un plan B différent de l’option retenue par le Contan. Et c’est cela le problème. Que vaudra l’investissement fait par l’Etat si le Contan ne réussit pas à fédérer autour de son projet les principales chaines de télévision ? Imaginez un instant que Bougane Guèye Dani, El Hadj Ndiaye, Sidy Lamine Niasse, Youssou Ndour choisissent chacun sa « propre » option numérique en contournant le Contan ? Loin d’être invraisemblable, cette situation peut bien survenir au Sénégal dans les mois à venir, si les autorités en charge du numérique ne prennent pas très rapidement les mesures idoines à même de rassurer les différents patrons de presse qui, pour la plupart, ne savent pas à « quel passage au numérique » se vouer.
La nouvelle guerre des télés ne sera plus celle des combats de lutte entre les promoteurs Gaston et Aziz Ndiaye, mais plutôt la guerre des bouquets avec à la clé une floraison de décodeurs devant lesquels le téléspectateur sénégalais aura du mal à se retrouver. Pour éviter cette situation fâcheuse qui se profile sous le ciel audiovisuel, le Contan doit sans tarder « accélérer la cadence » du passage au numérique en mettant ensemble au tour d’une table tous les patrons de chaines afin d’harmoniser les positions avant qu’il ne soit trop tard.
Adama SOW
En effet, sans le dire, chacune des grandes chaines de télévision dispose d’un plan B différent de l’option retenue par le Contan. Et c’est cela le problème. Que vaudra l’investissement fait par l’Etat si le Contan ne réussit pas à fédérer autour de son projet les principales chaines de télévision ? Imaginez un instant que Bougane Guèye Dani, El Hadj Ndiaye, Sidy Lamine Niasse, Youssou Ndour choisissent chacun sa « propre » option numérique en contournant le Contan ? Loin d’être invraisemblable, cette situation peut bien survenir au Sénégal dans les mois à venir, si les autorités en charge du numérique ne prennent pas très rapidement les mesures idoines à même de rassurer les différents patrons de presse qui, pour la plupart, ne savent pas à « quel passage au numérique » se vouer.
La nouvelle guerre des télés ne sera plus celle des combats de lutte entre les promoteurs Gaston et Aziz Ndiaye, mais plutôt la guerre des bouquets avec à la clé une floraison de décodeurs devant lesquels le téléspectateur sénégalais aura du mal à se retrouver. Pour éviter cette situation fâcheuse qui se profile sous le ciel audiovisuel, le Contan doit sans tarder « accélérer la cadence » du passage au numérique en mettant ensemble au tour d’une table tous les patrons de chaines afin d’harmoniser les positions avant qu’il ne soit trop tard.
Adama SOW