Après 52 ans d’indépendance, le Sénégal a, une fois de plus, montré sa maturité démocratique et celle de son peuple souverain. Un peuple qui avait porté le régime libéral au pouvoir en 2000 avec au commande, Me Abdoulaye Wade. 12 ans plus tard, hélas ce même peuple a une fois de plus sanctionné un régime car déçu par les hommes qui l’incarnent ; une oligarchie qui n’a pas su répondre aux attentes de son peuple.Une sanction qui porte ainsi au pouvoir un ancien fils de Wade Macky Sall.
Un homme qui a certes un parcours impressionnant, allant des différents postes ministériels qu’il a eu à occuper, en passant par la primature jusqu’à la présidence de l’assemblée nationale où il sera finalement exclu. Ce parcours forge certainement le caractère d’un individu et lui fait acquérir les connaissances nécessaires à la gestion de la chose publique. La raison peut être pour laquelle il a été porté au pouvoir par le peuple souverain qui lui a remis les rênes de l’exécutif au soir même du 25 Mars 2012. Le peuple sénégalais attend beaucoup de son nouveau président, peut-être même plus qu’il n’en pourra.
Car Macky vient d’hériter d’un pays qui, vraisemblablement, est en chantier mais souffre énormément d’une crise sociale, des valeurs, mais aussi et surtout d’une crise l’éducation qui a fini de plomber tout le système. Les sénégalais attendent leur nouveau président, sur la satisfaction et la résolution de toutes ces difficultés auxquelles ils sont confrontés. Ils attendent de lui et de son gouvernement une réduction du coût de la vie, une lutte contre l’impunité avec la lumière sur presque toutes les affaires judiciaires ou autres qui sont restées sans suite.
Ce peuple là, attend du président qu’il résolve le problème du chômage, de l’éducation, les problèmes des paysans et du monde rural. Mais ce n’est pas tout. Car les sénégalais voient en Macky Sall le sauveur, celui là même qui incarne le vrai changement et qui redonnera une bouffée d’oxygène à L’Etat sénégalais. Le président Macky est donc attendu sur la fin des chantiers entamés par le régime libéral, sur la lutte contre la corruption avec des audits sur tous les marchés qui comportent des zones d’ombre, l’organisation des états généraux de l’éducation, la réduction du train de vie de l’Etat.
En plus de tout ce qui a été cité, il en reste encore bien d’autres comme la sécurisation de la charte fondamentale du pays contre toutes violations intempestives, la suppression d’institutions comme le sénat et le conseil économique et social. Mais également l’opération d’une nette séparation des pouvoirs qui définira leur indépendance vis-à-vis de l’exécutif, la solution définitive à la crise casamançaise qui a duré prés de trois décennies. Le président ingénieur géologue devra également redonner à la diplomatie sénégalaise son lustre d’antan, mettre sur pied un régime politique qui combattra toute hégémonie du président de la République sur les autres pouvoirs.
Encore parmi les exigences du peuple, figurent en bonne place, la fin du clientélisme politique et du culte de la médiocrité le développement de l’économie sénégalaise, et des solutions aux nombreuses dettes contractées par le régime de Wade. "Pauvre" Président Macky Sall, un chef d’Etat qui vient d’hériter d’un Etat à la démocratie majeure, mais aux multiples difficultés encore liées à l’électricité, le développement de la pêche, de l’agriculture, du tourisme, de la santé, des universités pour la formation d’une élite intellectuelle capable d’assurer la relève, etc. Mais aussi et surtout, ce peuple là qui l’a porté au pouvoir attend de lui des miracles tels que la suppression du président-chef de parti politique, l’exploitation de l’or de Sabadola (à Kédougou) et des autres ressources minières et autres du pays au bénéfice des populations qui y vivent.
Pour ce peuple sénégalais, il ne doit plus être question de nouveaux riches qui se sont enrichis en quelques années grâce aux détournements des deniers publics. Et la liste est encore loin d’être exhaustive. En plus de toutes ces attentes, le «pauvre» Président Macky Sall devra faire face à un peuple intolérant qui ne lui pardonnera pas les mêmes errements qu’Abdoulaye Wade. En effet avec la naissance d’une nouvelle conscience citoyenne marquée par les mouvements citoyens tels que Y’en A Marre, M23, «Touche pas à ma constitution», et bien d’autres encore.
Un président qui aura aussi en face de lui le pouvoir d’une presse libre et indépendante, d’une société civile mature et engagée au service des citoyens et du développement fulgurant des réseaux sociaux, mais aussi la floraison des médias en ligne. Une presse sur la toile qui a beaucoup contribué à la liberté d’expression. Le «pauvre» Président Macky Sall se devra de respecter ses engagements pris avec le peuple. Sinon, il fera face à toutes ces sentinelles de la démocratie qui poseront des garde-fous et seront toujours prêtes à agir pour le respect de la Démocratie et de la défense des droits humains.
Cependant, le «pauvre» Président Macky Sall, répondra t’il à toutes ces attentes des populations qui peut être en demandent un peu trop? Et tiendra-t-il, face à tous ces défenseurs de l’expression populaire et des droits de l’homme? Interrogeons donc l’avenir et laissons-lui le soin d’y répondre. Quand au «pauvre» Président Macky, reste à espérer qu’il ne ratera pas le train de l’histoire politique du Sénégal. Et qu’il va œuvrer à ce que son nom, son combat et ses ambitions pour le Sénégal, restent graver en caractère d’or dans les annales de l’histoire de notre chère nation.
Un homme qui a certes un parcours impressionnant, allant des différents postes ministériels qu’il a eu à occuper, en passant par la primature jusqu’à la présidence de l’assemblée nationale où il sera finalement exclu. Ce parcours forge certainement le caractère d’un individu et lui fait acquérir les connaissances nécessaires à la gestion de la chose publique. La raison peut être pour laquelle il a été porté au pouvoir par le peuple souverain qui lui a remis les rênes de l’exécutif au soir même du 25 Mars 2012. Le peuple sénégalais attend beaucoup de son nouveau président, peut-être même plus qu’il n’en pourra.
Car Macky vient d’hériter d’un pays qui, vraisemblablement, est en chantier mais souffre énormément d’une crise sociale, des valeurs, mais aussi et surtout d’une crise l’éducation qui a fini de plomber tout le système. Les sénégalais attendent leur nouveau président, sur la satisfaction et la résolution de toutes ces difficultés auxquelles ils sont confrontés. Ils attendent de lui et de son gouvernement une réduction du coût de la vie, une lutte contre l’impunité avec la lumière sur presque toutes les affaires judiciaires ou autres qui sont restées sans suite.
Ce peuple là, attend du président qu’il résolve le problème du chômage, de l’éducation, les problèmes des paysans et du monde rural. Mais ce n’est pas tout. Car les sénégalais voient en Macky Sall le sauveur, celui là même qui incarne le vrai changement et qui redonnera une bouffée d’oxygène à L’Etat sénégalais. Le président Macky est donc attendu sur la fin des chantiers entamés par le régime libéral, sur la lutte contre la corruption avec des audits sur tous les marchés qui comportent des zones d’ombre, l’organisation des états généraux de l’éducation, la réduction du train de vie de l’Etat.
En plus de tout ce qui a été cité, il en reste encore bien d’autres comme la sécurisation de la charte fondamentale du pays contre toutes violations intempestives, la suppression d’institutions comme le sénat et le conseil économique et social. Mais également l’opération d’une nette séparation des pouvoirs qui définira leur indépendance vis-à-vis de l’exécutif, la solution définitive à la crise casamançaise qui a duré prés de trois décennies. Le président ingénieur géologue devra également redonner à la diplomatie sénégalaise son lustre d’antan, mettre sur pied un régime politique qui combattra toute hégémonie du président de la République sur les autres pouvoirs.
Encore parmi les exigences du peuple, figurent en bonne place, la fin du clientélisme politique et du culte de la médiocrité le développement de l’économie sénégalaise, et des solutions aux nombreuses dettes contractées par le régime de Wade. "Pauvre" Président Macky Sall, un chef d’Etat qui vient d’hériter d’un Etat à la démocratie majeure, mais aux multiples difficultés encore liées à l’électricité, le développement de la pêche, de l’agriculture, du tourisme, de la santé, des universités pour la formation d’une élite intellectuelle capable d’assurer la relève, etc. Mais aussi et surtout, ce peuple là qui l’a porté au pouvoir attend de lui des miracles tels que la suppression du président-chef de parti politique, l’exploitation de l’or de Sabadola (à Kédougou) et des autres ressources minières et autres du pays au bénéfice des populations qui y vivent.
Pour ce peuple sénégalais, il ne doit plus être question de nouveaux riches qui se sont enrichis en quelques années grâce aux détournements des deniers publics. Et la liste est encore loin d’être exhaustive. En plus de toutes ces attentes, le «pauvre» Président Macky Sall devra faire face à un peuple intolérant qui ne lui pardonnera pas les mêmes errements qu’Abdoulaye Wade. En effet avec la naissance d’une nouvelle conscience citoyenne marquée par les mouvements citoyens tels que Y’en A Marre, M23, «Touche pas à ma constitution», et bien d’autres encore.
Un président qui aura aussi en face de lui le pouvoir d’une presse libre et indépendante, d’une société civile mature et engagée au service des citoyens et du développement fulgurant des réseaux sociaux, mais aussi la floraison des médias en ligne. Une presse sur la toile qui a beaucoup contribué à la liberté d’expression. Le «pauvre» Président Macky Sall se devra de respecter ses engagements pris avec le peuple. Sinon, il fera face à toutes ces sentinelles de la démocratie qui poseront des garde-fous et seront toujours prêtes à agir pour le respect de la Démocratie et de la défense des droits humains.
Cependant, le «pauvre» Président Macky Sall, répondra t’il à toutes ces attentes des populations qui peut être en demandent un peu trop? Et tiendra-t-il, face à tous ces défenseurs de l’expression populaire et des droits de l’homme? Interrogeons donc l’avenir et laissons-lui le soin d’y répondre. Quand au «pauvre» Président Macky, reste à espérer qu’il ne ratera pas le train de l’histoire politique du Sénégal. Et qu’il va œuvrer à ce que son nom, son combat et ses ambitions pour le Sénégal, restent graver en caractère d’or dans les annales de l’histoire de notre chère nation.