En posant sa candidature pour l’accession à la magistrature suprême, Macky SALL avait proposé aux sénégalais, le projet de société «YOONU YOKKUTE» basé sur 5 axes fondamentaux :
1. Mettre fin à l'injustice sociale.
2. Assurer les bases du véritable développement en restaurant la bonne gouvernance, la transparence et en mettant fin à l'impunité.
3. Atteindre une productivité développante.
4. Construire un modèle de démocratie irréprochable et efficace, en restaurant la souveraineté du peuple.
5. Garantir la paix, la sécurité et l'intégration africaine
Dès son accession à la magistrature suprême, fidèle à sa promesse de réduire le train de vie de l'État, il a rompu plusieurs contrats au sein du palais Présidentiel, il est revenu sur certains privilèges ministériels, il a plafonné les salaires des directeurs d'agences, il a rationalisé et restructuré les services de l’état en supprimant 59 structures jugées inutiles ou sans objet. Les économies budgétaires ainsi réalisées sont réorientées vers la satisfaction de la demande sociale. Parmi les 59 structures supprimées, on peut citer, entre autres :
1. L’agence nationale de promotion touristique qui était une structure inefficace et budgétivore ne parvenant pas à assurer son équilibre financier (dette de près d'un milliard).
2. La direction de l'aménagement du Territoire qui constituait un doublon avec l'Agence nationale de l'Aménagement du Territoire (ANAT).
3. L’office sénégalais pour la propriété industrielle et l’innovation technologique (OSPIT) qui faisait doublon avec l'Agence de même nom l’agence sénégalaise pour la propriété industrielle et l’innovation technologique (ASPIT).
4. L’agence nationale des nouveaux ports du Sénégal qui n’a mené aucune activité concrète, malgré l’importance des fonds engagés.
Le Président Macky SALL a relancé la Cour de répression de l'enrichissement illicite et annoncé la création d'un office national anticorruption et d'une Commission nationale de restitution des biens et de recouvrement des avoirs mal acquis. Il ne perd pas du temps à annuler certains des derniers décrets et contrats signés par son prédécesseur, notamment le décret tant décrié relatif aux appels
entrants. Les 29 permis octroyés par le précédent gouvernement à des chalutiers de haute mer étrangers ont également été annulés.
Jusqu’au soir du 25 mars, l’école sénégalaise dans son intégralité était paralysée. Pour sauver l'année scolaire, le Président a immédiatement annoncé et programmé des assises nationales sur l'éducation.
Afin de réduire les frais de fonctionnement de l'Etat, et de faire face au problème récurrent des inondations, il a opté pour la dissolution et la suppression du Sénat afin de dégager des fonds supplémentaires dans la lutte contre les inondations.
Dans le but de relancer le pouvoir d’achat des ménages, le gouvernement a annoncé la baisse des prix de l'huile, du riz et du sucre. Les pensions de retraite ont été revalorisées. Les paysans ont été subventionnés. Sur les produits pétroliers, il a réduit, certes de manière temporaire, la TVA pour limiter la hausse des prix de l’essence et du gasoil.
Macky SALL a lancé la mise en œuvre d’un processus de recensement et de maîtrise des effectifs des jeunes sans emploi. Il a en outre lancé l'audit physique et biométrique des agents de l'Etat en vue de procéder à l'unification des différents fichiers.
Dans sa volonté de redynamiser la recherche et la science, le Président de la République a donné des instructions afin que soient créées toutes les conditions requises pour un environnement favorable à la recherche, en proposant notamment un plan d'équipement et de modernisation des laboratoires des établissements universitaires et des centres de recherche. Le chef de l'État a également demandé l'élaboration d'un document de politique nationale de la recherche et de l'innovation (Conseil des ministres du 20/09/2012).
Par rapport à la crise casamançaise, le Président Macky SALL a posé les jalons pour un retour durable de la paix en Casamance. Cette paix, qui selon lui doit être accompagnée par le développement de la région. Il a notamment demandé la réhabilitation, au plus tard en 2013, du stade Aline Sitoé DIATTA, l'achèvement du port d'escale de Carabane, l'exécution adéquate du programme d'entretien routier de la région, l'achèvement de la construction de l'Hôpital de Ziguinchor. Il a en outre demandé de prévoir, dans le prochain Programme triennal d'Investissements publics, les crédits nécessaires pour la construction de locaux pédagogiques à l'Université de Ziguinchor ainsi que des bâtiments pour l’hébergement des étudiants. Il propose d'accompagner la montée en puissance de cette université par son extension géographique, la création d'une maison de l'Université, et d'apporter un soutien au développement de l'Enseignement supérieur privé. Il s’est également engagé sur la matérialisation du projet d'infrastructures et d'équipements maritimes, la construction de 2 bateaux (fret et voyageurs), l'étude de faisabilité pour la mise en service d'aéroglisseurs, le suivi rapproché du projet de construction du pont sur le fleuve Gambie et la concrétisation du projet de développement
du port de Ziguinchor (Conseil des ministres du 27/06/2012).
Dans sa volonté de faire de Kaolack un pôle d'excellence en matière d'enseignement supérieur, le Président a annoncé la création prochaine de l'Université du Sine-Saloum à Kaolack accompagné d'un grand centre de formation professionnelle (Conseil des ministres 14/06/2012)
Quant à la préparation de la campagne agricole 2012-2013, son gouvernement va apporter au monde rural une subvention de 34 milliards F Cfa pour l'acquisition d'intrants et de semences.
En formant son premier gouvernement, le Président a tenu sa promesse de campagne en se limitant à 25 ministres (Me Abdoulaye Wade avait atteint 52 ministres, même si son dernier gouvernement comportait 45 portefeuilles), auxquels s’ajoutent une dizaine de ministres- conseillers (plus de 27 ministres-conseillers sous Wade). Dans un souci d’efficacité et d’efficience de l’action gouvernementale, il vient de procéder à un premier remaniement qui porte le nombre
de portefeuilles ministériels à 28 auxquels s’ajoutent 2 ministre-délégués. Son gouvernement est composé d’excellents profils capables de mener à bien le destin du peuple sénégalais en instaurant la bonne gouvernance. Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, un ministre de la bonne gouvernance vient d’être nommé. La bonne gouvernance est une valeur à laquelle le Président Macky SALL tient beaucoup : « Good governance is the single most important way to end poverty and support development » i.e. « La bonne gouvernance est le chemin le plus sûr pour en finir avec la pauvreté et soutenir le développement », disait Kofi Annan.
Il a nommé les Hommes qu’il faut aux places qu’il faut. En effet, un professeur de médecine est choisi comme ministre de la santé; un officier de la gendarmerie nationale est nommé ministre de l’intérieur. Il respecte là aussi une des conclusions des assises nationales. Il nomme un brillant Professeur d’Université, qui n’est pas affilié à son parti, à la tête du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il nomme un ingénieur de l’aviation civile à la direction de l’aéroport internationale Blaise Diagne (AIBD), et un ingénieur informaticien comme directeur générale de l’agence de l’informatique de l’état (ADIE) pour ne citer que ceux là.
Son modèle de gouvernance c’est celui de « la patrie avant le parti ». Cette ligne directrice dictera toutes ses réformes de politiques publiques, notamment celles touchant notre chère constitution qui ne sera en aucun cas bidouillée, ni transgressée. Il a promis de ramener la durée de son mandat actuel à 5 années au lieu des 7 ans pour lesquels il est légitimement élu.
Le cinquième pilier du programme «YOONU YOKKUTE» consiste à garantir la paix, la sécurité et l'intégration africaine. Depuis son élection, il a déployé des efforts immenses pour instaurer un voisinage paisible avec la Gambie, la Mauritanie et les autres pays de la sous région. Il n’est pas resté indifférent face au problème malien. Il n’a cessé d’appeler à la mobilisation pour mettre fin à cette crise. Tout en prônant une opération militaire avec la mise en place d’une force africaine, il opte pour une idée mûrement réfléchie : « Notre pays a des troupes en cote d’Ivoire, en République démocratique du Congo, au Soudan et nous sommes également dans la force en guinée Bissau, nous ne pouvons pas être au Mali. Nous sommes déjà sur tous les fronts et avons du mal à couvrir ». C’est là une position intelligente, cohérente et pleine de bon sens, qui mérite d’être saluée.
« Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi !». Ceux qui disent que Macky SALL n’a encore rien fait devraient revoir leurs positions. En 6 mois seulement, il y a eu beaucoup d’avancées significatives. Ceux qui disent qu'avec Macky Sall, c'est « faire du Wade sans Wade », devraient, eux aussi, analyser la situation pour constater que la trajectoire empruntée par Macky SALL est à l’opposé de ce que faisait Me Wade. Le ressenti d’une partie de la population est imputable à une certaine partie de la presse qui véhicule de fausses idées. Il est clair que le but de vendre du papier, ne doit pas outrepasser le respect des principes élémentaires de la déontologie du métier. Le journaliste a le devoir d’informer en donnant la vraie information. S’il souhaite s’opposer, il peut aller adhérer librement dans le parti de son choix. Mais écrire des contre-vérités dans le seul but de vendre en mettant à mal le régime en place est une pratique à bannir. En effet, qualifier d’échec ces 6 mois de gouvernance de Macky SALL, et compte tenu des avancées que nous avons énumérées plus haut, relève du mensonge, de la démagogie et de l’hypocrisie. Le Président Léopold Sédar Senghor a gouverné pendant plus de 20 ans, son successeur Abdou Diouf pendant plus de 19 ans. Quant à Me Abdoulaye Wade, il a eu 12 années de pratiques nauséabondes. Quels sont leurs bilans respectifs ? Presque rien. Arrêtons-nous un peu, de manière non exhaustive, sur celui de Me
1. L’autre route à côté de la nationale (l’autoroute à péage) en chantier,
2. L’Aéroport Internationale Blaise Diagne (AIBD) en chantier aussi.
3. Sous le règne de Me Abdoulaye Wade, la corruption a considérablement augmenté au point qu’au sujet de l'indice de perception de la corruption, le Sénégal s’est classé 112ème sur 182 pays en 2011 par Transparency international à cause de la mal-gouvernance opérée par
l'organisation corruptrice de l'ancienne équipe de Me Abdoulaye Wade.
4. Les problèmes de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur : l’école sénégalaise a connu en 2012 plus 6 mois de grèves. Nous sommes le seul pays au monde où les résultats du bac 2012 ne seront connus qu’en novembre.
5. Quant aux problèmes liés à l'électricité, en 2010, il y a eu 270 jours de délestage et le prix de l’électricité au Sénégal est l’un des plus élevés de la sous région
6. Le rapport Doing Business est une enquête annuelle du Groupe de la Banque Mondiale qui mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 185 économies. Le Sénégal s’est classé 116/185 (en 2010), 154/183 en 2011 et 166/185 en 2012. Les enquêtes
sont closes au 30 mars de chaque année. Cela signifie qu’avec le régime de Me Abdoulaye Wade, il devenait de plus en plus difficile pour les entreprises locales de prospérer.
7. La croissance de la dette publique, s’est nettement accélérée sous le règne de Me Abdoulaye. Elle représente 38,6% du PIB en 2011 contre 20,7% en 2006.
8. L’endettement s’est reconstitué et le Sénégal est revenu au niveau des PPTE (Pays Pauvre Très Endetté). Entre 2000 et 2012, le déficit s’est creusé de façon très importante. La dépense publique n’a pas été efficace dans la mesure où elle n’a pas contribué à réduire la
pauvreté.
9. La vérité c'est que le Sénégal s’est davantage paupérisé. Les pauvres, de plus en plus pauvres, ont augmenté de 11% entre 2000 et 2012. Ceux qui ont des revenus et qui ne parviennent plus à vivre dignement du fruit de leur travail n’ont cessé d'augmenter. L'explosion du
chômage atteint des proportions inquiétantes à cause de l'immobilisme, de l'inaction et de l'amateurisme de l'équipe de Me Wade.
10. Sous Me Wade, les représentations diplomatiques étaient devenues des refuges pour leurs membres de famille par le biais de missions fantaisistes. Des délégations pléthoriques accompagnaient Me Wade dans ses nombreux déplacements inopportuns. Des passeports
diplomatiques étaient servis à la pelle sans rapport avec aucune mission concrète.
Ces anciens régimes ont conduit le Sénégal vers l’abîme, sans aucune volonté de vouloir sauver ce navire. Que des voix de « Y’en a marre » s’élèvent après ces longues périodes d’exercice de pouvoir dignes de rois relève d’un sentiment de mal-gouvernés qui nous anime. Mais pour le Président
Macky SALL, il est beaucoup trop tôt de vouloir crier « Y’en a marre ». Car pour renflouer le navire Sunugal, le capitaine SALL a besoin du temps, et les sénégalais doivent s’armer de patience, car il a trouvé Sunugal au bas fond des eaux. Il a hérité d’un pays en déconfiture dans tous les domaines : caisses vides, mal-gouvernance, corruption, gabegie, gaspillage de deniers publics, mauvais états des infrastructures, équipements sanitaires défaillants ou inexistants, écoles et universités à la peine, cherté de la vie, délestages, électricité, eau et denrées chères, etc. Dans ce contexte, toutes les forces vives de la nation doivent s’unir et aider le Président à remonter notre pays vers le haut. Aider Macky SALL, c’est soutenir l’action gouvernementale, en lui laissant le temps de poser des actes concrets. C’est aussi être conscient que lui tout seul ne peut redresser le pays. Chacune et chacun de nous doit participer, tant soit peu, au redressement de notre nation. Cela passe d’abord par le travail.
Le développement ne peut être atteint que par une voie, celle du travail, une voie d’action lessivée
de toute forme de passivité.
Le Chef de l’état a besoin d’un climat social apaisé pour travailler efficacement. Ainsi, nous devons être patients et lui faire confiance. Il est certain qu’il respectera ses engagements quelles que soient les difficultés. Les premiers actes qu’il a posés plaident clairement en sa faveur. Le Président Macky SALL est bien l’homme de la situation, cet homme « qui ne se renie pas pour survivre », et qui « demeure convaincu que l'engagement politique peut bien s'accommoder de l'éthique, de la morale et de la loyauté ».
Dr. Chérif DIALLO,
PhD, CISSP, CCNP, CCDP
Consultant Réseaux Télécoms &
Sécurité des Systèmes d'Information
1. Mettre fin à l'injustice sociale.
2. Assurer les bases du véritable développement en restaurant la bonne gouvernance, la transparence et en mettant fin à l'impunité.
3. Atteindre une productivité développante.
4. Construire un modèle de démocratie irréprochable et efficace, en restaurant la souveraineté du peuple.
5. Garantir la paix, la sécurité et l'intégration africaine
Dès son accession à la magistrature suprême, fidèle à sa promesse de réduire le train de vie de l'État, il a rompu plusieurs contrats au sein du palais Présidentiel, il est revenu sur certains privilèges ministériels, il a plafonné les salaires des directeurs d'agences, il a rationalisé et restructuré les services de l’état en supprimant 59 structures jugées inutiles ou sans objet. Les économies budgétaires ainsi réalisées sont réorientées vers la satisfaction de la demande sociale. Parmi les 59 structures supprimées, on peut citer, entre autres :
1. L’agence nationale de promotion touristique qui était une structure inefficace et budgétivore ne parvenant pas à assurer son équilibre financier (dette de près d'un milliard).
2. La direction de l'aménagement du Territoire qui constituait un doublon avec l'Agence nationale de l'Aménagement du Territoire (ANAT).
3. L’office sénégalais pour la propriété industrielle et l’innovation technologique (OSPIT) qui faisait doublon avec l'Agence de même nom l’agence sénégalaise pour la propriété industrielle et l’innovation technologique (ASPIT).
4. L’agence nationale des nouveaux ports du Sénégal qui n’a mené aucune activité concrète, malgré l’importance des fonds engagés.
Le Président Macky SALL a relancé la Cour de répression de l'enrichissement illicite et annoncé la création d'un office national anticorruption et d'une Commission nationale de restitution des biens et de recouvrement des avoirs mal acquis. Il ne perd pas du temps à annuler certains des derniers décrets et contrats signés par son prédécesseur, notamment le décret tant décrié relatif aux appels
entrants. Les 29 permis octroyés par le précédent gouvernement à des chalutiers de haute mer étrangers ont également été annulés.
Jusqu’au soir du 25 mars, l’école sénégalaise dans son intégralité était paralysée. Pour sauver l'année scolaire, le Président a immédiatement annoncé et programmé des assises nationales sur l'éducation.
Afin de réduire les frais de fonctionnement de l'Etat, et de faire face au problème récurrent des inondations, il a opté pour la dissolution et la suppression du Sénat afin de dégager des fonds supplémentaires dans la lutte contre les inondations.
Dans le but de relancer le pouvoir d’achat des ménages, le gouvernement a annoncé la baisse des prix de l'huile, du riz et du sucre. Les pensions de retraite ont été revalorisées. Les paysans ont été subventionnés. Sur les produits pétroliers, il a réduit, certes de manière temporaire, la TVA pour limiter la hausse des prix de l’essence et du gasoil.
Macky SALL a lancé la mise en œuvre d’un processus de recensement et de maîtrise des effectifs des jeunes sans emploi. Il a en outre lancé l'audit physique et biométrique des agents de l'Etat en vue de procéder à l'unification des différents fichiers.
Dans sa volonté de redynamiser la recherche et la science, le Président de la République a donné des instructions afin que soient créées toutes les conditions requises pour un environnement favorable à la recherche, en proposant notamment un plan d'équipement et de modernisation des laboratoires des établissements universitaires et des centres de recherche. Le chef de l'État a également demandé l'élaboration d'un document de politique nationale de la recherche et de l'innovation (Conseil des ministres du 20/09/2012).
Par rapport à la crise casamançaise, le Président Macky SALL a posé les jalons pour un retour durable de la paix en Casamance. Cette paix, qui selon lui doit être accompagnée par le développement de la région. Il a notamment demandé la réhabilitation, au plus tard en 2013, du stade Aline Sitoé DIATTA, l'achèvement du port d'escale de Carabane, l'exécution adéquate du programme d'entretien routier de la région, l'achèvement de la construction de l'Hôpital de Ziguinchor. Il a en outre demandé de prévoir, dans le prochain Programme triennal d'Investissements publics, les crédits nécessaires pour la construction de locaux pédagogiques à l'Université de Ziguinchor ainsi que des bâtiments pour l’hébergement des étudiants. Il propose d'accompagner la montée en puissance de cette université par son extension géographique, la création d'une maison de l'Université, et d'apporter un soutien au développement de l'Enseignement supérieur privé. Il s’est également engagé sur la matérialisation du projet d'infrastructures et d'équipements maritimes, la construction de 2 bateaux (fret et voyageurs), l'étude de faisabilité pour la mise en service d'aéroglisseurs, le suivi rapproché du projet de construction du pont sur le fleuve Gambie et la concrétisation du projet de développement
du port de Ziguinchor (Conseil des ministres du 27/06/2012).
Dans sa volonté de faire de Kaolack un pôle d'excellence en matière d'enseignement supérieur, le Président a annoncé la création prochaine de l'Université du Sine-Saloum à Kaolack accompagné d'un grand centre de formation professionnelle (Conseil des ministres 14/06/2012)
Quant à la préparation de la campagne agricole 2012-2013, son gouvernement va apporter au monde rural une subvention de 34 milliards F Cfa pour l'acquisition d'intrants et de semences.
En formant son premier gouvernement, le Président a tenu sa promesse de campagne en se limitant à 25 ministres (Me Abdoulaye Wade avait atteint 52 ministres, même si son dernier gouvernement comportait 45 portefeuilles), auxquels s’ajoutent une dizaine de ministres- conseillers (plus de 27 ministres-conseillers sous Wade). Dans un souci d’efficacité et d’efficience de l’action gouvernementale, il vient de procéder à un premier remaniement qui porte le nombre
de portefeuilles ministériels à 28 auxquels s’ajoutent 2 ministre-délégués. Son gouvernement est composé d’excellents profils capables de mener à bien le destin du peuple sénégalais en instaurant la bonne gouvernance. Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, un ministre de la bonne gouvernance vient d’être nommé. La bonne gouvernance est une valeur à laquelle le Président Macky SALL tient beaucoup : « Good governance is the single most important way to end poverty and support development » i.e. « La bonne gouvernance est le chemin le plus sûr pour en finir avec la pauvreté et soutenir le développement », disait Kofi Annan.
Il a nommé les Hommes qu’il faut aux places qu’il faut. En effet, un professeur de médecine est choisi comme ministre de la santé; un officier de la gendarmerie nationale est nommé ministre de l’intérieur. Il respecte là aussi une des conclusions des assises nationales. Il nomme un brillant Professeur d’Université, qui n’est pas affilié à son parti, à la tête du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il nomme un ingénieur de l’aviation civile à la direction de l’aéroport internationale Blaise Diagne (AIBD), et un ingénieur informaticien comme directeur générale de l’agence de l’informatique de l’état (ADIE) pour ne citer que ceux là.
Son modèle de gouvernance c’est celui de « la patrie avant le parti ». Cette ligne directrice dictera toutes ses réformes de politiques publiques, notamment celles touchant notre chère constitution qui ne sera en aucun cas bidouillée, ni transgressée. Il a promis de ramener la durée de son mandat actuel à 5 années au lieu des 7 ans pour lesquels il est légitimement élu.
Le cinquième pilier du programme «YOONU YOKKUTE» consiste à garantir la paix, la sécurité et l'intégration africaine. Depuis son élection, il a déployé des efforts immenses pour instaurer un voisinage paisible avec la Gambie, la Mauritanie et les autres pays de la sous région. Il n’est pas resté indifférent face au problème malien. Il n’a cessé d’appeler à la mobilisation pour mettre fin à cette crise. Tout en prônant une opération militaire avec la mise en place d’une force africaine, il opte pour une idée mûrement réfléchie : « Notre pays a des troupes en cote d’Ivoire, en République démocratique du Congo, au Soudan et nous sommes également dans la force en guinée Bissau, nous ne pouvons pas être au Mali. Nous sommes déjà sur tous les fronts et avons du mal à couvrir ». C’est là une position intelligente, cohérente et pleine de bon sens, qui mérite d’être saluée.
« Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi !». Ceux qui disent que Macky SALL n’a encore rien fait devraient revoir leurs positions. En 6 mois seulement, il y a eu beaucoup d’avancées significatives. Ceux qui disent qu'avec Macky Sall, c'est « faire du Wade sans Wade », devraient, eux aussi, analyser la situation pour constater que la trajectoire empruntée par Macky SALL est à l’opposé de ce que faisait Me Wade. Le ressenti d’une partie de la population est imputable à une certaine partie de la presse qui véhicule de fausses idées. Il est clair que le but de vendre du papier, ne doit pas outrepasser le respect des principes élémentaires de la déontologie du métier. Le journaliste a le devoir d’informer en donnant la vraie information. S’il souhaite s’opposer, il peut aller adhérer librement dans le parti de son choix. Mais écrire des contre-vérités dans le seul but de vendre en mettant à mal le régime en place est une pratique à bannir. En effet, qualifier d’échec ces 6 mois de gouvernance de Macky SALL, et compte tenu des avancées que nous avons énumérées plus haut, relève du mensonge, de la démagogie et de l’hypocrisie. Le Président Léopold Sédar Senghor a gouverné pendant plus de 20 ans, son successeur Abdou Diouf pendant plus de 19 ans. Quant à Me Abdoulaye Wade, il a eu 12 années de pratiques nauséabondes. Quels sont leurs bilans respectifs ? Presque rien. Arrêtons-nous un peu, de manière non exhaustive, sur celui de Me
1. L’autre route à côté de la nationale (l’autoroute à péage) en chantier,
2. L’Aéroport Internationale Blaise Diagne (AIBD) en chantier aussi.
3. Sous le règne de Me Abdoulaye Wade, la corruption a considérablement augmenté au point qu’au sujet de l'indice de perception de la corruption, le Sénégal s’est classé 112ème sur 182 pays en 2011 par Transparency international à cause de la mal-gouvernance opérée par
l'organisation corruptrice de l'ancienne équipe de Me Abdoulaye Wade.
4. Les problèmes de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur : l’école sénégalaise a connu en 2012 plus 6 mois de grèves. Nous sommes le seul pays au monde où les résultats du bac 2012 ne seront connus qu’en novembre.
5. Quant aux problèmes liés à l'électricité, en 2010, il y a eu 270 jours de délestage et le prix de l’électricité au Sénégal est l’un des plus élevés de la sous région
6. Le rapport Doing Business est une enquête annuelle du Groupe de la Banque Mondiale qui mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 185 économies. Le Sénégal s’est classé 116/185 (en 2010), 154/183 en 2011 et 166/185 en 2012. Les enquêtes
sont closes au 30 mars de chaque année. Cela signifie qu’avec le régime de Me Abdoulaye Wade, il devenait de plus en plus difficile pour les entreprises locales de prospérer.
7. La croissance de la dette publique, s’est nettement accélérée sous le règne de Me Abdoulaye. Elle représente 38,6% du PIB en 2011 contre 20,7% en 2006.
8. L’endettement s’est reconstitué et le Sénégal est revenu au niveau des PPTE (Pays Pauvre Très Endetté). Entre 2000 et 2012, le déficit s’est creusé de façon très importante. La dépense publique n’a pas été efficace dans la mesure où elle n’a pas contribué à réduire la
pauvreté.
9. La vérité c'est que le Sénégal s’est davantage paupérisé. Les pauvres, de plus en plus pauvres, ont augmenté de 11% entre 2000 et 2012. Ceux qui ont des revenus et qui ne parviennent plus à vivre dignement du fruit de leur travail n’ont cessé d'augmenter. L'explosion du
chômage atteint des proportions inquiétantes à cause de l'immobilisme, de l'inaction et de l'amateurisme de l'équipe de Me Wade.
10. Sous Me Wade, les représentations diplomatiques étaient devenues des refuges pour leurs membres de famille par le biais de missions fantaisistes. Des délégations pléthoriques accompagnaient Me Wade dans ses nombreux déplacements inopportuns. Des passeports
diplomatiques étaient servis à la pelle sans rapport avec aucune mission concrète.
Ces anciens régimes ont conduit le Sénégal vers l’abîme, sans aucune volonté de vouloir sauver ce navire. Que des voix de « Y’en a marre » s’élèvent après ces longues périodes d’exercice de pouvoir dignes de rois relève d’un sentiment de mal-gouvernés qui nous anime. Mais pour le Président
Macky SALL, il est beaucoup trop tôt de vouloir crier « Y’en a marre ». Car pour renflouer le navire Sunugal, le capitaine SALL a besoin du temps, et les sénégalais doivent s’armer de patience, car il a trouvé Sunugal au bas fond des eaux. Il a hérité d’un pays en déconfiture dans tous les domaines : caisses vides, mal-gouvernance, corruption, gabegie, gaspillage de deniers publics, mauvais états des infrastructures, équipements sanitaires défaillants ou inexistants, écoles et universités à la peine, cherté de la vie, délestages, électricité, eau et denrées chères, etc. Dans ce contexte, toutes les forces vives de la nation doivent s’unir et aider le Président à remonter notre pays vers le haut. Aider Macky SALL, c’est soutenir l’action gouvernementale, en lui laissant le temps de poser des actes concrets. C’est aussi être conscient que lui tout seul ne peut redresser le pays. Chacune et chacun de nous doit participer, tant soit peu, au redressement de notre nation. Cela passe d’abord par le travail.
Le développement ne peut être atteint que par une voie, celle du travail, une voie d’action lessivée
de toute forme de passivité.
Le Chef de l’état a besoin d’un climat social apaisé pour travailler efficacement. Ainsi, nous devons être patients et lui faire confiance. Il est certain qu’il respectera ses engagements quelles que soient les difficultés. Les premiers actes qu’il a posés plaident clairement en sa faveur. Le Président Macky SALL est bien l’homme de la situation, cet homme « qui ne se renie pas pour survivre », et qui « demeure convaincu que l'engagement politique peut bien s'accommoder de l'éthique, de la morale et de la loyauté ».
Dr. Chérif DIALLO,
PhD, CISSP, CCNP, CCDP
Consultant Réseaux Télécoms &
Sécurité des Systèmes d'Information