Les dossiers d'autorisation de pêche sont depuis un an accordés à un certain nombre de pavillons étrangers, en particulier russes, a-t-il ajouté. Cette pratique qui a existé dans les années 90 et qui est réapparu depuis février 2010, demeure absolument illégale, à son avis, et met en cause les ressources de notre pays.
En fin 2010 déjà, les acteurs de la pêche sénégalaise avaient signalé la présence de navires de pêche étrangers dans les eaux territoriales sénégalaises, pillant les ressources halieutiques sans autorisation ni licence de pêche. Une pratique que le président du Gaipes, M. Seck a jugée « illégale et totalement dangereuse pour les ressources du Sénégal.
Pour M. Seck, sur les 21 bateaux qui étaient autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises, il n'y a finalement eu que 14 navires présentes. De plus, déclare-t-il, ces navires avaient l'habitude de pêcher en permanence dans la zone interdite, mais cette année, ils n'ont pas pu le faire comme auparavant, du fait de la mobilisation et de la détermination des acteurs sénégalais de pêche.
A en croire Saër Seck, les autorités avaient fait savoir que ces 14 chalutiers ont capturé déjà 40.000 tonnes de petits pélagiques côtiers. Ce qui pourrait permettre au Trésor public d'encaisser plus de 600 millions de francs Cfa.
Cette opération de vente de licences pourrait apporter à l'Etat 5 milliards de francs Cfa, à en croire M. Seck. Il a reconnu que des arraisonnements ont été effectués et que les plus fructueux concernaient trois chalutiers pélagiques côtiers qui ont été conduits sous escorte de la Marine nationale jusqu'aux portes de Gorée. « Si cette pêche illégale et non réglementée continue, l'agrément du Sénégal à l'exportation sera retiré par l'Union européenne », a-t-il tonné. A son avis, le repos biologique recommandé après chaque saison de pêche ne doit pas être revu.
Ce repos biologique, appliqué depuis huit ans n'a pas fait l'objet d'évaluation objective, poursuit-il.
Les acteurs de la pêche, présents à ce point de presse et réunis autour du Conseil national des pêcheurs artisans du Sénégal (Conipas), du Collectif national des pêcheurs artisans du Sénégal (Cnps) et du Gaipes, comptent sonner la mobilisation pour « prendre à témoin les Sénégalais sur cette question ».
Mamadou SY rewmi
En fin 2010 déjà, les acteurs de la pêche sénégalaise avaient signalé la présence de navires de pêche étrangers dans les eaux territoriales sénégalaises, pillant les ressources halieutiques sans autorisation ni licence de pêche. Une pratique que le président du Gaipes, M. Seck a jugée « illégale et totalement dangereuse pour les ressources du Sénégal.
Pour M. Seck, sur les 21 bateaux qui étaient autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises, il n'y a finalement eu que 14 navires présentes. De plus, déclare-t-il, ces navires avaient l'habitude de pêcher en permanence dans la zone interdite, mais cette année, ils n'ont pas pu le faire comme auparavant, du fait de la mobilisation et de la détermination des acteurs sénégalais de pêche.
A en croire Saër Seck, les autorités avaient fait savoir que ces 14 chalutiers ont capturé déjà 40.000 tonnes de petits pélagiques côtiers. Ce qui pourrait permettre au Trésor public d'encaisser plus de 600 millions de francs Cfa.
Cette opération de vente de licences pourrait apporter à l'Etat 5 milliards de francs Cfa, à en croire M. Seck. Il a reconnu que des arraisonnements ont été effectués et que les plus fructueux concernaient trois chalutiers pélagiques côtiers qui ont été conduits sous escorte de la Marine nationale jusqu'aux portes de Gorée. « Si cette pêche illégale et non réglementée continue, l'agrément du Sénégal à l'exportation sera retiré par l'Union européenne », a-t-il tonné. A son avis, le repos biologique recommandé après chaque saison de pêche ne doit pas être revu.
Ce repos biologique, appliqué depuis huit ans n'a pas fait l'objet d'évaluation objective, poursuit-il.
Les acteurs de la pêche, présents à ce point de presse et réunis autour du Conseil national des pêcheurs artisans du Sénégal (Conipas), du Collectif national des pêcheurs artisans du Sénégal (Cnps) et du Gaipes, comptent sonner la mobilisation pour « prendre à témoin les Sénégalais sur cette question ».
Mamadou SY rewmi